greffe du coeur
ntroduction : Dans notre exposé nous allons vous parler de la greffe du cœur, avec les premières greffes puis la compatibilité du donneur et du receveur, la greffe, le rejet du cœur implanté, quelques chiffres et du cœur artificiel et aussi de la réanimation d’un cœur mort ? l’état expérimentale et pour finir le coût d’une transplantation. Qu’est-ce qu’une greffe de cœur ? C’est une intervention chirurgicale consistant à remplacer un cœur malade par un cœur sain, prélevé sur un donneur. La durée de vie après une greffe dure en moyenne une dizaine d’années. Pourquoi une greffe du cœur
L’essor de ces greffes est limité par la pénurie de greffons disponibles. En effet, de greffons en bon é quelques chiffres po greffons: En 2012, ? greffe et seulement Swip next page agile et le nombre besoins. Voici a pénurie de attendent une personnes sont mortes alors qu’elles étaient sur la liste d’attente. II ya 1 chance sur 2 de faire un rejet dans la première année après la greffe. L’insuffisance cardiaque justifiant l’inscription sur la liste d’attente pour la transplantation étaient liés à : Un infarctus dans 35/100 des cas, une maladie du muscle cardiaque dans 40/100 des cas,
Une anomalie des valves cardiaques dans 15/100 des cas, Une deuxième transplantation dans 10/1 Sv. ‘ipe to 10/1 des cas. Première greffe du cœur Le 3 décembre 1967, une greffe du cœur est effectuée pour la première fois au monde. L’événement se produit à l’hôpital Groote Schur du Cap (Afrique du Sud). Du jour au lendemain, le professeur Chris Barnard (45 ans) devient mondialement célèbre. Ce chirurgien brillant, s’est formé aux États-Unis avant de rentrer exercer dans son pays. Son patient, Louis Washkansky, qui a reçu le cœur d’une jeune femme, ne survit cependant que 18 jours à l’opération.
Il succombe à une simple infection pulmonaire suite ? l’affaiblissement de ses défenses immunitaires. Compatibilité entre donneur et receveur: L’organe greffé doit être compatible avec le receveur sur plusieurs points : Tout d’abord l’organe greffé doit correspondre anatomiquement au patient. Le volume de l’organe greffé doit être égal ou inférieur à celui retiré. La compatibilité immunologique entre l’organe transplanté et le receveur est souhaitable. Cela permet de limiter les risques de rejet du greffon. Le receveur doit être au moins du même groupe sanguin que le onneur.
Technique de greffe du cœUr : Le prélèvement et la greffe sont réalisés par deux équipes chirurgicales différentes, la plupart du temps dans des lieux différents, et coordonnés par une troisième équipe. Le cœur est prélevé au bloc opératoire sur des personnes en état de mort encéphalique mais dont les fonctions respiratoires et circulatoires sont maintenues artificiellement. A la différence des reins ou du foie, un cœur est rarement prélevé chez un donneur de plus de 60 ans. Un bilan est r 2 ou du foie, un cœur est rarement prélevé chez un donneur de lus de 60 ans. n bilan est réalisé pour déterminer le groupe sanguin, évaluer l’état du cœur et vérifier l’absence d’infections transmissibles décelables. Une fois prélevé le cœUr est conservé dans un liquide à 40C au sein d’un container stérile, Jusqu’à la greffe. Premièrement le cœur malade bat normalement avant l’opération chirurgicale. Ensuite, le chirurgien relie la circulation sanguine du patient à une machine externe qui remplace le cœur et les poumons durant toute l’intervention (circulation extracorporelle).
La troisième étape consiste à retirer le cœur alade du patient en sectionnant les gros vaisseaux (Aorte, artère pulmonaire, veine cave). Le chirurgien ne doit laisser que la partie supérieure de l’oreillette gauche (liaison avec les 4 artères pulmonaires). Le chirurgien vérifie alors l’état du cœur sain, si les vaisseaux sont bien dégagés. Dernière étape, le chirurgien insère dans la cage thoracique du patient le cœur sain. II doit effectuer toutes les sutures des gros vaisseaux. Le cœur transplanté n’est plus relié aux nerfs vague et sympathique, il n’y aura plus d’autorégulation.
Le cœur battra à une allure constante de 100 batt/min. Il ne reste plus qu’à espérer le non rejet du cœur. Pour limiter les risques de rejet le transplanté devra pendant tout le reste de sa vie prendre des traitements immunosuppresseurs. Qu’est ce que les traitements immunosuppresseurs ? Les médicaments immunosuppresseurs : c’est la suppression médicale du système immunitaire. Elle est généralement réalisée p 3 immunosuppresseurs : c’est la suppression médicale du système immunitaire. Elle est généralement réalisée pour empêcher le corps de rejeter une greffe d’organe.
Rejet d’un cœUr transplanté Quand un organe est greffé, le système immunitaire du receveur a probablement le reconnaître comme un tissu étranger et l’attaquer. La destruction de l’organe va, si elle n’est pas traitée, conduire au décès du receveur. Il y a deux sortes de rejets : Le rejet aigu : C’est un passage quasiment obligé, car la compatibilité parfaite n’existe pas entre deux personnes différentes, sauf s’il s’agit de vrais jumeaux. Spontanément, après la première semaine, plusieurs rejets vont se développer, qui vont aboutir à un dysfonctionnement de l’organe.
Ce problème est prévenu et traité le mieux possible par le traitement immunosuppresseur à VIe, à doses importantes, omprenant en particulier des corticoïdes et un médicament anti- rejet, la ciclosporine, qui a beaucoup fait progresser la tolérance des greffes. Le rejet chronique : Il est l’aboutissement logique de la répétition d’accès aigus, au bout d’un nombre variable d’années, qui se comptent plutôt en dizaines d’années grâce au traitement immunosuppresseur. Le rejet se manifeste par une détérioration fonctionnelle progressive du greffon, jusqu’à sa destruction totale.
Le but du traitement est de rendre ce rejet le plus tardif possible. Un traitement immunosuppresseur puissant est donc ndispensable pour prévenir le rejet. Pendant les six premiers mois ou la première année, periode durant laquelle le risque de rejet aig 4 six premiers mois ou la première année, période durant laquelle le risque de rejet aigu est maximal, il s’appuie généralement sur trois médicaments. Ensuite, le traitement est diminué, en fonction des bilans, pour essayer de trouver la dose minimale efficace.
En effet, en altérant les défenses Immunitaires, les immunosuppresseurs augmentent le risque d’infection et, ? plus long terme, de cancer. Il est donc lui-même à l’origine d’une ortalité importante : rejets et infections sont responsables, chacun, de 30 % environ des décès survenant chez les personnes ayant eu une transplantation cardiaque. Le cœur artificiel Comme le cœUr il comprend deux ventricules (droite et gauche) et quatre valves. Chaque année la liste d’attente s’allonge. Le cœur artificiel semble donc être une bonne solution aux manques de greffons de cœur.
Mais certaines caractéristiques devraient être améliorées pour rendre le cœur artificiel aussi performant qu’un greffon. Notamment, sa durée de vie n’est que de 5 ans alors qu’un reffon de cœur dure en moyenne une dizaine d’année. La technique de greffe est la même qu’avec un cœur naturel. Première greffe du cœur artificiel 1969, le docteur Denton Cooley pose le premier cœur artificiel total (au Texas Heart Institut de Houston) sur un patient mourant à qui l’on ne trouvait pas de cœur humain d’un donneur.
Le cœur était un cœur artificiel à l’étape expérimental, ce dispositif très lourd (c S d’un donneur. Le cœur était un cœur artificiel à fétape expérimental, ce dispositif très lourd (compresseur de 250 kg) fonctionnait à commande pneumatique. Il était composé de deux prothèses ventriculaires en plastique. Après 64 heures, le cœUr artificiel fut retiré et remplacé par un cœur humain d’un donneur. Mais ceci s’avéra être une mauvaise décision car 32 heures après la transplantation, le patient décéda.
Plus tard l’on comprit que eétait dû à une infection pulmonaire aigue certainement aggravée par des médicaments immunosuppresseurs. La réanimation d’un cœur mort à l’état expérimental Des biologistes américains ont mis au point une autre technique pour l’instant d’un point de vue expérimentale. L’expérience e déroule avec un cœur de rat mort car son anatomie est relativement comparable à celle du cœur humain. La première étape consiste à prélevé le cœur d’un rat mort pour le placer dans un appareil de décellularisation.
On enlève toutes les cellules pour ne garder que la matrice du cœur donc il n’y a plus de cellules vivantes. Dans un second temps, on isole des cellules vivantes d’un autre rat au cœur malade pour qu’elles se développent et qu’elles donnent des cellules de muscles cardiaques. La prochaine étape consiste à placer la structure dans un bioréacteur c’est-à-dire un appareil qui simule l’environnement aturel d’un cœur en développement. Quatre jours plus tard, la matrice issue d’un cadavre de rat est maintenant repeuplée entièrement de cellules vivantes.
On lui administre un choc électrique comme après une crise cardiaque. On voit alo vivantes. On lui administre un choc électrique comme après une crise cardiaque. On voit alors le cœur battre par lui-même. On pourrait alors opérer le rat au cœur malade pour lui transplanté son nouveau cœUr sain. Si cela marche on pourrait faire de même avec le cœur humain. Avec le nouveau cœur, il n’y aurait apparemment aucun problème e compatibilité et de fonctionnement étant donné que le cœur est recréé à partir des cellules souches du patient.
Cette méthode représente donc un grand espoir pour l’avenir. Coût d’une transplantation cardiaque Etant donné que le don d’organe est un acte bénévole c’est-à- dire que celui qui donne un organe ne reçoit pas d’argent, on pourrait penser que le coût d’une transplantation cardiaque est alors réduit, or ce n’est pas le cas. Tout d’abord les patients en attente d’un greffon doivent être à tout moment prêts pour une possible intervention. Ces patients sont alors maintenus ? l’hôpital prêt à être greffés.
Ces frais d’hospltalisation coûtent très chers. De plus, le donneur d’organe ne se trouve pas forcément sur le lieu d’attente de greffe, il faut alors acheminer le greffon le plus vite possible (délai de quelques heures maximum). Tous les transports peuvent être utilisés (TGV, Hélicoptère, SAMU Le coût du transport se rajoute au reste. En moyenne le coût total d’une transplantation cardiaque (transport, frais d’hospitalisation du patient, et opération chirurgicale) s’élève à 268 000 € remboursé par les assurances.