incroyable mais rigolo
incroyable mais rigolo Premium gy GROSSEglTEDU74 1 12, 2014 4pùEes Nature/genre de L’œuvre Tableau. Peinture à l’huile et collages sur toile, 101 x 81 cm, – Otto Dix est allemand. Il est né en 1891 et meurt en 1969 à Singen Style, mouvement ou courant • Courant artistique expressionniste. – Otto Dix, est I’ un des principaux représentants de la Nouvelle Snipe to View Objectivité (Neue Sachlichkeit), mouvement artistiqu une volonté de repré n e dans ce qu’il a de plu ord, v à la société de l’aprè miroir.
Son style, très décrire son époque et une certaine ruauté. Contexte historique de création – Œuvre à relier à la 1ère s 20 caractérisé par es artistes de tendre nté, lui permet de Guerre Mondiale (1914-1918) et à ses conséquences morales et humaines. Elle est la première guerre industrielle. L’usage de nouvelles armes très meurtrières a traumatisé les hommes et les femmes sur le front et à l’arrière. IOMillions de soldats sont morts au combat, des millions d’hommes reviennent du front mutilés ou blessés.
L’œuvre est réalisée en juillet 1920, un an après la signature du e déclanchement de la guerre et à payer de lourdes réparations aux alliés. En quoi fœuvre a-t-elle marqué son temps ? – Cette « rue de Prague » est une grande rue commerçante de Dresde, ville où a longtemps vécu Otto Dix. En 1920, il a 29 ans et il est profondément marqué par la guerre. – Par cette œuvre, il dénonce la guerre et ses horreurs. – la nouvelle place de la femme davantage provocatrice. un monde hanté par la mort Éléments du décor : C’est une scène de rue. Au 1er plan, des personnages sont sur le trottoir.
A l’arrière plan, on remarque des vitrines de magasins. un magasin vend des prothèses et des corsets, fautre des perruques. Les personnages : Certains personnages sont représentés intégralement : – – un mendiant mutilé au corps désarticulé et aux yeux vides, mendie pour survivre – Un autre mutilé, bien vêtu, le buste bien droit passe devant lui sans le regarder. D’autres personnages, partiellement représentés, coupés par le cadre du tableau sont identifiables : – à droite, une femme aux formes généreuses, est vêtue d’une robe d’un rose éclatant.
Les infirmités se trouvent accentuées par la proximité de cette femme en robe et celle d’un chien – Une petite fille dessine sur le mur. – Deux bourgeois sont reconnaissables par leurs costumes et leurs PAG » OF d petite fille dessine sur le mur. leurs accessoires : gant, bouton de manchette, canne. – une construction du tableau particulière fait apparaître une humanité disloquée. – La scène que dépeint Otto Dix est cadrée serrée, oblique, ce qui crée une impression de confusion et de déséquilibre.
Les éléments nombreux font du ableau une sorte de catalogue chaotique dont l’enchevêtrement est à l’image de la folie du monde. Les prothèses en vitrine font écho à l’allure fragmentée, désarticulée des personnages. – L’interprétation : ( ce que l’œuvre nos raconte… ) – Les horreurs de la guerre : Les mutilés et les vitrines font référence aux horreurs de la guerre (les corps blessés et les prothèses) Le tableau nous montre aussi les victimes indirectes de la guerre • l’orpheline. – L’artiste nous montre aussi la violence des contrastes sociaux ntre les nantis et les mendiants… a crise sociale. On distingue la misère des uns : le trottoir avec ses détritus, ses bouts de Journaux, la petite fille, les mutilés et la richesse des autres dont on ne voit qu’une partie du corps : une main gantée, le corps de la femme. Chaque humanité ignore l’autre, les regards ne se croisent pas. Cette scène n’est que la vitrine du monde dont I PAGF3CFd ignore l’autre, les regards ne se croisent pas. Cette scène n’est que la vitrine du monde dont la rue offre le spectacle : mélange de passants oucieux d’élégance et de personnes à jamais handicapées dont on voudrait oublier l’existence.
L’horreur est devenu le spectacle banal et quotidien de la rue. – Il dénonce aussi l’antisémitisme: Près du cul-de-jatte au buste monté sur une planche à roulettes, Dix a collé un tract ou une affichette, qui porte en titre Juden raus ! – Dehors les Juifs. Les juifs sont considérés comme responsables des malheurs de l’Allemagne, selon l’extrême droite Les ligues d’anciens combattants étaient en effet très sensibles à la propagande ultra- ationaliste et à l’antisémitisme.
Un peu plus tard, celui-ci fera partie de l’idéologie nazie. Conclusion : L’artiste critique, prend position et choque pour dénoncer les horreurs de la guerre. Il choisit de peindre la réalité, la laideur et montrer les traumatismes liés à la Il témoigne de ce qu’il voit, de ce qu’il vit. Dix fait apparaître une des racines du nazisme : le traumatisme de la première guerre mondiale, l’acceptation de l’horreur, la déshumanisation de l’autre, à cause de ses handicaps ou de sa « race