Jean paul sartre, les mots.
L’enfant est fasciné par la bibliothèque de son grand-père, ancien professeur qui fonda l’Institut des Langues Vivantes. Au contact des livres, Jean-Paul apprend seul à déchiffrer l’alphabet, à lire. Il dévore le Grand Dictionnaire largesse, la littérature classique, il nourrit son esprit fantasque, son imagination et sa sensibilité. Encouragé par son grand- père, grand admirateur des auteurs du sexe, le garçon trouve dans la lecture sa religion.
Sa mère lui achète des revues illustrées pour enfants, en dépit des critiques du grand-père. La scolarisation du garçon est un échec. AI est contraint de recevoir des leçons particulières. Son ni Jean Pau Sarthe, es mots. Premier boy kola achoppé 17, 2009 3 pages swaps toi vie nixe page incapacité de s’intégrer en société le déstabilise. Son inutilité, son inexistence lui évoquent la mort. Ces doutes sont exacerbés par un physique peu gracieux. Il est humilié, ridiculisé par les adultes.
AI se réfugie dans un monde imaginaire où le bien triomphe du mal, où il est un justicier, un héros vengeur. Le jeune Sarthe continue son exploration de l’imaginaire par les sens et les arts : il apprécie le cinéma, genre dépréciée à l’époque par la bourgeoisie. AI s’enivre du son du piano que sa mère joue. Malgré les efforts de sa mère, l’enfant reste marginalisé, frappé par la solitude. Partie Il : écrire Encouragé par son grand-père, l’enfant s’exerce à l’écriture.
D’abord en lésinerais puis en prose : il rédige un cahier de romans où il recopie les aventures de ses héros favoris. Bientôt il exagère ses récits, rééduquant toute vraisemblance. Si d’aucuns s’accordent à voir le jeune Jean-Paul devenir un écrivain, charges au contraire s’oppose vivement à cette carrière des plus périlleuses. AI exhorte son petit fils embrasser une carrière de professeur de Littérature, reléguant l’écriture à une activité secondaire.