Histoire de l’art – La Renaissance

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La Renaissance Le courant renaissance couvre une période longue de deux siècles durant lesquels la peinture s’exprime différemment selon la région, l’école picturale ou encore le contexte politico-social. Ce vaste mouvement est généralement divisé en trois périodes • la première renaissance (1400 – 1 500), la renaissance classique (1 500 – 1520) et le maniérisme (1520 – 1600). Le nouveau style s’impose d’abord en Italie dès le XVeme siècle.

Dans le reste de l’Europe le gothique international continu de prospérer mais les grands bouleversements sociaux, politiques t scientifiques obligeront l’art à proposer de nouveaux moyens d’expression afin d’ét époque où les menta évolués par rapport en 1453 annonce le r sur le monde occide or 17 représentatif d’une s ont radicalement e Constantinople u christianisme aniste naissante amène peu à peu l’Homme au centre des pr occupations à la défaveur de la figure divine qui occupait jusqu’alors la place la plus importante.

Cela ne signifie pas que l’homme de la renaissance déloigna de la foi catholique, bien au contraire, mais un changement de valeurs est incontestable dans son rapport vis à vis de Dieu. La découverte de l’Amérique en 1492 dévoile un monde beaucoup plus vaste que ce que l’on croyait et excite la convoitise et l’ambition des m Swipe to vlew next page monarques des grands états européens, devenus titulaires d’un pouvoir de plus en plus centralisé.

Le pape n’est plus le chef spirituel auquel on vouait une allégeance aveugle mais devient un concurrent que fon cherche à s’allier ou au contraire à soumettre. Enfin, l’invention de l’imprimerie par Gutenberg vers 1440 va diffuser le savoir jusqu’alors jalousement gardé par le clergé et surtout permettre l’essor de nouvelles idées ou de points de vus cientifiques sans que cela ne soit systématiquement soumis à l’autorité ecclésiastique.

Libérés du mode de vie féodal, les europeens voyagent de cours en cours, marchands et banquiers investissent des marchés à dimensions internationales. Les artistes, entraînés dans ce mouvement qu’ils servent par le prestige qu’ils apportent à leur commanditaires, se rencontrent, s’influencent, échangent, et reviennent chez eux riches de nouveaux acquis.

Les plus doués se voient accorder une gloire et un statut social considérable, ce qui était impensable pour un artisant du moyen-âge. LA PREMIERE RENAISSANCE Dès le premier quart du siècle, la fracture avec rancien système est annoncée, d’abord avec l’invention de la perspective qui propose un schéma de lecture inédit puis avec la redécouverte de l’art antique que l’on cherchera à imiter et à intégrer dans l’architecture, la sculpture et la peinture.

Le volume est créé en utilisant des dégradés en clair-obscur et l’ombre portée va ajouter à la mise en place des éléments au sein du décor. L’évolution de la techn PAG » 7 l’ombre portée va ajouter à la mise en place des éléments au sein du décor. L’évolution de la technique permettant un imétisme fidel du motif vient encore ajouter au réalisme de la nouvelle composltion.

La solf de savoir apportée par l’humanisme va faire entrer les artistes dans une compétition pour une idéalisation de la beauté en tenant compte des connaissances mathématiques, littéraires, mythologiques et scientifiques. Néanmoins, si les italiens développent un style particulier dès le début du siècle, l’influence septentrionale se fait rapidement sentir. Les marchands italiens au Brugeois participent à la diffusion des oeuvres nordiques au sud ainsi que les voyages des maîtres flamands appelés dans les cours italiennes.

Les studiolos (cabinets privés destinés à réunir des collections d’oeuvres d’art) que possèdent les grandes familles au pouvoir dans les cités-états de la péninsule favorisent également l’ascendant nordique dans la peinture italienne. La renaissance, avec l’apparition de la perspective linéaire, va révolutionner la composition picturale et poser les bases de la représentation pour les 5 siècles à venir, jusqu’à ce qu’au XXeme siècle le cubisme et l’abstraction mettent à bas ce système et permettent à l’art d’explorer de nouveaux horizons.

Après Giotto, les artistes européens se sont posé le problème e représenter l’illusion de la profondeur et de la troisième dimension dans l’espace bidimensionnel du tableau afin de créer des images dont le rendu serait au plus proche l’espace bidimensionnel du tableau afin de créer des images dont le rendu serait au plus proche de la vision humaine. C’est dans ce contexte que les efforts combinés du peintre Masaccio, du sculpteur Donatello et de l’architecte Brunelleschi ont aboutis à la mise en place d’un système mathématique precis : la perspective monofocale centralisée.

Dès lors la scène possède une unité de lieu, de temps et d’action. La composition gothique devint du coup inutile et l’image s’exprima à travers un nouveau langage capable de traduire le nouveau mode de pensée dans lequel l’homme, en accord avec la philosophie humaniste, se trouvait non seulement au centre de la composition grâce aux lignes de construction convergeant toutes vers un point de fuite unique mais aussi sujet central, excluslf et absolu du tableau.

L’invention de la perspective, même si l’on peut la dater avec précision de la fin de la première moitié du XVeme siècle ? Florence, est le fruit d’un travail commencé un siècle plus tôt. Plusieurs systèmes ont été essayé avant l’adoption de la méthode monofocale centralisée pour les raisons décrites ci-dessus.

Perspective bifocale centralisée (deux points de fuite au centre du tableau) ou latéralisée (deux points de fuite à gauche et à droite du tableau) et perspective tournante (augmentation de la taille du sujet vers le centre du tableau, basée sur la vision que l’on a dans un miroir convexe et qui produit un fort effet de mouvement) ont été étudiées au début du siècle avant d’être abandonnée 13 produit un fort effet de mouvement) ont été étudiées au début u siècle avant d’être abandonnées en partie à cause de la difficulté de réalisation qu’elles présentaient.

La perspective atmosphérique, qui utillse le dégradé de tons colorés chauds/froids combinés à un aspect vaporeux de plus en plus prononcé vers l’arrière plan, est favorisée dans la peinture septentrionale mais aussi chez les peintres italiens à partir de la génération de Léonard de Vinci qui ont subi l’influence du mouvement flamand. L’humanisme permet également au portrait d’apparaitre, genre jusqu’alors prohibé par le pouvoir religieux pour lequel l’individu n’avait pas d’importance en soi.

Il côtoie la peinture d’histoire (scènes religieuses et mythologiques) chez les grandi désireux de laisser derrière eux une trace de leur existence. Jabord présenté de profil avec un cadrage aux épaules, le portrait se verra ajouté un paysage dans l’arrière plan puis, grâce à l’influence flamande, se montrera au spectateur de trois-quart face. Enfin, la première renaissance est marquée par la mode de l’antique que l’on retrouve aussi bien dans Farchitecture, la sculpture et la peinture.

Les artistes, souvent érudits, étudient la philosophie ainsi que les vestlges greco-romains afin d’en imiter e style qu’ils intègrent dans leur travail. Ce rapprochement de l’art païen et de la religion chrétienne témoigne d’une volonté particulière de l’homme de la renaissance, conscient de vivre une époque nouvelle, de rompre totalement avec le l’homme de la renaissance, conscient de vivre une époque nouvelle, de rompre totalement avec le moyen-âge en se parant d’une image rapellant la grandeur passée de l’empire romain.

Dès la seconde génération de peintres de la haute renaissance italienne, tels que Mantegna ou Botticelli, les artistes n’auront de cesse dimiter et d’assimiler le style all’antica. Les canons énoncés dans la philosophie d’Aristote et de Platon amènera la peinture italienne à une idéalisation de la beauté que ce soit dans la représentation des paysages, du portrait ou dans les proportions mathématiques du corps dont témoigne l’homme de Vitruve que Léonard de Vinci mis en image d’après les écrits de l’architecte romain.

Cette recherche du beau idéal et de la représentation de la dignité humaine marque la difference fondamentale entre le style italien et la peinture d’Europe du nord. Si les italiens proposent une peinture intellectuelle, réfléchie et philosophique, les flamands traduisent avant tout les entiments intérieurs à travers un dessin expressif et poétique. Leur version de la beauté se ressent dans des oeuvres dont les figures semblent vivantes tant le souci du détail est travaillé avec une virtuosité que l’on retrouve dans les objets, les matières, l’éclairage et les effets lumineux.

Les portraits ne sont pas idéalisés comme le font les peintres italiens. Rides, tâches de la peau, boutons, cicatrices ne sont pas épargnés à leurs modèles. Ce réalisme si particulier rend le sujet animé, l’âme est présent épargnés à leurs modèles. Ce réalisme si particulier rend le sujet nimé, l’âme est présente sous Fimage où le beau s’exprime dans l’authentique. Admiratifs d’une telle habileté, des peintres italiens de la seconde moitié du XVeme siècle l’intégreront à leur manière de peindre sans toutefois renoncer à l’idéal esthétique propre à la peinture méridionale.

L’influence flamande (van Eyck en particulier) se retrouve également dans la peinture italienne au niveau de la composition du tableau d’autel où la scène religieuse est peinte dans le même espace que celui des donateurs alors que la tradition voulait qu’ils soient placé sur les panneaux latéraux. La peinture à l’huile, issue elle aussi de l’atelier de Jan van Eyck, apportera aux artistes de l’Europe entière une technique leur permettant de retoucher ? plusieurs reprises les tableaux qui, jusqu’alors, étaient fait avec de la tempera dont le liant principal issu du jaune d’oeuf séchait très rapidement.

Dès lors, la complexité d’exécution des dessins se trouvait libérée de toute contrainte. LE Werne SIECLE ITALIEN Durant la première moitié du XVeme siècle, c’est à Florence que se font sentir les premiers changements avec les styles monumentaux de Masaccio et de Fra Angelico. Si les influences othiques sont encore présentes au début, la maîtrise mathématique du traité perspectif va donner au mouvement son identité propre. A Urbino, la peinture est dominée par la personne de Piero della Francesca.

Mathématicien hors pair, il s’exprime PAGF70F17 est dominée par la personne de Piero della Francesca. Mathématicien hors pair, il s’exprime à travers une peinture au traité scientifique où la perspective et l’étude la lumière vont faire l’admiration de ses contemporains. Successeur de Masaccio, Fra Filippo Lippi va donner une place privilégiée à la femme dans ses oeuvres et modifier l’ordre des ?léments dans la composition du tableau. La deuxième moitié du XVeme siècle est marquée par son élève : Sandro Botticelli.

Attaché à Ihumanisme en vogue, il est l’un des premiers ? intégrer des motifs antiques dans des scenes quelquefois tirées directement de la mythologie classique. A son image mais avec un traité différent, Andrea Mantegna apporte le nouveau style à la cours de Mantoue et le fera rayonner jusqu’à Ferrare. Les grandes familles dirigeantes des cités-états adoptent très vite le mouvement moderne et mettent en place un mécénat qui entretien les plus grands peintres de l’époque.

Filippino Lippi, après avoir étudié sous la férule de Botticelli, acquière un style personnel et devient un artiste réputé de son vivant. Il garde néanmoins de son maître un dessin aux contours harmonieux et la douceur de ses figures. Parmi les peintres de cette génération, Domenico Ghirlandaio est sans conteste celui qui est considéré comme le plus grands des maîtres florentins. Son influence sur les peintres de la génération suivante, dont Léonard de Vinci, est incontestable.

Comme Botticelli il sera appelé à Rome pour participer à la rénovation de la chape PAGF incontestable. Comme Botticelli il sera appelé à Rome pour participer à la rénovation de la chapelle sixtine. Pérugin, se caractérise par une peinture empreinte d’une douceur particulière ainsi qu’une expression des sentiments chez ses sujets qu’il semble être le seul à réussir à mettre en image dans une extraordinaire tonalité.

De son atelier sortiront de prestigieux acteurs de la renaissance classique du début du siècle suivant : Pinturicchio et Raphaël. Enfin, à Venise, l’art est marqué de l’empreinte de la famille Bellini dont le plus célèbre, Giovanni, annonce déjà un style beaucoup lus gai et coloré que celui des florentins et qui fera l’identité propre de la peinture vénitienne. LA RENAISSANCE DU NORD ET L’ECOLE FLAMANDE Si les primitifs flamands ont largement inspirés les italiens, l’influence est beaucoup moins flagrante dans l’autre sens.

Toutefois les peintres des pays du nord empruntent à leur homologues du sud la représentation de sujets antiques ou mythologiques. Le renouveau flamand se fait sentir beaucoup plus lentement qu’en Italie et s’installe d’abord dans la finesse des détails apportés à la nature et aux matières. La peinture ne présente pas de rupture radicale avec le moyen-âge dont elle ‘approprie des visions souvent fantastiques. Les fondateurs du courant renaissant en Flandre sont les frères van Eyck et Rogier van der Weyden.

Jan van Eyck après un début d’activité à Maastricht s’installe à Bruges, à la mort de son frère, alors pôle économique central des pay Maastricht s’installe à Bruges, à la mort de son frère, alors pôle économique central des pays du nord. II sert principalement les cours princières de la région et jouit d’un statut social important. Alors inégalé dans le réalisme qu’il apporte aux portraits et à la nature, ses oeuvres, austères et doucement pieuses à la fois, ont à considérer comme le moteur d’un style pictural qui sera approfondie par les peintres des générations suivantes, qu’ils soient flamands ou bien italiens.

L’évolution stylistique néerlandaise est palpable dans le travail de Rogier van der Weyden actif à Bruxelles et à Louvain. En fondant l’école du Brabant il pose les bases qui influenceront les artistes majeurs qui sortent de son atelier. Le plus célèbre d’entre eux, Hans Memling, laisse une importante production ou la virtuosité technique l’emporte sur le caractère sous-jacent de ses sujets, contrairement à van Eyck.

Mais le plus énigmatique des peintres de la renaissance flamande reste sans aucun doute Jérôme Bosch dont une grande partie de son oeuvre est constituée d’images hors du commun dans lesquelles l’imagination débordante du peintre vient se mélanger à un langage métaphorique, mystérieux et occulte. Marqué par le contexte d’austérité religieuse qui marque les régions les plus au nord de la Hollande, il exprime un sentiment de piété personnelle au travers d’une critique acerbe de son époque et de ses contemporains. Son style particulier influencera au siècle suivant des peintres tels que Bruegel l’ancien 17