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d’Auschwitz est libér’ ar Sni* to À cause du désordre ne rentre à Turin qu’ fiche de lecture P Premium gy mamadou bassir-cisse anpena 21, 201 S 8 pages Fiche de lecture Primo Lévi est né à Turin, en 1919, d’une famille de juifs piémontais. II a effectué ses études de doctorat en chimie pendant les vingt années de pouvoir fasciste. Pendant l’été 1943, il rejoint un groupe de partigiani du mouvement Justice et Liberté dans la Vallée d’Aoste. Ce groupe, récemment créé, désarmé, manque de tout.
Quelques semaines plus tard, le 13 décembre 1 943, il est pris dans une opération de ratissage e la milice fasciste, et arrêté. Conduit au camp de Fossoli, interrogé, Primo avoue être » de race juive « , dans respoir que les fascistes l’enverraient dans un camp de concentration en Swipe to nex: page Italie, ou en prison. E déporté à Auschwitz. org is aux Allemands, et onowitz, Le camp ues en janvier 1945. derrière. Primo la crainte qu’un seul des ses souvenirs puisse tre oubli il publie Se questo è un uamo, Si c’est un homme (1947) qui décrit son année de captivité à Auschwitz.
Le livre est bien accueilli par la critique, mais ne se vend pas. Primo abandonne alors avec son activité professionnelle pour se consacrer complètement à sa profession de chimiste. Einaudi publie en 1956 Se questo è un uomo alors ne cesse d’être réimprimé et traduit. Reconnu, bien tard, comme le plus grand écrivain italien contemporain, Primo Lévi se suicide dans sa maison de Turin le 11 avril 1987. Se questo è un uomo, de son titre français Si c’est un homme, est le récit de Primo evi, écrivain et ingénieur juif italien, qui nous y raconte l’expérience atroce de sa déportation.
Le récit a été écrit entre la fin de l’année 1945 et le début de 947, date à laquelle il est difficilement publié (les éditeurs n’en voulaient pas) et passe d’abord inaperçu. En 1963, la publication de La Trêve fait connaître Primo Levi et assure une immense diffusion à son œuvre. Si c’est un homme reste aujourd’hui encore l’œuvre la plus marquante et la plus célèbre de ce que fon appelle la littérature de la Shoah. Le Chapitre 1 et 2 décrivent un juif italien âgé de 24 ans, Primo Levi qui est arrêté en 1943, le 13 décembre, avec un groupe de résistants, Giustizia e Libertà.
Il est interné à Fossoli, puis déporté ? Aushwitz en février 1944, avec 650 autres Juifs italiens. Le voyage est terrible, puisque les déportés sont entassés dans des wagons. Après une première sélection au camp, il est choisi pour travailler à Buna-Monowitz, tandis que les plus faibles partent pour la chambre à gaz Après un transfert en camion, les prisonniers sont déshabillés, rasés et lavés. On leur retire toute individualité en leur tatouant un numéro. Primo découvre le règlement du camp et le fonctionnement du travail, des privations, des groupes de prisonniers. Le camp est un univers inhumain et cruel.
Dans le chapitre 3 et 4, Primo décrit son affectation au block 30 et son adaptation au fonctionnement du « Lager qui réunit des prisonniers de multiples block 30 et son adaptation au fonctionnement du « Lager qui réunit des prisonniers de multiples nationalités, ce qui rend difficiles les échanges. Primo Levi perd la notion du temps. Se laver est une épreuve quasi impossible, mais pour Levi, c’est une nécessité pour conserver son humanité. Quant à la nourriture, elle est si rare que le pain est une véritable monnaie. Primo rencontre un « vieux » déporté, Steinlauf, qui lui apprend uelques règles.
Le travail est épuisant, et une blessure lui fait découvrir une infirmerie tout aussi atroce. Dans une baraque de repos, il entend parler pour la première fois des sélections, des chambres et des fours. Dans les chapitres 5 et 6, primo Levi sort du KB (le bloc soignant), et rejoint son ami Alberto au block 45. La période qui suit est terrible ; le déporté nous raconte ses nuits entrecoupées de cauchemars, la difficulté à dormir, à sortir pour uriner. Il rêve du supplice de Tantale et de nourriture inaccessible, de personnes qui ne l’entendent pas.
Paradoxalement, les réveils sont tout aussi douloureux. Malgré la fin de Ihiver, la famine se fait de plus en plus pénible. Comme l’écrit Levi, « nous sommes la faim Mais le soleil réduit la sensation de frold, et un vol de soupe permet aux prisonniers un peu plus de ration… puis Primo Levi raconte les trafics organisés au sein du camp, une usine qui n’a pas de sens, les vols divers et les échanges avec les civils qui viennent travailler avec eux. Sa conclusion est une question, puisqu’il se demande si le bien et le mal ont encore une signification.