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nstitut de formation En Soins infirmiers Hôpitaux du Léman SURMONT Julie Date du rendu du travail écrit Durée prévu pour la rédaction Nombre ECTS 05 Janvier 2015 INTRODUCTION : p g J’ai choisi une situation traitant de la relation d ‘aide entre une infirmière, une patiente anxieuse a JI d’une opération, et moi- même (élève infirmière). J’ai pu voir que l’anxiété ici ne pouvait pas seulement se traiter par des moyens thérapeutiques médicamenteux, mais aussi par la relation d’aide et la communication verbale. De plus, cette situation m’a interpelé.
En neurochirurgie, l’anxiété n’est pas systématiquement mise en avant et priorisé pour la prise en charge de la douleur. Présentation des spécificités du service : Unité de neurochirurgie : Ce service est spécialisé dans la prise en charge sur les plans diagnostiques et thérapeutiques des patients atteints d’affection de type neurochirurgicale. ans. Elle vit seule dans un appartement. Elle est divorcée depuis 5 ans. Elle a un fils unique qui n’habite pas dans la région. Cette dame est traitée par un anxiolytique quotidiennement depuis plusieurs années (nombre inconnu).
D’après elle, elle présente des troubles du sommeil et « cogite beaucoup pour peu de choses Lors de mon entrée dans la chambre, j’aperçois Mme C avec les yeux larmoyants. Apres plusieurs questionnements de ma part elle me confit qu’elle se sent angoissé par rapport ? son opération et a peur de ne pas pouvoir réaliser les mêmes activités qu’avant. Elle me confie ainsi qu’elle ne se sent pas assez entourée par l’équipe médicale, qu’elle ne reçoit pas assez d’informations et que la douleur ne cesse pas malgré les traitements qu’elle reçoit.
Après avoir passé du temps à ses ôtés pour la rassurer et lui avoir administré les médicaments, je me tourne vers mon infirmière référente pour lui parler de cette situation. Celle-ci me répond que nous faisons de notre mieux pour son bienêtre mais que malheureusement, nous n’avons pas le temps suffisant pour passer du temps à lui parler et rester constamment à ses côtés. Je constate en plus que Mme C reçoit un anxiolytique plusieurs fois par jour, et une réserve en plus est disponible en cas de demande de la patiente.
Cependant Mme C m’a confié que son traitement ne calme pas suffisamment son ngoisse et qu’elle ne souhaitait pas avoir trop de médicaments à prendre. Mme C m’a dit explicitement qu’elle avait besoin de se confier et d’être entouré pour calmer ses angoisses. Sur ce fait je décide de rester auprès d’elle lors de mon temps libre. J’adopte une atti 2 OF s angoisses. Sur ce fait je décide de rester auprès d’elle lors de mon temps libre. J’adopte une attitude empathique vis-à-vis d’elle.
Je lui pose alors des questions ouvertes afin qu’elle puisse verbaliser toutes ses émotions ainsi que ses ressentis. Je lui explique l’évolution de post-opératoire, lui donne tous les conseils écessaires à sa rééducation. J’adopte un positionnement et une attitude professionnelle tout en lui rappelant que je suis étudiante infirmière. Ainsi, j’adopte cette attitude tout le long de son hospitalisation. Lors de son départ, Mme C me remercie plusieurs fois. Elle me confie ainsi que sans moi « son moral serais moins présent ».
Elle me dit alors de continuer a prendre du temps avec les personnes car pas tout le monde ne fait ça et c’est dommage » selon ses dires. Même avec mon attitude vis-à-vis d’elle, Mme C prenais son traitement anxiolytique et ntalgique quotidien le long de son séjour à l’hôpital. Cependant elle insiste lors d’un entretien entre elle et moi, que la présence des soignants auprès d’elle et le réconfort permettent ainsi de « gérer ses angolsses Causes et conséquences de la situation .
Dans cette situation, Mme C est hospitalisée suite à une opération du dos, la hernie discale. AJI de son intervention, des douleurs sont présentes : Son EVA est évalué à 4, malgré ses traitements antalgiques attribués. Cette dame selon ses dires, est habituellement anxieuse de nature. Elle reçoit un traitement quotidien depuis plusieurs années maintenant. Cependant, le contexte (opération chirurgicale et apparition de douleur) et l’environnement de Mme c (hôpital) font que son anxiété aug 3 OF s que son anxiété augmente.
De plus, selon les ressentis de Mme c, elle ne se sent pas assez entourée par l’équipe soignante, et ne se sent pas rassurée. Des conséquences résultent alors de cette situation : La douleur liée à son intervention chirurgicale d’une part, et l’anxiété qui résultent de ses douleurs et son ressenti de se sentir seule, et pas assez écoutée. Emotions des différents acteurs : Infirmière référente : Selon moi, un sentiment d’ignorance face à la situation, un sentiment d’impuissance est présent.
Elle dit être envahit par la quantité de travail et dit ne pas avoir le temps suffisant pour parler longuement avec Mme C. Moi, élève infirmière : J’ai la volonté d’agir et d’aider cette dame. Je suis emphatique avec elle. Vu mon statut d’étudiante (hors effectif) je profite de mon temps de stage pour pouvoir passer du temps avec elle. Je souhaite découvrir et développer la relation d’aide en « profitant » de cette situation. Mme C : Patiente se disant anxieuse, et se sentant pas réconforter et rassurer par l’équipe soignante.
Elle dit se sentir « seule » et pas écoutée. Communication avec Mme C : Communication verbale. J’adopte une communication adaptée à elle, une attitude empathique et professionnelle, un comportement réconfortant auprès d’elle pendant mon temps libre . Résultats : Mme C semble avoir un état général en amélioration. Selon elle, ses angoisses seraient moins présentes par rapport ? son avenir. Son anxiété aurait diminué. 2ème partie : 4 OF S