Impact des mathématiques sur les résultats scolaire au premier cycle
INTRODUCTION Dans tous les pays du monde entier, l’éducation joue un rôle primordial dans le développement social et économique. Aucun développement ne peut se faire sans une éducation digne de ce nom car ce sont les enfants que nous éduquons aujourd’hui qui prendront la relève de demain. L’éducation des enfants commence dans la famille et est parachevée à l’école. Cette éducation se fait sur plusieurs axes afin d’avoir à la fin du cursus scolaire un homme bien formé et capable de servir sans faille le pays qui a consenti d’énormes sacrifices pour son éducation.
C’est ourquoi depuis le primaire, l’école compte plusieurs disciplines dans son programm qui concourent à la f s disciplines OF42 t e scolaire, les ‘Vipe next page mathématiques occu nt un passe dans tous les n secondaire et dans c sa place de choix dans la vie active. e. Cette discipline e jusqu’au cours ersité et garde aussi De nos jours, avec l’avènement des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), l’étude des mathématiques est plus que jamais nécessaire pour ne pas être dépassé par son temps.
De part ses multiples principes, les mathématiques sont mal erçues par les apprenants dans nos ycées et nos collèges. Ils comprennent difficilement les énoncés des mathématiques, n’arrivent pas à les traduire dans le concret pour leur propre compréhension. Les activités géométriques demeurent de tous les temps la bête noire des apprenants en mathématique du fait entre autre du raisonnement logique qu’elles requièrent. Les a activités numériques qui leur paraissent faciles ne le sont pas en réalité. our eux, surtout au premier cycle de nos lycées et collèges, les activités numériques se résument aux calculs comme ils en ont l’habitude depuis le primaire. Dès que l’on sort du domaine des entiers naturels, tout se complique et l’apprenant est prêt à démissionner. Face à tous ces problèmes que nous venons d’énumérer l’apprenant se laisse à deux choix à savoir : û Primo, il découvre en lui quelques aptitudes, transcende les difficultés et s’efforce. Il réussit alors vaille que vaille. ? Secundo, il est atteint par le découragement et surtout s’il ne dispose d’aucune potentialité en mathématiques, il néglige cette discipline qui devient son ennemi Juré. Ce sont les apprenants de la deuxième catégorie qui sont les plus ombreux dans les collèges de la commune d’Agbangnizoun et d’Abomey. Les mathématiques telles que nous venons de les présenter avec ses exigences représentent l’un des facteurs les plus importants de l’échec de nos élèves surtout dans les classes d’examen de nos établissements secondaires.
Elles réduisent le taux de réussite des élèves aussi bien en classe qu’aux examens. Les divers résultats obtenus en mathématiques notamment dans les classes et aux différents examens (Brevet d’Etude du premier Cycle, Baccalauréat et autres) prouvent aujourd’hui la ifficulté des candidats à mieux comprendre cette science. Pour saisir ce phénomène dans son ensemble, notre tâche consiste ? explorer et à décrire les causes profondes des échecs massifs en mathématique aux multiples examens.
A défaut de prendre en compte une grande population d’apprenants, nous nous sommes concentrés sur les plus nombreux ayant les mathématiq 2 42 grande population d’apprenants, nous nous sommes concentrés sur les plus nombreux ayant les mathématiques parmi leurs disciplines fondamentales. Il s’agit surtout des apprenants de la classe de la terminale série D. C’est pourquoi à travers une émarche d’investigation et d’enquête sérieuse, nous choisissons le cas des collèges d’enseignement général des communes d’Agbangnizoun et de quelques uns d’Abomey.
Nous nous proposons de suivre le plan d’étude ci-dessous : – Chapitre 1 : Problématique – Chapitre 2 : Revue de littérature : Méthodologie de la recherche – Chapitre 3 – Chapitre 4 : Présentation et analyse des résultats – Chapitre 5 : Interprétation des résultats et suggestions 1 -But de la recherche Le système éducatif béninois comprend l’enseignement primaire, l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur. enseignement secondaire comprend l’enseignement général et l’enseignement technique.
L’enseignement général dispose d’un premier cycle (6e, Se ,4e, 3e)et d’un second cycle (seconde, première, terminale). les apprenants sont orientés selon leurs moyennes en mathématiques, en sciences physique, en sciences de la vie et de la terre, en français, en anglais et en histoire et géographique vers les série B, C oU D. 3 42 Les mathématiques se trouvent parmi les disciplines ayant un coefficient élevé en série D (coefficient 3 en seconde et coefficient 4 en première et en terminale).
Elles font donc partie es matières fondamentales de cette série. La plupart du temps les apprenants se réunissent en petits groupes pour s’exercer en mathématiques. Malgré cela ils n’obtiennent pas un bon résultat lors des différentes évaluations en mathématiques. La majorité des candidats au baccalauréat et leurs parents ont le cœur serré les jours de compositions dans l’épreuve de mathématique. Les malheureux qui échouent attribuent souvent leur échec aux mathématiques.
Certains apprenants se découragent et concluent que les mathématiques sont difficiles et tenaces se rapprochent des enseignants pour eur poser des questions : « Comment apprendre les mathématiques ? Pourquoi, malgré tous nos efforts en mathématiques, nous ne parvenons pas à obtenir une bonne note » Après une analyse, nous avons remarqué que dans les CEG beaucoup d’apprenants sont inscrits en série D mais peu réussissent en mathématiques bien que cette discipline fasse partie de leurs matières fondamentales. Nous avons donc voulu réfléchir sur ce sujet.
Le présent travail de recherche s’inscrit dans cette logique et s’intitule : « Causes des échecs en mathématiques en terminale D : Cas des CEG de Agbangnizoun et de certains CEG ‘Abomey En choisissant ce thème, notre objectif est d’explorer et de décrire les raisons ou motifs des échecs en mathématiques en terminale D et de donner des approches de solutions. Pour y parvenir nous nous sommes posé des questions. 2- Questions de recherches Dans notre pays le Bénin, la langue de travail, dans les établissement 4 2 établissements scolaires, est le français.
L’enseignement des mathématiques se déroule donc en français. Or nous pensons que pour mieux réussir les mathématiques il faudrait que les apprenants comprennent les cours de mathématiques. Nous ous sommes alors posé la question suivante . « Les apprenants ont-ils, en français, un niveau leur permettant de comprendre les mathématiques ? Faces aux échecs massifs en mathématiques, il est certain que les apprenants éprouvent d’énormes difficultés à apprendre les mathématiques. Pour avoir de plus amples informations, il faut recenser ces difficultés.
La question suivante : « Quelles sont les difficultés rencontrées par les apprenants au cours de leur apprentissage des mathématiques s’impose à nous. Enfin nous nous sommes posé une dernière question : « Quelles ont les causes des échecs en mathématiques en terminale D ? » pour répondre à ces questions, la démarche suivante a été menée : – nous avons élaboré un questionnaire à l’attention des apprenants afin de savoir comment ils apprennent les mathématiques, quelles sont leurs difficultés et ce qu’eux mêmes pensent être la cause de leur échec en mathématiques.
Les activités numériques qui leur paraissent faciles ne le sont pas en réalité. pour eux, surtout au premier cycle de nos lycées et collèges, les activités numériques se résument aux calculs comme ils en ont l’habitude depuis le primaire. Dès que l’on sort du domaine des entiers naturels, tout se complique et l’apprenant l’apprenant se s 2 Primo, il découvre en lui quelques aptitudes, transcende les Secundo, il est atteint par le découragement et surtout s’il ne discipline qui devient son ennemi juré. mportants de réchec de nos élèves surtout dans les classes 3- Intérêt de la recherche Les mathématiques apparaissent partout. Elles sont utiles et mêmes nécessaires. Leurs applications sont innombrables. Il faut les mathématiques pour la médecine, pour Finformatique, pour la météorologie, pour la télécommunication, pour les abrications mécaniques, pour la construction des ponts, pour les finances, pour la gestion, pour l’économie, pour tous les métiers d’ingénieurs et bien sûr pour la physique.
Il est donc nécessaire pour les apprenants de comprendre et de réussir les mathématiques. En particulier pour ceux des terminales D car ils sont les plus nombreux à avoir la possibilité de choisir pour leurs études universitaires une formation où les mathématiques ne sont pas à négliger. La connaissance des causes des échecs en mathématiques pourrait être un grand atout pour ces apprenants en terminales D. 6 2 ?checs en mathématiques pourrait être un grand atout pour ces apprenants en terminales D.
Au cours de nos recherches documentaires à l’école normale supérieure de Porto-Novo, nous avons remarqué que beaucoup de chercheurs se sont intéressés aux échecs scolaires. Parmi les travaux de mémoire explorés, les thèmes suivants ont retenu notre attention – Les difficultés rencontrées par les élèves et les résultats scolaires dans les CEG de Cotonou : les CEG Sainte Rita et Sègbeya comme base d’observation (réalisé par Achille Joseph MAGNON – Les échecs scolaires dans les CEG de Dantopka et de Gbégamey réalisé par Hyacinthe ORSON). La contribution des parents à la réussite scolaire des élèves dans les CEG (exemple des CEG Notre-Dame et Dantokpa) (réalisé par François LALAYE). – Les échecs au Bénin : causes, conséquences et approches de solutions. (réalisé par JEAN Francis Pépin AHOUISSOU). – La responsabilité de l’enseignant dans le succès et l’échec de l’élève (réalisé par Joachim ADJAGBESSI). – La lecture de ces différents mémoires nous a permis de nous focaliser sur les deux derniers thèmes.
En ce qui concerne Jean Francis Pépin AHOUISSOIJ dans « les ?checs au Bénin : cause, conséquences et approches de solution », il a trouvé que les notes ui constituent la base scientifique qui permet de faire échou réussir un candidat à un 2 comportements de certains enseignants qui, pour des raisons inavouées, multiplient les interrogations et autres devoirs sur des sujets dont les élèves ignorent tout. Souvent des enseignants de sexe masculin font des avances d’intimité à des élèves du sexe opposé qui résistent.
La conséquence est qu’on foule la déontologie enseignante aux pieds en décidant de distribuer de mauvaises notes à tout le groupe pédagogique auquel appartient ette fille. – les élèves échouent par manque de moyens financiers, par insuffisance de connaissances antérieures et par mauvaise gestion de leur temps. – pour les professeurs, les élèves échouent accessoirement par abus pour le sexe qui conduit aux grossesses non désirées, par indiscipline et manque d’attention et par la fatigue due ? l’éloignement de leur résidence de rétablissement. certains enseignants terrorisent les élèves et inhibent en eux l’expression de leur potentialité. Enfin, il a montré qu’au moment où les effectifs des apprenants à tous les niveaux s’accroissaient ceux du personnel enseignant e l’Etat béninois décroissaient et il conclut que c’est FEtat même qui est en train de tuer l’enseignement au Bénin même si comme solution, on trouve qu’il faut subventionner le recrutement des enseignants vacataires et créer des emplois précaires sur contrats dans la fonction publique.
II ajoute que tant que l’enseignant ne se sentirait pas en sécurité dans son emploi, il continuerait toujours à chercher des issues de secours en cas d’éventuelle inactivité et cela ne peut profiter à l’Etat béninois qui aura besoin d’une bonne compétence de ses futurs cadres dont il sabote la ormation aujourd’hui avec des enseignants non qualifiés. En ce qui concern 42 sabote la formation aujourd’hui avec des enseignants non qualifiés.
En ce qui concerne Joachim ADJAGBASSI, dans son rapport intitulé : « la responsabilité de l’enseignant dans le succès et l’échecs de l’élève » il ne s’est pas arrêté à la responsabilité de l’enseignant. Mais il a parlé du rôle de tous les acteurs du système éducatif : les enseignants, les parents d’élèves, les apprenants puis FEtat. Il a écrit ceci : « l’enseignement n’est pas un métier ordinaire que n’importe qui peut embrasser.
Encore faut-il avoir des aptitudes intellectuelles et morales et une vocation indéfectible pour mener la tâche correctement. Celui qui devient enseignant par hasard ou à défaut, sera tôt ou tard un mauvais enseignant. Au regard de cette considération, il faut définir des critères spécifiques pour le recrutement des enseignants et rendre actifs et efficaces les systèmes de contrôles des activités pédagogiques. ? Néanmoins, il trouve que l’enseignant ne dispose pas d’un bâton magique mais il ne fait que conduire l’enfant, le guider, l’orienter et non le transformer ; pour que paction de ‘enseignant porte des fruits, cela requiert certaines conditions indispensables. II interpelle alors les parents en écrivant : « lorsque depuis la maison l’enfant a acquis des comportements moralement douteux et psychologiquement inquiétants, tout effort éducatif dans le cadre scolaire risque d’être entièrement vain.
En raison de cette réalité, la contribution des parents est irremplaçable d’où la nécessité de leur franche et quotidienne collaboration. » Quant aux apprenants, Joachim ADJAGBESSI dans son rapport, trouve que leur détermination ou leur volonté compte beaucoup dans ce qu’ils deviendront dans l’avenir ; il eur détermination ou leur volonté compte beaucoup dans ce qu’ils deviendront dans l’avenir ; ils doivent s’y mettre et se décider à réussir. Ainsi l’action de l’enseignant peut porter des fruits.
Enfin, Joachim ADJAGBESSI a parlé de l’Etat en disant qu’il doit veiller à mettre en place un système social particulier de manière à créer une bonne condition de travail à l’enseignant et à l’élève. Ces deux mémoires que nous avons eu l’opportunité d’explorer se rejoignent sur certaines causes d’échecs des apprenants. Les deux auteurs sont unanimes sur le fait que la non qualification t le manque de professionnalisme des enseignants peuvent engendrer beaucoup de dommage pour la formation des apprenants.
Selon eux, le problème de sécurité d’emploi et les conditions de travail peu reluisantes sont aussi à l’origine des échecs des apprenants. Mais quelle est la responsabilité des apprenants dans les échecs. Canalyse des mémoires de recherche de Jean AHOUISSOIJ et de Joachim ADJAGBESSI révèle que les apprenants accordent peu d’intérêt aux études et sont moins concentrés. Les connaissances des classes antérieures sont mal acquises et très vite oubliées. Ces deux travaux ont traité les causes des échecs sur le plan général.
Nous nous intéressons aux causes des échecs en mathématiques et particulièrement en terminale D. Alors nous n’avons pas hésité de lire le travail de la recherche de Nestor AGUESSY dont le thème est : «Problématique de l’enseignement des mathématique dans les Classes terminales G2 des lycées et collèges d’enseignement technique » (cas du lycée technique Coulibaly, des cours secondaires Notre-Dame des Apôtres et Protestant Gbéto de Cotonou). Dans son rapport, Nestor AGUESSY a pu détecte 0 2