Etablir Le Bilan Fonctionnel

essay B

Comment établir le bilan fonctionnel ? Le bilan fonctionnel doit être établi en valeurs brutes = valeurs d’origine : il s’agit de voir à l’origine quels étaient les ressources et les emplois générés par le fonctionnement de l’entreprise. Les amortissements et provisions pour dépréciation (sur l’actif) seront considérés comme des ressources à la disposition de l’entreprise jusqu’à leur reprise : ils servent au financement à LT de l’entreprise ? ajouter au passif en ressources durables (et avec les provisions pour risques et charges).

Structure du • Reclasser les poste elon leur appartena cycles de fonctionne trésorerie. L’annexe I indispensable. org to View bilan comptable xploitation / • Au sein du cycle d’exploitation, distinguer le BFR d’exploitation (BFRE) et le BFR hors exploitation (BFRHE). Car le BFRE est plus cyclique (stable) que le BFRHE et l’isoler permet de mieux apprécier le besoin (ou la ressource) chronique généré(e) par l’exploitation permet d’affiner l’analyse. Règles usuelles de distinction Exploitation / Hors Exploitation . Actif circulant Stocks et encours Avances et acomptes versés Créances clients et cptes rattachés

Autres créances : Créances fiscales et sociales Créances diverses Exploitation x Hors exploitation selon information dans l’annexe • présentation standard du bilan fonctionnel ACTIF PASSIF Actif stable ou durable • immobilisations d’exploitation • imobilisations financières Passif stable ou durable • Capitaux et autres fonds propres • Amortissements et Provisions • Dettes financières à LT Actif d’exploitation la date de clôture du bilan les éliminer du passif (en diminuant le capital social) et les faire disparaître ? l’actlf. Les avances et acomptes versés / reçus.

Ce sont des créances (avances versées aux fournisserus) ou des dettes (avances reçues des clients) et sont donc à intégrer dans le calcul du BFRE. Autre façon de les prendre en compte : les déduire des créances clients (créances clients – avances et acptes reçus encours clients) et des dettes fournisseurs (dettes fournisseurs – avances et acptes versés = encours fournisseurs). • Dettes (ou créances) sur groupes et associés : prêts accordés ? l’entreprise par le groupe – sociétémère ou autre filiale— ou par les associés (dettes) ou par l’entreprise au groupe ou aux associés (créances).

On les trouve dans les « autres créances » à l’actif et dans les « dettes financières diverses » au passif. Ces créances et dettes sont généralement temporaires (à CT) et donc à retraiter en trésorerie actif (si créances) ou trésorerie passif (si dettes). La Banque de France propose de traiter d’office les dettes sur groupe en financement stable en faisant l’hypothèse que l’entreprise bénéficie normalement du soutien du groupe et des associés les prêts seront facilement reconduits d’une année sur l’autre récurrents – stables). • Les créances et dettes sur IS.

Contrairement à la plupart des utres dettes fiscales (TVA, taxe prof. ), elles ne sont pas liées à l’exploitation courante mais au résultat financier à reclasser en hors exploitation. • Charges (et produits) constatées davance : charges payées sur l’exercice mais dont la contrepartie ne sera livrée que sur l’exercice suivant ex : paiement d’un loyer 2 ans d’avance) sont une livrée que sur l’exercice suivant (ex : paiement d’un loyer 2 ans d’avance) sont une créance pour l’entreprise. Les charges (et prodults) constatés d’avance concernent généralement l’exploitation (l’annexe du bilan permet de le vérifier). ??? Charges à répartir : charges qu’il est possible d’inscrire au bilan sous certaines conditions (elles favorisent Factivité de rentreprise sur le L T). Deviennent amortissables ce qui réduit leur impact sur le compte de résultat. Elles sont par convention remontées en immobilisations d’explo’tation (car en lien avec l’activité et sur le L T). • Primes de remboursement des obligations. Une PR = différence entre la valeur d’émission de l’emprunt obligataire et sa valeur de remboursement (VE < VR) pour inciter le public à souscrire et favoriser ainsi le financement des investissements.

C’est une charge non décaissee mais constatée dès la clôture de l’émission de l’emprunt et qui sera étalée (à répartir). A retraiter comme les charges à répartir. • Ecarts de conversion actlf (et passif) : lorsqu’il existe des créances et des dettes en devises étrangères, les écarts de conversion-actif enregistrent les pertes latentes dues à une augmentation de la valeur des dettes ou à une diminution de la valeur des créances (les écarts de conversion-passif enregistrent les gains latents). Or, si pertes ou gains latents => ils n’existent pas encore ne pas en tenir compte dans ‘analyse du bilan.

Si écart de conversion-actif : on annule l’augmentation des dettes ou la diminution des créances on diminue les dettes ou on augmente les créances. par convention, on augmente les créances. Si écart de conversion-passif: ar convention, on augmente les dettes. créances. Si écart de conversion-passif : par convention, on augmente les Les écarts de conversion sont généralement à reclasser en Exploitation (cf. annexe du bilan). • Autres fonds propres : titres participatifs + avances conditionnées = à considérer comme des dettes stables ou durables (dettes financières à L T).. ??? Dettes sur immobilisations : dettes sur fournisseurs d’immobilisation normalement à rattacher au cycle des investissements (en ressources durables). Mais leur échéance généralement courte conduit à les considérer comme des dettes hors explo tation (affectation à ce poste par défaut). • Les intérêts courus non échus (ICNE). Ils figurent dans le poste « emprunts et dettes auprès des établissements de crédit Que l’entreprise ait octroyé un prêt ou contracté un emprunt, le principe d’indépendance des exercices conduit la comptabilité à calculer les intérêts courus sur l’exercice.

Soit par exemple, une entreprise qui emprunte 1000 € le 1er octobre sur un an au taux de et qui clôture le 31 /12/N. Elle devra comptabiliser des intérêts courus sur 3 mois (du 1/10/N au 31/12/N soit 3/12 100 – 25) qui seront bien sûr non échus. Ces ICNE sont équivalents ? des charges à payer (et à CT) et ne correspondent pas à du capital de dettes à rembourser. On les reclasse en dettes non financières et à court et sachant qu’elles ne concernent pas l’exploitation en dettes hors exploitation (c’est la seule solution… ). • es créances et dettes sur IS. Contrairement à la plupart des