Etude de Bardamu

essay B

Louis- Ferdinand CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, première parutionl 932, édition 2013 (FOIi0). PRESENTATION DE I’ŒUVRE L’Auteur : Louis-Ferdinand CELINE né DESTOUCHES (1894-1961), est un écrivain français de la première moitié du XXème siècle. Il est issu d’une famille de petits commerçants qui habitent ? Paris. Il s’engage en 1912 dans l’armée française en devançant son appel. Blessé, il sera rapatrié et sera décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire. Cest à la suite de cela qu’il deviendra à la fois pacifique et pessimiste.

Il reprend ses études étier va l’amener à yag org Son premier livre Vo e Sni* to premier livre va susci un auteur qui sera to de ses écrits antisémites. ecin en 1924. Son Amérique. arait en 1932. Ce à Céline, mais c’est notamment à cause Obligé de s’enfuir à la Libération à cause de ses écrits antisémites, il séjourne alors au Danemark. Ce n’est qu’en 1951 qu’il peut revenir en France. Il a écrit d’autres ouvrages, dont : – des pamphlets : Mea culpa enl 936 ; Bagatelles pour un massacre en 1937 – Nord en 1960 La pièce de théâtre L’Eglise, 1933.

Il meurt à Meudon en 1961. Courant artistique : Voyage au bout de la nuit est un récit dans lequel le héros éprouve un sentiment sentiment de révolte absolue et en proie à un grand pessimisme. Il s’inscrit dans un courant artistique à la fois réaliste (roman sur la guerre, Pexploitation coloniale) et romanesque (aventure, voyage, amour), le tout écrit de façon populaire, proche du langage parlé, quelquefois même proche de l’argot. Ce livre emprunte beaucoup à l’autobiographie, car le parcours de son héros ressemble fortement à celui de l’auteur.

Le contexte : Céline a écrit son roman sous différents contextes – la première guerre mondiale le colonialisme en Afrique – les Etats-Unis de l’entre deux guerres D’autres auteurs : Victor Hugo a dénoncé la misère humaine comme Céline Balzac a écrit des romans réalistes décrivant comme Céline ses contemporains et la vie au quotidien. L’étranger de Camus, pour le côté absurde de la vie. Résumé de l’oeuvre : L’histoire se déroule en France dans les années 1914. Jeune étudiant en médecine, Bardamu, âgé de vingt ans, s’engage dans la guerre dans la première guerre mondiale.

Une fois au front, il découvre la mort, le sang et l’absurdité d’une guerre qu’il ne omprend pas. Il compare les soldats à des montres imbéciles. Il se sent perdu et décide s’enfuir, pour essayer de rester en vie. Une mission lui permet de rencontrer Robin Léon qui comme lui, souhaite en finir avec la guerre et s’enfuir. Leur tentative échoue mais Bardamu, blessé, est rapatrié à Paris, choqué et traumatisé par les at échoue mais Bardamu, blessé, est rapatrié à Paris, choqué et traumatisé par les atrocités qu’il a vécues. A Paris, il fait la connaissance de Lola, jeune infirmière américaine, qui devient sa maîtresse.

Mais elle considère Bardamu comme un âche qui a fui la guerre, et le quitte. Ensuite, il rencontre Musyne, une jeune violoniste avec qui il aura une aventure, mais qui le quittera vite. Après avoir séjourné dans différents centres hospitaliers, se sentant guéri, Bardamu décide d’embarquer pour l’Afrique à bord de l’Amiral Bragueton. Là-bas, il découvre la misère des colonies, les conditions épouvantables de vie des noirs, la maladie, la chaleur, la brutalité des colons blancs. Il retrouve Robinson, un personnage déjà rencontré sur les champs de batallle.

Frappé par la malaria et la fièvre, en proie à des crises de folie, il quitte ‘Afrique à bord d’un bateau espagnol en direction de l’Amérique. Il découvre alors de la pauvreté qui touche certains américains. Il retrouvera Lola à qui il extorquera de l’argent en échange, il ne dévoilera pas le cancer de sa mère. Il se fait embaucher à Détroit dans les usines Ford, où il rencontre Molly, une prostituée qui s’éprend de lui mais il est écoeuré par le travail à la chaine et décide de rentrer en France ou il achève ses études en médecine.

Il s’lnstalle alors à Rancy, une banlieue pauvre dont la population abuse de lui, bénéficie gratuitement de es soins médicaux. Ce qui ne lu dont la population abuse de lui, bénéficie gratuitement de ses soins médicaux. Ce qui ne lui permet pas de gagner correctement sa VIe. Le médecin se trouve alors confronté à la mort d’un enfant Bébert qu’il n’arrivera pas à soigner de la typhoïde. Il restera profondément affecté par son impuissance devant la maladie. Il est alors mêlé à un complot.

Un couple, les Henrouille, clients de Bardamu, ont l’idée de tuer leur mère âgée et font appel pour cela à Robinson, qui devient presque aveugle en posant le pétard destiné à tuer la vieille femme. Ils demandent l’aide de Bardamu qui s’enfuit et rejoint une troupe de music-hall où il travaille comme figurant. Robinson, envisage de se fiancer avec Madelon alors que celle-ci devient la maitresse de Bardamu. Ce dernier est engagé par le docteur Baryton, directeur dun établissement psychiatrique, qui va sombrer dans la folie et partir en laissant Bardamu gérer son établissement.

Robinson qui n’aime plus Madelon, demande à gardamu de le cacher. Hélas lors d’une sortie, Robinson et Madelon se retrouvent dans le même taxi. Elle le tue à l’aide d’un révolver. Après le décès de Robinson, Bardamu se retrouve seul et continue de s’interroger sur le sens de la vie. Mon avis : Bien que j’ai trouvé le livre long à lire, je trouve que Céline a eu ? l’époque où il a écrit un regard courageux sur les faits marquants de son époque : la guerre, le colonialisme, le travail à la chaine.

Je compr PAGF les faits marquants de son époque : la guerre, le colonialisme, le travail à la chaine. Je comprends son ressenti devant la guerre, l’absurdité de celle-ci, le dégoût de la mort, la mesquinerie des hommes. Son regard sur le colonialisme français en Afrique, la éshumanisation du travail à la chaine est lucide et véridique. Céline nous offre son propre regard et témoigne sur son époque sans hypocrisie, n’hésitant pas à être en opposition avec l’image courageuse du soldat. Son héros est un anti-héros, un lâche qui fuit devant la guerre, l’amour, la maladie et la souffrance.

Je pense que c’était une époque difficile où l’on a cherché ? cacher à l’opinion publique beaucoup de choses sur la guerre pour minimiser la souffrance des soldats et Céline, avec sa franchise sur ces faits là, n’était pas en accord avec son époque. Extrait page 30 ? Ca vient drôlement la pitié. Si on avait dit au commandant Pinçon qu’il n’était qu’un sale assassin lâche, on lui aurait fait surement un plaisir énorme, celui de nous faire fusiller. » Par contre, si je comprends le regard de Bardamu sur les faits, je trouve son comportement pas honorable dans de nombreuses situations, surtout envers les femmes.

Son côté vulgaire me déplait aussi. PORTRAIT DE BARDAMU Carte d’identité . Ferdinand Bardamu est le narrateur du livre. On sait juste qu’il a 20 ans au début de la première guerre mondiale. Ce qui sous entend qu’il est né en 1894. Il vit ? 0 ans au début de la première guerre mondiale. Ce qui sous entend qu’il est né en 1894. Il vit à Paris et il est étudiant en médecine. Portrait physique : Le livre ne contient pas de portrait physique de Bardamu. Mais on peut supposer qu’il est physiquement bien bâti car il a fait la guerre sans se plaindre de douleurs, il a voyagé, navigué.

Portrait moral : A l’inverse du portrait physique, le portrait moral de Bardamu est présent tout au long du livre. Ce qu’il ressort principalement est sa lâcheté que l’on retrouve régulièrement dans le livre – il déserte pendant la guerre il fuit ses responsabilités aux colonies – il réclame de l’argent aux gens qu’il connaît aux Etats-Unis – -il ne dénonce pas les Henrouille aux autorités. Mais en même temps on doit reconnaitre une grande lucidité ? Bardamu qui reconnaît sa lâcheté : P73, il répond à Lola : « Oui tout à fait lâche, je refuse la guerre et tout ce qu’il a dedans.

Pl 55 aux colonies : « Dès qu’on arrive quelque part, il se révèle en vous des ambitions. Moi, j’avais la vocation d’être malade, rien que malade Il peut se montrer d’une méchanceté inouie : Avec Lola quand il la fait chanter pour se débarrasser d’elle P 237 « Pour se débarrasser de moi, calculais-je, il faudra bien à présent qu’elle me donne au moins vingt dollars. Peut-être même davantage. Ainsi tout au long du livre, le portrait moral de Bardamu est celui d’un anti-héros. PLAC davantage. ? PLACE DU PERSONNAGE CHOISI DANS LA CULTURE FRANCAISE Le personnage de Bardamu a des ressemblances avec celui de Meursault dans l’étranger, qui par son indifférence, il regarde et subit le monde, sans jamais pouvoir influencer sur le lui. On retrouve plusieurs similitudes : présence d’un personnage-narrateur (Bardamu, Meursault) la solitude des deux héros – incompréhension de certains comportements (fuite de Bardamu devant l’amour, sa non-denonciation de certalns comportements= les colons, les Henrouille, Meursault tire sur un arabe qui ne lui rien fait « à cause du soleil Leur sincérité par rapport à leur comportement.

Le comportement de Bardamu tout au long du livre évolue peu : il reste lâche dans tous ses agissements et dans toutes les situations auxquelles il est confronté. Bardamu comme Meursault sont des personnages représentatifs de l’anti-héros. PLACE DU PERSONNAGE DANS L’ŒUVRE Bardamu est le personnage central et princiapl de Voyage au bout de la nuit. Il en est également le narrateur. Tout est vu à à travers son regard, ses pensées, il est omniscient. Sa quête est une reconnaissance de la société à son égard.

Il est aimerait être reconnu, avoir une place importante au sein de la société. Or, il n’y arrive pas, il déserte de l’armée, fuit le colonialisme, l’amour. Mais en sa qualité de pas, il déserte de rarmée, fuit le colonialisme, l’amour. Mais en sa qualité de médecin, il n’arrive pas à être reconnu et à gagner correctement sa vie. Cela le rend haineux envers l’humanité en général. Il s’oppose donc aux autres personnages du roman, comme Lola, qul ne comprenne pas.

Relation entre gardamu et Lola (extrait p 88-89) « – Mais c’est impossible de refuser la guerre, Ferdinand ! II n’y a que les fous et les lâches qui refusent la guerre quand leur Patrie est en danger. – Alors vivent les fous et les lâches ! Ou plutôt suwivent les fous et les lâches ! Vous souvenez-vous d’un seul nom par exemple, Lola, d’un de ces soldats tués pendant la guerre de Cent Ans Avez-vous jamais cherché à en connaître un seul de ces noms ? Non, n’est-ce pas ?… Vous n’avez jamais cherché ?

Ils vous sont aussi anonymes, indifférents et plus inconnus que le dernier atome de ce presse-papiers devant nous, que votre crotte du matin… Voyez donc bien qu’ils sont morts pour rien, Lola ! Pour absolument rien du tout, ces crétins ! Je vous l’affirme ! La preuve est faite ! Il n’y a que la vie qui compte. Je ne crois pas à l’avenir, Lola. « Cet extrait montre tout le pessimisme et le manque de confiance de Bardamu à l’égard de l’homme. pour Lola, Bardamu est un lâche et elle n’a plus aucune estime pour lui et décide donc de le quitter.