Fiche De Lecture Quand La Ville Se D Fait Donzelot 1
Fiche de Lecture réalisée par DEIS 6 Marjorie THEVENOT PROVILLE 12 mai 2013 Travail réalisé dans le cadre du cours « politiques de la ville » conduit par Mme Françoise MONCOMBLE Quand la ville se défait Quelle politique face à la crise des banlieues ? Editions du Seuil, ma or 12 Sni* to View L’Auteur : Jacques Donzelot est Français, né en 1943. Cest un historien du social et soc1010gue de l’urbain Il est Maître de Conférences en Science Politique. UFR de Sciences Juridiques Administratives et Politiques.
Université de Paris X Nanterre. Directeur du CEDOV (Centre d’Etudes, d’observation et de Documentation sur les Villes) depuis 1991 et directeur du CEPS (Centre d’Etudes des Politiques Sociales) depuis 1984. Conseiller scientifique au PUCA (Plan Urbanisme Construction et Architecture) centre de recherches du ministère de l’Equlpement. Membre du Comité de Rédaction de la revue « Esprit » depuis 1984. Directeur aux P. lJF. de la collection « La ville en débat ». 2008. animateur : essai sur la politique de la ville, Esprit, 1994. vec Catherine Mével et Anne Wyvekens, Faire société : la politique de la ville aux États-Unis et en France, Éditions du Seuil, oll. « La couleur des idées 2003. Quand la ville se défait : quelle politique face à la crise des banlieues Éditions du Seuil, 2006 ; éd. poche, coll. « Points essais 2008. Vers une citoyenneté urbaine : la ville et l’égalité des chances, Éditions de la rue d’Ulm, 2009. La ville à trois vitesses, Éditions de la Villette, 2009. (dir. ), À quoi sert la rénovation urbaine PUE coll. ? La ville en débat 2012 Présentation de l’ouvrage : « Quand la ville se défait » comporte trois Chapitres. Dans le premier, Jacques Donzelot classifie la violence des banlieues et xplique les trois phénomènes liés à la banlieue : la relégation, la périurbanisation et la gentrification. Dans le second, il explique les trois expressions qui caractérisent l’action de la politique de la ville : Développement social du quartier, Diversification sociale de sa population et Contractualisation. Dans le dernier chapitre, Jacques Donzelot expose sa propre vision/solution sur les problèmes des quartiers difficiles.
Une politique pour la ville qui vise à faciliter la mobilité plutôt qu’imposer la mixité, à élever la capacité de pouvoir des habitants t la dernière, a réunifier la ville en la démocratisant. Résumé : 1ère partie « La question urbaine » Question urbaine ou sociale Afin de définir les violences ui se déroulent en banlieue comme les questions urbaines ma stions sociales, l’auteur PAGF 12 en banlieue comme les questions urbaines mais pas des questions sociales, l’auteur explique la relation entre la ville et la banlieue.
La ville a été créée au Moyen Age, comme un endroit où l’on regroupe les richesses. Cétait donc logique qu’elle attirait les pauvres des campagnes proches ou lointaines. Ces nouveaux abitants, qui arrivent, sont logés à coté de la ville, et cela a construit la banlieue. Lorsque le territoire de la ville s’accroît avec le grandissement de la banlieue, elles deviennent un espace urbain. Donc, il convient de classifier les émeutes de banlieue en une question urbaine plutôt qu’une question sociale.
La protection des individus et la défense de la société Sans doute, le regroupement des pauvres au sein de la banlieue cause des problèmes d’insécurité. Afin de diminuer ces problèmes, à la fin de 19e siècle, la France s’essaie à deux alternatives . La première : « la protection social de l’individu » qui résulte de l’application de la technique assurantielle aux problèmes des travailleurs comme l’accident, la maladie, la vieillesse, etc. Ce qui permet à celui-ci d’être couvert contre ce risque. « la défense de la société contre l’individu » *Et la seconde qui protège la société contre les dangers, les criminalités et les maladies. Il y a une contradiction entre ces deux orientations, « la protection social de l’individu » accroissait les droits de l’individu et au contraire «la défense de la société contre l’individu » limitait la iberté de l’individu. Et la résolution de cette contradiction est vue par le logement social. Il offrit un espace confortable aux 19 résolution de cette contradiction est vue par le logement social.
Il offrit un espace confortable aux familles, cela améliore leur bien- être, donc diminue le risque d’exposition de leurs membres aux crimes et aux maladies. Le logement social, qui s’intitule « le grand ensemble a été la réponse proposée au début des années 50, pour sortir la souffrance de la ville qui ne peut pas accueillir tous les gens. En ffet, les habitations à loyer modéré (HLM) ne sont pas destinées aux pauvres mais pour les salariés et les familles qui n’arrivent pas à trouver un logement à la ville ancienne.
Cependant, quelques décennies plut tard « le grand ensemble » devient le symbole de la crise urbaine. La relégation Dès pannée 1970, les classes moyennes quittent le grand ensemble. Elles ont vécu le passage par là comme une première manière de goûter au confort moderne. Et elles s’offrent le même confort moderne en préférant payer le prix de Ihabitat individuel our se délester de ces contraintes collectives. Après leur départ, les HLM accueillent les pauvres, et parmi les pauvres, les majorités sont les populations immigrées.
Les familles françaises qui ont peur des frictions, de la proximité avec les immigrés et bien souvent partent aussi. On commence à parler de ces cités comme des lieux de relégation. En 1983, Jean-Marie Delarue a sorti un rapport célèbre « les zones urbaines défavorisées Cette expression souligne bien que la population dans ces quartiers est dans l’incapacité à obtenir un logement privé ou accéder à un ogement dans de meilleures conditions.
Donc les habitants de ces quarti 2 accéder à un logement dans de meilleures conditions. Donc les habitants de ces quartiers défavorisés sont condamnés à rester entre eux. La périurbanisation Elle est née sous la poussée de ceux qui quittent les grands ensembles à parti des années 70. Ils sont allés assouvir leur rêve de logement individuel associé à la nature, l’acces au travail, à l’école, aux loisirs et à disposition plusieurs véhicules.
Cette contrainte constitue le prix à payer pour disposer de l’accès ? ne meilleure école, à un meilleur collège surtout, où ron n’en retrouvera pas les nuisances et le découragement ostensible qui imprègnent l’établissement scolaire des cités relégation. Bref, la périurbanisation est le quartier où les classes moyennes sont allées se loger après avoir quitté le grand ensemble. La gentrification Les classes populaires, les petites classes moyennes qui quittent le grand ensemble et ne peuvent pas se loger à la périurbanisation remplacent les quartiers populaires des vieux centres.
Ces quartiers ne sont pas si mieux que celle-là. Cependant, grâce à la proximité des services de prestige, les habitants peuvent de rendre sans voiture et sans que l’un des deux parents sacrifie sa carrière pour l’éducation des enfants. La ville se défait La tripartition explique la raison de la crise à la banlieue. Car, elle classifie la société de bas en haut et fait éloigner les pauvres, dont la majorité est les habitants du grand ensemble. Dans ce cas, la jeunesse de ces quartiers ne voient pas leur avenir et expriment leur inquiétude en emeutes. Donc, on peut dire simplement que le problème n’est plus PAGF s 9