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essay A+

Nombreux ouvrages de méthodologie. Voir notamment Saly, Hincker et alii, Le commentaire de document en histoire, Armand Colin 1995 dont je me suis servi pour cette fiche. Introduction Le commentaire de document ne doit pas être confondu avec l’explication de texte ou le commentaire composé en français. La méthode est différente, le résultat final aussi. e but du commentaire de document est de placer l’étudiant dans une position proche de celle de la recherche historique. C’est un des apprentissages fondamentaux nécessaires au « métier » d’historien.

Dans les étudiant un docume L’étudiant est confro sources de seconde ? la manière d’un en vo or 10 to vieu de l’histoire ; en e : texte, image, faut l’interroger , interroger un document commence toujours par un questionnement. Expliquer, critiquer, exposer Ce sont les trois fondements du commentaire de document historique – Expliquer : ce qui est obscur, ce qui aide à une meilleure compréhension, rendre le texte plus clair et plus riche. Expliquer la terminologie (mots vieillis, langage spécialisé… , le contenu historique de l’information (donner le sens d’une date, d’un événement… auquel le texte fait allusion) Critiquer : passer au crible les renseignements fournis par le ocument pour ne conserver que ce qui est utile, hiérarchiser l’information du secondaire à l’essentiel, exercer une sélection (un renseign renseignement faux trouvé dans un texte peut être plus significatif qu’une indication juste mais anecdotique). – Exposer : transmettre les résultats de l’explication et de la critique. Le correcteur n’est pas supposé connaitre la question.

Comme tout exercice, le commentaire de document doit être pratiqué, mais un seul document dans l’année ne suffit pas, il faut évidemment suivre les explications faites pas vos camarades ou par le professeur, ce qui implique d’avoir lu les textes ou bservé les documents avant le TD ! Vous devez impérativement apprendre à travailler sans l’aiguillon de la note finale. Vous n’êtes plus au lycée. On ne vous demande pas seulement d’apprendre de l’histoire, mais de formuler des hypothèses, de vous interroger, de comparer des points de vues…

On ne vous reprochera pas de ne pas connaître la réponse à une question posée par un texte, en revanche, vous serez sanctionné si vous êtes incapable de voir ce qui pose un problème et surtout si vous êtes incapable de chercher la réponse. Il Plan d’un commentaire Le plan d’un commentaire de document est très différent de elui d’une dissertation. Il est divisé en deux grandes partie : la présentation du document (qui fait selon les cas de un quart ? un tiers du devoir) et le commentaire proprement dit (lui-même subdivisé en autant de sous-parties que cela s’avère nécessaire).

La présentation : elle n’est pas une introduction de dissertation. Dans une introduction, on introduit à une problématique générale, dans une présentation de document, on présente un document particulier La présentat 10 dans une présentation de document, on présente un document particulier La présentation doit comprendre impérativement les sous-parties uivantes : Nature du document, auteur, contexte historique, description/ analyse, présentation du plan du commentaire Faire court et descriptif. ?viter les formules « brillantes », donner les éléments d’identification : nature, auteur, date, destinataire etc. Attention, il ne s’agit pas d’une « grille », si un des éléments de l’identification manque, il ne sert à rien d’en faire état. Attention ! ne pas déflorer le sujet dans la présentation ! jamais de citation du texte ! ou alors une expression tout au plus. La présentation doit être bien détachée du reste du devoir : habituez-vous ? sauter deux ou trois lignes.

Le commentaire : les sous-parties s’articulent autour des deux, trois ou quatre idées principales du texte qui correspondent eux- mêmes aux grandes questions abordées par le document. La conclusion : elle doit être courte (5 ou 6 lignes maximum), elle ne doit pas répondre aux questions dégagées dans l’introduction comme dans une dissertation, mais elle dot dégager ce qui fait l’intérêt du texte et éventuellement « ouvrir » sur une problématique générale ou sur une période postérieure à celle du texte. III Qu’est-ce qu’un commentaire de document ?

Qu’est-ce que le commentaire de document n’est pas ? Les deux ennemis majeurs : la dissertation à propos d’un document et la paraphrase La paraphrase consiste à répéter, en plus mal, ce que dit le texte. pas ou peu d’explication, de mise en perspective etc. La dissertation consiste à di que dit le texte. Pas ou peu d’explication, de mise en perspective La dissertation consiste à divaguer sur un sujet qui semble proche de celui du document. par exemple devant un texte du Pape sur la déclaration des droits de l’homme de 1789, faire un développement de deux pages sur la Révolution française et l’ Église.

Attention, les explications sur le contexte du document oivent impérativement se trouver dans la présentation ! Il est impensable de lire des commentaires de documents où l’on commence à parler réellement du document au bout de deux pages parce que les deux premières ont été consacrée à un développement de type dissertatlon sur un sujet proche de celui du texte. Les questions capitales qu’il convient de se poser : de quoi parle le document ? quelles questions pose l’auteur ? quels sont les deux ou trois grands thèmes abordés par le document ? uelles articulations ? quel mouvement dans la pensée ? IV Comment réunir les matériaux ? 1. Principes généraux La situation est celle d’une fiction de recherche. On se place en apprenti par rapport à la matière du document. Par ailleurs, on se place en position de pseudo contemporain du document. Il ne faut utiliser les éléments d’information postérieurs au texte qu’avec une très grande parcimonie. Cest en conclusion que l’on peut se permettre quelques réflexions sur les événements postérieurs au document.

Exemple : Un commentaire d’un texte Louis XIV sur les protestants en 1 661 n’est pas censé parler avant la conclusion de la révocation de l’édit de Nantes qui intervient en 1685. 2. Lire le document 0 onclusion de la révocation de l’édit de Nantes qui intervient en 1 685. a) Aborder le document, les éléments d’identification tâche immédiate : numéroter les lignes du texte (ne pas compter les intertitres ajoutés par le compilateur de la source), repérer les coupures (nécessaire pour déterminer s’il s’agit d’un extrait, d’un passage etc. la première lecture : repérer les éléments d’identification, identifier le texte. trois types d’éléments d’identification : éléments fournis dans la présentation du document, éléments observables dans le document lui-même, les connaissances de l’étudiant sur le ontexte, le document ou l’auteur lui-même. Le titre : est-ce celui du document lui-même ou est-il postérieur ? Attention : en général, le document a reçu un titre postérieur. Ne pas se laisser enfermer dans sa réflexion par le titre indiqué.

Le titre original a parfois peu d’intérêt : un article de journal au XVIIIe siècle s’appelle souvent « Nouvelles » sans plus de précision. Le document peut avoir reçu un titre postérieur qui s’est imposé dans l’usage malgré le fait qu’il puisse induire en erreur : ex. le décret de la Convention qui met la Terreur à l’ordre du jour en 1793. Nature du document : il doit être expressément précisé, ex. « le document proposé est un extrait de discours’. Le type de document est essentiel pour comprendre la contextualité car il induit la destination et l’objectif du document.

Préciser si le document est entier. Attention aux termes ! un édit (objet politique précis) n’est pas une lettre objet unique, par ex. nomination PAGF s 0 termes ! un édit (objet politique précis) n’est pas une lettre (objet unique, par ex. nomination d’une personne) ou une « ordonnance » (texte organique très général), un arrêt du parlement n’est pas identique à une « remontrance ». ne « encyclique » (texte doctrinal) n’est pas un « bref’ (réponse à une lettre « privée »). un « bill » (projet de loi) n’est pas un ‘iacti’ (texte adopté).

L’identification de la nature du document est capitale pour comprendre son but : un texte anonyme est forcément plus virulent qu’un texte public. L’identification doit donc amener à des réflexions sur la fiabilité du document ou sur son impact. Attention à l’hyper-critique ! Ce n’est pas parce qu’un auteur est impliqué dans les événements qu’il raconte que son témoignage ne vaut rien. Ne pas confondre les documents produits des documents rimitifs reproduits : un graphique n’est pas un document direct. La perspective avec laquelle il a été construit peut être elle-même productrice de sens.

En présence d’un quasi-document, l’étudiant doit montrer qu’il comprend le caractère construit du document, la technique de construction et son objectif. Un exemple : les courbes de prix du blé à l’époque moderne sont basées sur des documents appelés « mercuriales » rédigés par les autorités royales de surveillance des marchés. Ces courbes sont utilisées par les historiens pour servir d’étalon du pouvoir d’achat car on sait que a plus grande partie du budget moyen d’un Français de cette époque est consacré à l’achat du pain.

L’auteur auteur identifié, donner des précisions nécessaires à la compréhension du text 6 0 pain. auteur identifié, donner des préclsions nécessaires à la compréhension du texte, ne pas recopier bêtement des pages d’encyclopédie. Si l’auteur est très connu, on évite d’en « faire des tonnes ». On se contente alors de donner les éléments biographiques importants à la date du texte. Par exemple, la présentation d’une lettre de Bonaparte de 1796 ne parlera pas de a carrière ultérieure du général corse, mais plutôt de sa situation au moment du document.

Cas de l’auteur collectif : ex. l’Assemblée nationale dans le cas d’un texte de loi. Cas complexe, car parfois un texte de 101 est l’œuvre d’une seule personne ou bien d’un groupe. Par exemple, la loi Le Chapelier qui interdit les coalitions ouvrières et les pétitions en nom collectif n’a pas été « inventé » par Le Chapelier, mais il en a pris la responsabilité politique. Précisez également le destinataire s’il y en a un, car tout document ne peut être compris sans savoir à quel public il s’adresse. L’absence d’auteur peut-être porteuse de sens : ex. ‘un pamphlet pornographique sous l’Ancien Régime, forcément anonyme. La date Attention ne pas confondre la date de parution du recueil est celui du document ! Quand elle n’est pas spécifiée, elle peut être approchée par les éléments contextuels contenus dans le document lui-même. Un document qui fait référence à un évenement ne peut pas être anterieur à celui-ci. Le point le plus important concerne le décalage entre la date d’un document et les faits rapportés. Ex. typique, les mémoires des acteurs de la Révolution française : ils paraissent vers 1830, on a 7 0