Guernica

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Sni* to vieu Guernica de Pablo Picasso 1 « L’AUTEUR DE L’OE Pablo Ruiz Picasso e 1881. Peintre, graveur, scul ne le 25 octobre Ile à paris, en 1904. Il est mort à Mougins (Alpes Maritimes) le 8 avril 1973. 20/LA NA URE DE L’OEUVRE Guernica est une huile sur toile. Aux dimensions imposantes : 3,51m x 7,82m Consewée, aujourd’hui au centre d’art moderne de la reine Sofia, à Madrid. 30/DATE ET LIEU DE REALISATION DE L’OEUVRE En janvier 1937, il reçoit la commande d’une peinture murale par le gouvernement républicain espagnol pour l’exposition internationale à Paris.

Il loue un nouvel atelier, 7 rue des grands Augustins à Paris. DE L’OEUVRE Guernica, État V. Les différentes étapes de l’œuvre (50 études préparatoires) sont connue grâce aux photographies de Dora Maar, compagne de Picasso. Dans Guernica, Picasso a limité sa palette ai noir, blanc et gris. Ces couleurs évoquent les gros titre, la typographie et les photos d’un journal. Les formes sont plates et simplifiées comme sur affiche. En multipliant les points de vue, Picasso semble fractionner l’espace, tout en le restituant dans sa tridimensionnalité.

Le format horizontal du tableau le présente tout d’abord comme une frise. Pourtant la composition est triangle, dont la base occupe la quasi totalité de la largeur du tableau, la torche en constituant le sommet. La partie gauche est occupée par le taureau et la femme ? l’enfant. Accroupie par terre, le buste dénudé, cette femme tient son enfant mort dans ses bras. Le visage est renversé, tourné vers le haut. La mère hurle sa douleur. Ses narines ses yeux ressemble ? des larmes.

Derrière la mère à l’enfant, se dresse, dans une immobilité enagante, un taureaux. Il rentre dans l’image de gauche à droite mais tourne violemment la tête dans l’autre sens. Ses yeux de face fixent le spectateur ; son profit attire le regard vers une queue enroulée, telle une spirale de fumée. La partie centrale est consacrée au cheval blessé et à la porteuse de lumière. Sous l’ampoule électriqu PAG » OF d partie centrale est consacrée au cheval blessé et à la porteuse de lumière. Sous l’ampoule électrique un cheval se tord de douleur.

Son corps est transpercé par une lance dont la pointe ressort de son flanc. De sa bouche ouverte, vue en contre-plongée, pointe une langue acérée suggérant un cri perçant. En bas à droite du cheval, une femme se traine péniblement un genou à terre. Comme écrasée sous le poids d’un fardeau elle releve la tête dans une attitude implorante. Elle paraît blessé. Au dessus apparaît une énigmatique porteuse de lumière dont on n’aperçoit que le buste de l’autre coté de la fenêtre. Vient-elle de l’extérieur ou de l’intérieur ?

La tête blanche, comme aspirée, entre furieusement dans l’image, étirée par un long bras droit tendant une torche. La partie de droite est occupée par la femme en péri Elle lève les bras, désespérée, suppliante. Son corps n’est pas visible. Elle est entourée d’écailles, évoquant les flammes d’un incendie. Au dessus de sa tête, un carré blanc qui ressemble à une petite fenêtre. Elle cherche à l’atteindre, mais n’y parvient pas. Elle est en train de tomber. espagnol et le taureau, la brutalité, l’humanité avec sa violence qui risque de se déchainer d’un moment à l’autre.

Sous une forme allégorique, Guernica se révèle être une einture d’histoire qui nous parle d’un événement précis, le bombardement d’une petite ville basque, en 1937. Mais Guernica évoque aussi toutes les guerres, passées et a venir. Dans Guernica, l’homme est excentre : aucun cavalier n’accompagne le cheval. Picasso semble, dêtre posé la même question que son compatriote, Francisco Goya : L’homme est-il devenu une bête ? Le tableau de Goya, Les exécutions du 3 mai 1808 a inspiré Picasso. Dans le Tres de Mayo, le double éclairage le fascine.

La lumière diffuse et fantomatique de la nuit et celle, précise et rutale, du faisceau projeté par les assassins déchirant l’obscurité de la nuit. De même le tableau du Douanier Rousseau « La guerre » a inspiré Picasso. On y voit une cavalière furieuse brandissant dans une main une épée, et dans l’autre une torche. Elle survole avec son cheval noir charnier. Membre du parti communiste en 1944 Picasso dénonce les camps de concentration avec Le charnier, huile sur toile, peinte de 1944 à 1948. En 1949, sa colombe du congrès des partisans de la paix fait le tour du monde. Picasso est bien un artiste engagé.