Jos Falc

essay B

José Falcô, pilote de chasse de la Guerre d’Espagne 30 avril 2013 | Culture Aéro Commenter José Falcô ne vole plus : il a aujourd’hui 96 ans ! Mais il vient de raconter sa vie de pilote de chasse durant la Guerre d’Espagne ? Pierre Challier. Lequel s’est évidemment empressé d’en faire un livre «José Falco, pilote de chasse » aux éditions Privat. une belle page d’histoire. José Falcô aux commandes de son Polikarpov 1-15 « Un gosse de 20 ans, oui… ui survole l’Espagne et voit la guerre d’en haut, certes, mais qui depuis son avion a bien conscience de ‘avoir pas accès à Pétendue du conflit, aux vérités du champ de bataille dans toute sa devoir, pour son pay ace nazis. Mals qui n’apa e – Sni* to tout enregistrer… » vie particulièrement e 20 ans qui fait son aux fascistes, aux • es mitrailleuses pour José Falcé a eu une notamment par la Guerre d’Espagne (1 936/1 939) au cours de laquelle, comme pilote de chasse, il totalise huit victoires aériennes.

Aujourd’hui, à 96 ans, José Falcô qui habite Toulouse, raconte sa vie. « A récole, l’un de nos professeurs nous a fait voir sur la carte le vol de Franco et e son équipage. Ils étaient partis de Palos de la Frontera, av Swipe to View next page avaient fait escale à Gran Canaria, puis au Cap-Vert avant de rejoindre Pernambouc, Rio de Janeiro et Montevideo pour arriver à Buenos Aire. Je crois que c’est à cette époque qu’est vrament née ma passion pour raviation. ? (page 29). Polikarpov 1-15 Janvier 1938, José Falco n’a que 20 ans et déjà, il vole sur son « Chato le redoutable Polikarpov 1-15 biplan monomoteur. « La force du Chato, c’est d’abord sa maniabilité et sa facilité de pilotage, résume-t-il. Bien réglé, il volait tout seul, il était stable aux ailerons et on ne ressentait aucun effort sur les commandes de profondeur ou pour la direction… » (page 49).

Puis la guerre, la vraie guerre où le républicain combat tout à la fois, franquistes, Allemands et Italiens : « Cétait ce que les Anglais appellent le dog flght, un combat de chiens, un combat tournoyant dans lequel les choses vont très vite. On tire sur plusieurs avions et on essaye d’échapper aux tirs des autres. Tenez, je me souviens, une fois, on faisait une mission de protection de Natacha. Les Natacha, c’étaient des biplans de bombardement avec pilote et mitrailleur, des avions très lents. Et voilà qu’une escadrille de Fiat se laisse tomber sur nous pour attaquer les Natacha.

On les a accrochés dans leur descente et j’en ai vu un qui s’en prenait à un de nos bombardiers. Je l’ai attaqué sur le côté, il a voulu se défendre en m’attaqu prenait à un de nos bombardiers. Je l’ai attaqué sur le côté, il a voulu se défendre en m’attaquant à son tour. Moi, j’ai été un peu plus leste et j’ai pu l’abattre… » (pages 100 et 101) @Jiri Zedka Voilà, le livre de Pierre Challier, c’est comme ça : des récits vivants, comme sous la forme d’interviews (Challier est journaliste).

Et puis aussi des petites histoires, comme des souvenirs qui remontent à la mémoire de notre « as » de la Guerre d’Espagne : une victoire aérienne gagnée au pistolet de poing… à partir d’un poste de tirs au sol (pages 111 et 1 12) ; la fuite en Algérie ; le mariage avec une autre que sa « promise » ; l’exil en France où il faut surtout cacher ses heures de vol, ses titres, et son grade militaire ; et bien sûr son dernier vol en février 1961 sur un gros imoteur Lockheed P2V-6 au-dessus de l’Algérie (page 150)…

On est vite pris, disons même envouté, par l’histoire de José Falcô : parce que l’homme est simple, humble et discret, et parce que le pilote est jeune, sympathique et un peu fou. Un peu fou ? Oui, bien sûr, fou d’avion ! N’a-t-il pas était l’un des premiers pilotes à accepter des missions de nuit ? Il est maintenant l’un des derniers « as » de la Guerre d’Espagne et ce livre lui rend un bien bel hommage. Bruno Rivière bimoteur Lockheed P2V-6 au-dessus de l’Algérie (page 150)..