Ecriture d’invention sur la guerre
Français – Écriture d’invention. 4 août 1914. Le lendemain après la déclaration de guerre de IAIIemagne à la France, tout les régiments d’infanteries partent au fur et à mesure sur le champ de bataille. Ce jour là, deux soldats du 63ème régiment de ligne de Limoges qui ne se connaissent, Serge et Paul, s’apprêtaient à monter dans le train qui les conduiraient jusqu’à leur caserne. Habillés et équipés avec les armes qui leurs serviraient les jours suivants. Serge est un homme de la cinquantaine qui n’a plus de famille, sa femme est -pe next page décédée en donnant qui est parti poursuiv OF4 l’expérience, Serge e rès
Il sait et espère qu’il don de voyance, un p ‘ils ont eu, un garçon, rre. Ayant de port à cette guerre. aussi doté d’un e guerre il a vu un champ de bataille rempli de corps en sang, déchiquetés, amputés. Il monta donc dans le train, et s’installa dans un wagon là où il y avait encore de la place. Paul, quand à lui, est très différent de Serge. Il est très jeune, la vingtaine, ne sait rien du tout de la guerre et est surtout très naïf. C’est un garçon de bonne famille. Il vit dans l’auberge de ses parents avec sa femme qui est enceinte.
Il disait au revoir à sa famille, qui était en pleurs et lui aussi, avant e monter dans le trai Sv. ‘ipe to train. Il adressa à sa femme un dernier regard plein de larmes, l’embrassa une dernière fois et lui passa la main sur son ventre arrondi. Il monta dans le train et s’installa dans le même wagon que Serge, juste en face de ce dernier. – Bonjour monsieur ! Salua très poliment Paul. Bonjour. lui répondit Serge assez sèchement et avec un léger accent de la campagne. Paul fit encore quelques signes de la main à sa famille avant que le train ne démarre et qu’il parte pour la guerre. Serge dévisagea Paul du regard. C’est la première fois que tu es appelé au champ de bataille non etit ? lui demanda-t-il subitement. – Oui, c’est la première fois effectivement. Répondit Paul avec surprise. Et vous ? J’aurais bien aimé que ce soit ma première fois, mais malheureusement non. J’ai connues quelques batailles mais rien de comparable à ce qui ce prépare. – Vous pensez que cela va être aussi terrible que ça ? J’en suis sûr p’tit. Tout c’la n’augure rien de bon. J’espère que tu a dit au revoir comme il faut à ta famille. – Pourquoi me dites-vous ça ? – Parce que je connais ce genre de situation gamin.
Plus de la moitié des soldats engagés ne reviennent pas chez eux. Moi j’en erais partis, sûrement que toi aussi. – Cest très optimiste ce que vous me dites la dites donc ! Jusqu’? présent, j’essayais de relativiser et de croire que je pourrais rentrer voir ma famille… Tu as peut-être une chance. Les nouveaux généralement, ils 2 les envoient en dernier parce que vous êtes les plus « forts » et les vieux débris comme moi sont envoyés en premier. Il va falloir que tu apprennes vite SI tu ne veux pas te faire tuer de suite. Mais non vous allez voir, nous allons nous en sortir ! Cest sûr même !
Mon grand-père me l’a dit que ça allait bien ce passer et que je rentrerais bientôt à la maison. ? – Tu crois que quoi petit ? Que dans quelques mois tu seras chez toi au près de ta famille ? Tu ne comprends pas que ce n’est pas une petite guerre ? C’est une guerre MONDIALE. Ce qui veut dire que c’est la bazar partout, il n’y a pas que chez nous que ça ce passe comme ça. Tout est ravagé, des centaines de villages brûlés des femmes et des enfants enlevés ou tués et tout ces hommes qui vont y laisser leurs vies tout ça pour une misérable altercation entre deux pays ou je ne sais quoi !
Tout ces politiciens croient que grâce à la guerre tout leur problèmes seront résolus. On le ait que la loi du plus fort ne marche jamais. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Au contraire quand tout ça sera finit, il y aura encore plus de problèmes avec les hôpitaux et les frais médicaux pour ceux qui ont été blessés. Tu ne SUIS pas les actualités à la radio ? Tout le monde ne parle que de ça ! – En ce moment, j’évite de l’écouter. Apprendre que j’allais à la guerre était déjà assez suffisant. – Il va fallo 3 j’évite de l’écouter. Apprendre que j’allais à la guerre était déj? assez suffisant. Il va falloir que tu te renforces gamin parce que tu ne tiendras as une semaine là-bas. Personne ne te fera de cadeaux. J’espère que tu le sais. Je suis sûr que tout va bien ce passer je vous dis, on rentrera tout les deux chez nous auprès de nos famille et tout ira bien, j’en suis garanti. – Moi j’ai pas de famille donc de mourir là-bas Je m’en fiche un peu et ça m’arrangerais. – Comment ça ? Ma femme est morte en accouchant et mon fils unique est parti étudié en Angleterre. – Et vous laisseriez votre fils tout seul ? Vous ne pensez pas qu’il sera triste en apprenant votre mort ? – Mon fils se débrouille très bien tout seul.
II est parti il y a uelques années avec sa femme qui était enceinte. Je n’ai jamais eu aucunes lettres, ou reçu aucunes photo de ma petite fille. Je ne peux même pas lui envoyer un cadeau pour son anniversaire, je ne sais même pas quand est ce qu’elle est née. Si je meurs, mon fils ressentira peut-être de la tristesse, mais quand il verra la couleur de l’argent de son héritage il ne pleurera plus longtemps. – Je ferais tout pour que vous puissiez voir votre petite fille au moins une fois, je vous le promet. – Merci gamin, mais tu sais, on ne peut pas changer les gens. On va bientôt arriver. On devrait aller chercher nos sacs. 4