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LES FEMMES AU 18EME SIECLE or 19 Sni* to View régime règne, il y avait 4 types d’inégalité: Inégalité dans la répartition des richesses (les paysans sont pauvres tandis que la noblesse et la bourgeoisie sont riches) Inégalité entre les différentes couches soclales ( Noblesse et clergé, classes privilégiées ont le pouvoir tandis que le Tiers Etat (bourgeois et peuple n’y a pas accès) Inégalité entre Paris et la province ( Paris/centre urbain culturel se sent supérieur à la province campagnarde) Inégalité entre l’homme et la femme ( l’homme a le pouvoir absolu sur sa femme et ses filles)

Avant la Révolution, la France de l’Ancien Régime était composée des trois fameux ordres : la noblesse, le clergé et le tiers-état: 1 . la noblesse comprend un et demi million d’indlvidus 2. le c ergé comprend 150,000 individus 3. le tiers-état (les bourgeois et les paysans) comprend 24 millions et demi individus qui restent. Commençons par la haute aristocratie, celle de la Cour. Dès son plus jeune âge, la petite fille, dont la mère s’occupait peu, devait apprendre à se tenir en société, selon des règles très strictes et codifiées, répondant à ce que l’on appelle ‘étiquette.

L’enfant n’existait pas puisqu’elle devait se comporter comme une adulte, avoir la même façon de marcher, danser, saluer et sourire. Cela était même poussé jusqu’à l’apparence physique : maquillée et poudrée, sa tenue vestimentaire e aussi en tous points comparable à celle d’une femme. Une fois la petite enfance passée, la fillette était envoyée dans un couvent où elle recevait une instructlon relativement basique, comme lire, écrire et la musique. E couvent où elle recevait une instruction relativement basique, comme lire, écrire et la musique. Elle n’en sortait qu’à l’âge de eize ans environ, pour se marier.

Dans cette haute société, la motivation du mariage n’était pas l’amour, mais fintérêt de deux familles. On n’hésitait pas à marier une jeune fille avec un homme malade ou vieux… Ces mariages donnaient généralement peu d’enfants. Aristocrates coiffées à la « Belle-poule », coiffure mise à la mode par la reine Marie-Antoinette Malgré tout ces femmes étaient généralement très ouvertes aux pensées nouvelles qu’elles tentaient de mettre en pratique et c’est grâce à elles que les idées, telles que celles des umières, se sont implantés dans les mœurs.

Par ailleurs, le XVIIIe siècle a vu l’apparition de salons, presque exclusivement tenus par des femmes de la noblesse et de la haute bourgeolsle, à paris tout comme en provlnce. Ces réunions mondaines et intellectuelles, où sont invités et protégés philosophes, artistes et écrivains ouverts aux idées inédites, sont de véritables vecteurs de diffusion culturelle. Les femmes appartenant à cette noblesse et cette bourgeoisie ont un made de vie relativement semblable.

Petites, elles sont élevées par leur mère qui leur enseignent les préceptes de la Bible, leur apprend à lire et les préparent à une vie de vertu et e maternité. puis, vers l’âge de onze ans, on les envoie, tout comme leurs compagnes de la haute aristocratie, au couvent où elles reçoivent une instruction assez sommaire : religion, lecture (d’ouvrages pieux), écriture, calcul et couture. La instruction assez sommaire : religion, lecture (d’ouvrages pieux), écriture, calcul et couture. La finalité de l’éducation est le mariage.

Les paysannes et les femmes de condition pauvre ont peu de points communs avec celles de la haute société ou de la bourgeoisie. Dans les campagnes, on sait que la vie des paysannes est éreintante. Soumise aux travaux pénibles des hamps et d’entretien de la ferme, elles sont usées par le labeur. En ville, on trouve toutes sortes de boutiquières, des libraires, des boulangères, des quincaillères, des vendeuses… Sur les marchés, ce sont encore les femmes qui vantent la qualité de leur pain, de leurs gâteaux, de leur viande ou de leurs chapeaux…

Ces emplois ne leur assurent pas une quelconque indépendance. En effet, si les femmes travaillent, c’est surtout pour aider leur époux.. Les épouses représentent une main-d’œuvre gratuite et efficace. Paysanne sous l’Ancien Régime Malgré tout, il existe des points communs à toutes ces femmes, eu importe leur catégorie sociale : Nobles ou roturières, ce dernier se définit par le mariage. En dehors de lui, elles ne sont rien, n’existent pas.

Et quand elles sont mariées, elles n’ont toujours pas d’identité propre, elles se définissent par rapport à leur époux. Cet état est la cause des pertes de droits : ncapacité à transmettre leur nom, qu’elles perdent d’ailleurs quand elles se marient. Elles ne peuvent bénéficier du droit d’ainesse. Leur dot ne leur appartient pas : c’est leur mari qui la gère. La Révolution suscite en elles tout comme po appartient pas : c’est leur mari qui la gère. La Révolution suscite en elles, tout comme pour les hommes, des émotions nouvelles.

Le statut de « citoyenne le sentiment d’appartenance à une nation et la volonté de bousculer l’ordre établi vont les pousser à une participation active et massive aux évenements. Elles sont aussi à l’origine de certains grands événements. La marche des femmes du 5 et 6 octobre 1789, a eu une grande importance. Louis XVI s’installe a Paris, et il ne reviendra jamais ? Versailles. Autre moyen de participation : l’implication au sein de sociétés et clubs politisés. Dans la Révolution Française, au sein du groupe des sans- ulottes, les femmes ont joué un role.

Le 6 mars 1792 pauline Léon à la tête d’un groupe appelé  » les Républicaines révolutionnaires » dépose à l’Assemblée Législative une pétition signée par 300 femmes et réclamant le « droit qu’a tout individu de pourvoir à la défense de sa vie et de sa liberté b. En somme, elle demande le droit à posséder des armes et à s’entraîner au tir. Avant la Révolution, les femmes sont d’éternelles mineures, passant de la tutelle d’un père à celle de leur mari ou en cas de décès d’un homme de la famille, Les femmes ont joué un rôle im ortant mais méconnu pendant a Révolution.

Elles se sont avoir des droits, être les PAGF s OF lg être suspect, car ils sont à la fois juge et partie.  » « Nous sommes remplis de préjugés. De tous les préjugés, on n’en a point remarqué de plus propre que celui qu’on a communément sur l’inégalité des deux sexes « L’esprit n’a pas de sexe ‘ En 1789, lors des débats sur les conditions de formation des assemblées primaires, la question du droit de vote des femmes n’est même pas soulevée à l’Assemblée Constituante. Elles étaient naturellement évincées des droits civiques, sous le poids es préjugés sur la nature des femmes.

Diderot, dans son essai de 1772 Sur les Femmes, note que l’exaltation de la beauté féminine et la célébration du sentiment amoureux ne sont que l’envers de l’enfermement de la femme dans son infériorité physique. Les femmes ne sont pas considérées comme de vrais individus pour les hommes du XVIIIème siècle. Elles devaient se contenter d’une activité domestique, extérieure à la société civile, et sont donc considérées comme des mères ou ménagères. Elles étaient loin des fonctions sociales. Apres la Révolution,en tant que ujet autonome, elles partici ent directement à la souveraineté politique.

PAGF lg (A Vindication of the Rights afWoman, 1792). Les salons sont des lieux de diffusion de la culture. La liberté d’expression apparait, ainsi que la notion d’égalité. Ils permettent aux encyclopédistes de faire passer leurs idées. Réunion de personnalités des lettres, des arts et de la politique qui particulierement au XVIIeme et XVIIIeme siècle se tenait chez une femme distinguée. (Les salons eurent une influence capital au XVIIIeme siècle sur la diffusion des idées philosophiques. )(Le Petit Larousse Illustré) Le phénomène des salons commence à la fin du XVIIème siècle, dans un contexte prospère.

On s’adonne à l’art de la conversation, il s’agit là d’un phénomène parisien et plutôt français. Les salons sont tenus essentiellement par des femmes, souvent issues de la bourgeoisie et ayant des connaissances (Madame du Deffand, Madame ambert, Claudine Guérin de Tencin, Marie-Thérèse Geoffrin, etc. ) Pour que son salon connaisse le succès, la maitresse du lieu doit s’attacher les services d’un philosophe qui lance les débats. Tenir un salon est l’une des activités les plus recherchées par les femmes, la qualité es invités témoigne de leur pouvoir d’attraction et la réputation du salon repose sur les invités.

Sciences Au siècle des Lumières, les femmes étaient exclues des sociétés savantes, des universités et des professions érudites. Les femmes éduquées étaient soit autodidactes, ou avaient eu des tuteurs ou l’éducation d’un père à l’esprit liberal. Des satiristes ont ridiculise les femmes scientifiques en les décrivant comme négligentes de leurs tâches domestiques. Par ridiculisé les femmes scientifiques en les décrivant comme négligentes de leurs tâches domestiques. Par exemple, Jean- Jacques Rousseau, dans Émile ou de l’éducation : « Ainsi toute l’éducation des femmes doit être relative aux hommes.

Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d’eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce, voilà les devoirs des femmes dans tous les temps et ce qu’on doit leur apprendre dès leur enfance. » Le XVIIIe siècle est un siècle de contradictions. Malgré leur volonté de lutter contre l’obscurantisme des siècles précédents, certains philosophes des lumières restent étroits d’esprit n ce qui concerne la condition de la femme et son accès ? l’éducation. Inégale physiquement, elle serait également inégale intellectuellement.

Après les inégalités face à l’écriture et face aux émotions vues précédemment, une autre inégalité est ? souligner : l’inégalité naturelle entre homme et femme. La femme était naturellement inférieure à l’homme puisque d’un point de vue religieux elle fut créée à partir de lui. Cette infériorité fut en quelque sorte le point de départ à la soumission de la femme à l’homme. Sans droit à l’éducation, certaines auront prouvé, par leur érudition à affronter la classe femmes, écrit en 1772, et Choderlos de Laclos avec son essai Des femmes et de leur éducation, paru en 1783.

Deux essais relativement en avance sur leur temps, plaignant les femmes et leur condition, reconnaissant leurs qualités et dénonçant les injustices dont elles sont les victimes. Mais ils n’étaient pas les seuls à s’être penchés sur le cas des femmes. En effet, Condorcet était un féministe chevronné malheureusement peu écouté. C’est dans les douleurs, au péril de sa vie, aux dépens de leurs charmes, et souvent au détriment de leur santé, qu’elles onnent naissance à des enfants. ] Il n’y a peut-être pas de joie comparable à celle de la mère qui voit son premier-né ; mais ce moment sera payé bien cher. [ ] L’âge avance ; la beauté passe ; arrivent les années de l’abandon, de l’humeur et de l’ennui. [ ] Qu’est-ce alors qu’une femme ? Négligée de son époux. délaissée de ses enfants, nulle dans la société, la dévotion est son unique et dernière ressource[361 . La condition de la femme du XVIIIe siècle vue par les philosophes des Lumières Le WIIle siècle est un siècle empli de contradictions.

Malgré leur volonté de lutter contre ‘obscurantisme des siècles précédents, certains philosophes des lumières restent étroits d’esprit, voire machistes en ce qui concerne la condition de la femme et son accès ? souligner : l’inégalité naturelle entre homme et femm précédemment, une autre inégalité est à souligner . rinégalité naturelle entre homme et femme. Choderlos de Laclos, P„ Les Liaisons dangereuses, Paris, Le Livre de poche Diderot, Sur les Femmes Œuvres complètes, Paris, Hermann Choderlos De Laclos, P. , Des Femmes et de leur éducation Œuvres complètes, Paris, La Pléiade Ibid. Ibid.

Ibid. Or, l’avancée de la condition féminine passe aussi par les hommes. Détenteurs de tous les droits civils et maritaux, ce sont eux qul dirigent et dominent, ce sont donc eux qui peuvent donner ou non le droit à leurs homologues féminins de se faire entendre. Parmi ces hommes, deux se distinguent par leurs essais respectifs : Denis Diderot et son essai Sur les femmes, écrit en 1772, et Choderlos de Laclos avec son essai Des femmes et de leur éducation, paru en 1783. Ibid. Ibid. Ibid. Duby, G. et Perrot, M. , Histoire des femmes en Occident, chap XVIe- XVIIIe siècle paris, Perrin (p. 376). Lancelin, A.