EBOUEURS

essay B

Les éboueurs parmi les saints au paradis En chemise en tee-shirts manches courtes, dépourvues de masques de protection contre les émanations pestilentielles des déchets, embarqués dans des camions ou bennes à ordures, sans gants, voilà de visu le constat d’une exposition journalière de ces vaillants « soldats » dans lutte contre l’insalubrité.

A ces syndicalistes, et fonctionnaires de la direction de l’emploi, premiers Interpellés, travailleur sur son lie santé par l’entreprise Au premier rang dan ors to View protection du e en charge de sa environnementale, ls semblent être de la chaire canon, justes bons à ramasser nos ordures et déchets de toutes sortes, et c’est à peine si nous avons du respect pour eux, que de la répulsion. Même le soir après une dure journée au front, bataillant contre les déchets, on les regarde toujours comm Swipe to View next page comme des « éboueurs avec une telle marque de mépris, verbal ou physique.

Le respect de normes élémentaires de sécurité de travail, n’est jamais ou si peu pris en compte. Il ne s’agit nullement d’une incompétence, mais dune insouciance, la même qui pousse une femme à jeter dans un aniveau, impropres, ses eaux de lessives, et ainsi de boucher les conduites d’évacuations des eaux de ruissellement. Tout ceci pour dire, que toute personne, quelque soit le secteur ou domaine d’activité a droit à un minimum de sécurité.

Porter du matin au soir de milliers de germes, et le soir après avoir respiré autant de gaz des camions à ordures, croire que ce travail est sans risque, reviendrai à porter le canon d’un pistolet sur sa tempe, de le relier à un sablier, avec un levier minuteur, et d’attendre, comme du lait sur un petit feu, que le coup salvateur arte, et raide mort, voila notre éboueur, après plusieurs visites et hospitalisations, sous quatre pieds sous terre, en compagnie des anges du paradis, pour service rendu à la nation, à la pa pieds sous terre, en compagnie des anges du paradis, pour service rendu à la nation, à la patrie plus que reconnaissante. Le sérieux de la situation des collecteurs de déchets devralt être aussi être inclus dans le processus de gestion du cadre de vie.

Le premier producteur de déchets, l’individu, est le premier vecteur de germes. Ensuite continue la chaîne avec l’éboueur. Ce dernier arrivé à la décharge, en ayant fait un séjour de rêve respirant le suave parfum des bennes a ordures, se retrouve ? la décharge, le nid de toutes les épidémies possibles, au gré du vent, le cycle de propagation des germes porteurs de maladies reste ininterrompu. Même affublé d’une tunique de sep,’ice, non adaptée aux heures chaudes de collectes, le voilà encore le coeur allègre nous débarrassant de nos déchets. Sûrement comme « LE GRAND BARBU », comme disait notre très chère amie « Milagro», le paradis des gens de cœurs les attend. AMEN. Alassane DIAGNE