Du plaisir au désir de changer
Corganisation possède sa propre personnalité, elle influence et est influencée en retour, elle évolue et change. Les gestionnaires d’aujourd’hui et de demain doivent être conscients que l’organisation n’existe pas en dehors des personnes qui la composent. La démarche systémique et le constructiviste du changement est bien loin d’une mode passagère. C’est en tenant compte de cette réalité que Françoise Kourilsky nous offre cette 5e édition de son livre « Du désir au plaisir de changer».
Notre équipe tentera d’exposer sa compréhension de la complexité de l’humain, de ses rapports aux autres, particulièrement en ontexte de travail, et les fondements de ses comportements à partir d’exposés vécus dans le cours, d’extraits du livre de Françoise Kourilsky e Des personnes en rel Les personnes inscrit organisation, et com en relation, l’aspect h page sent une t des personnes Lorsqu’il y a deux personnes en présence il y a relation, au travail, en famille, dans la société…
Puisque chaque relation est potentiellement harmonieuse et potentiellement conflictuelle, il est nécessaire d’établir des règles de fonctionnements et de comportements afin de faciliter l’atteindre des objectifs de l’organisation. Comme outes les personnes sont différentes en partie et semblable en partie, pour faire converger les différences il faut un langage commun. «L’entreprise n’existe p Sv. ‘ipe to pas, en dehors des personnes qui la composent ce sont des personnes en relation» M. Ouellet. On ne peut pas ne pas influencer, être influencé…
Corganisation avec sa personnalité, influence les personnes qui la composent tout comme les personnes qui la composent l’influencent en retour. C’est un construit humain, donc des personnes en relation, c’est un résultat relationnel. Alors, faire partie de l’organisation a un effet insoupçonné sur notre ersonnalité au même titre notre personnalité permet ? l’organisation d’évoluer. Si je reste longtemps dans l’organisation j’en viens à lui ressembler. Comme nous ne pouvons pas ne pas communiquer nous ne pouvons pas ne pas influencer. Exercer une influence Intègre et d’être conscients des effets que nous voulons produire. « p108 L’auteure précise, il ne faut pas confondre influence et manipulation. Ily a manipulation lorsque l’autre dévie de ses objectifs tandis que l’influence nécessite de négocier des objectifs et d’en faciliter l’atteinte. On ne peut pas ne pas négocier notre vision subjective de la réalité… ?tant donné que chacun possède sa vérité, il nous faut garder ? l’esprit qu’il n’existe pas de réalité objective.
La vérité que nous appréhendons, le monde de nous comprenons sont en fait des marques de notre esprit : ‘Tu ne vois pas le monde tel qu’il est mais tel que tu es » dit le Talmud. Kourilsky p. 7. Lorsque nous avons pris conscience de ce fait, nous ne tentons plus d’imposer notre vision du monde mais plutôt de comprendre la vision des autres. Chaque personne possède son cadre de réfé 2 du monde mais plutôt de comprendre la VISIOn des autres. Chaque personne possède son cadre de référence, mécanisme e production et de construction sa réalité.
Il est la base de tous nos comportements, composé de nos conceptions et de nos convictions, et présent dans tous ce que fon fait. Le cadre de référence nous fait voir les autres comme nous avons appris à les voir. « Notre conception du réel repose peu sur des faits et à quel point ce que nous appelons « réel » est le résultat de conventions instituées par nous-mêmes ou sécrétées par notre communauté, notre culture, notre milieu social ou familial. » Kourilsky p. 2 C’est la relation qui donne tout son sens et sa signification ? l’information que nous sommes et que nous échangeons. Françoise Kourilsky l’explique ainsi « Lorsque nous portons un jugement sur l’autre, nous évoquons en fait notre expérience interactionnelle vécue avec celui-ci nous croyons percevoir la réalité de l’autre l’impression qu’il a produite sur nous alors que nous percevons » p. 17 L’humain est magnifiquement complexe, avec sa personnalité et ses multiples identités qui influencent l’image que les autres ont de lui au même titre que l’image qu’il a de lui influence les autres.
Causalité circulaire Dans son ouvrage, fauteure nous explique que pour la majeure artie des gens, il suffit de trouver la cause du problème et d’y d’apporter un correctif pour ainsi obtenir le résultat voulu. Les limites que nous impose cette démarche sont somme toutes très contraignante car la thérapie traditionnelle s’échelonne sur 3 cette démarche sont somme toutes très contraignante car la thérapie traditionnelle s’échelonne sur de longues périodes, il est impossible de définir une cause puisque il n’y a pas de début, c’est une série de comportements donc un résultat relationnel.
Comme nous en fait la démonstration tous les mercredis soir M. O. ous devons changer notre interprétation en ce qui a trait ? la vision que nous avons. Il faut cesser de chercher la cause des conflits ou qui à commencé, car c’est systémique, c’est la causalité circulaire, il n’y a pas de début ni de fin. II faut plutôt comprendre la relation. Donc avoir une vision qui inclut un troisième élément qui est le construit relationnel. M. Ouellet dans son enseignement nous présente cette façon de voir les choses comme une mutation, car c’est une toute nouvelle façon de comprendre la relation.
Vers un objectif commun… « Parler la même langue sans parler le même langage est une es causes d’échecs dans la communication. » FK p134 Il est donc essentiel pour les personnes qui travaillent ensemble de connaitre et de comprendre le langage organisationnel par conséquent les valeurs, la mission et la vision de l’entreprise pour laquelle ils travaillent À travers ce langage les objectifs ainsi que la philosophie de gestion et d’exécution de l’organisation sont révélés.
Dans l’organisation, la qualité des relations fait la qualité de la communication entre les personnes. Le fonctionnement et la survie des organisations sont tributaires de la qualité des communications interpersonnelles. Les comportements 4 organisations sont tributaires de la qualité des communications interpersonnelles. « Les comportements humains sont moins liés aux individus en eux-mêmes qu’à la qualité émergente de leur relations » FK 104 d’où l’importance de toujours négocier la nature de la relation. On ne peut as ne pas avoir de comportements…
Nos comportements changent en fonction du contexte, Pauteure nous précise bien que le comportement d’une personne est la traduction de sa représentation à un instant donné et que pour être bien compris un comportement doit être replacé dans son contexte. -1 57 Ce qui nous incitent, maintenant que nous en sommes conscients, dans nos milieux de travail respectifs, a prendre en considération le contexte avant même d’interpréter un comportement. Un changement ne se décrète pas, il s’effectue inconsciemment, sans effort de volonté, spontanément, à notre insu. ? chaque instant de notre vie nous changeons, par un changement de niveau 1 causé par des contenus nouveaux nous changeons, mais par nos apprentissages et notre compréhension nous passons a un changement de niveau 2. Pour atteindre un changement de niveau 3 il faut vivre le processus, le changement se fait nconsciemment, cela relève d’une interprétation de la réalité et non de l’effort ou de la volonté. «Prendre plaisir à se redécouvrir» M. O Du plaisir au désir de changer…
Selon l’école de palo Alto la condition préalable sans laquelle aucune amélioration, aucune modification du comportement ne pourraient s’opérer est la prise de conscience. Ensuite, pour effectuer u S effectuer un réel changement dans une situation il ne faut pas chercher les causes, il faut savoir quel est notre objectif. Un même problème peut avoir plusieurs solutions. «l_ln comportement provoque un comportement qui lui-même produit n retour un comportement et ainsi de suite. »FK p. 1 56 C’est la causalité circulaire, la vision systémique, les deux se causent mutuellement en même temps, pas de début ni de fin.
De ce fait, le début de la solution consiste d’abord à changer notre comportement. « Nous ne pouvons changer et faire évoluer les comportements qui nous gênent chez les autres, qu’en modifiant notre regard sur eux. On ne peut pas ne pas communiquer… une seule dimension de la communication humaine a longtemps été considérée : la communication verbale. Seulement, l’aspect analogique, le langage non verbal et le para-verbal, bien que Françoise Kourilsky inclut le para-verbal dans le non-verbal dans son livre, y est inéluctablement associé. La communication est un processus complexe, elle se passe à deux niveaux.
Le premier n’est que la transmission d’informations tandis que le second, plus subtil, souvent non-verbal et para-verbal, sert à définir la relation entre les personnes. Maintenant, lorsque nous sommes en présence d’autres personnes nous nous observons plus attentivement ainsi que les autres puisque «le langage du corps ne peut mentir car il est pratiquement impossible d’exprimer physiquement des émotions que nous ne ressentons pas ou a ‘inverse de censurer des émotio d’exprimer physiquement des émotions que nous ne ressentons pas ou a l’inverse de censurer des émotions que nous éprouvons».
FK 152 Aussi, nous tentons, dans nos relations, de saisir comment l’autre perçoit les messages que nous envoyons, comment il peut l’interpréter «car les mots qui nous employons peuvent trahir, déformer et limiter nos façons de penser» FK . Pl 37 Cela nous force à prêter une attention particulière aux mots que nous choisissons. Nous ne prenons plus pour acquis que l’autre « comprendra » notre message. Notre professeur nous a mis en arde contre les dangers des technologies et des moyens de communications indirectes, tels courriels et textos.
FK appuie » Ainsi l’exposition actuelle des supports d’information entraine une perte de sens et constitue la raison la plus impérative d’améliorer la communication interhumaine. Elle renchérit » les individus communiquent de plus en plus avec des instruments qui affaiblissent la communication… » En ce sens, il nous est souvent arrivé d’hésiter sur les mots à employés dans un courriel, craignant que le sens de notre message soit mal compris car le non-verbal et le para-verbal ne transparait pas dans ce type de communication. Maintenant, nous préférons attendre de voir la personne ou de lui téléphoner. ?Les mots ont autant de sens qu’il y a de personnes qui les prononcent et qui les écoutent » EK pl 36 Le choix des mots est important car le langage affectif est généralement plus dynamisant que le langage de raison. Aussi l’expérience sensorielle n’admet pas la négation, par exemple il fa le langage de raison. Aussi l’expérience sensorielle n’admet pas la négation, par exemple il faut formuler nos objectifs positivement afin d’augmenter notablement nos chances de les atteindre. «La manière la plus efficace et élégante de faire changer le omportement de notre interlocuteur consiste à modifier d’abord le nôtre. ?FK pl 55 Aussi, lorsque nous discutons avec quelqu’un qui ne comprend pas ce que nous voulons dire, plutôt que de redire la même chose plus fort nous changeons notre langage car «sl ce que vous faites ne marche pas, faites autre chose car en faisant un peu plus de la même chose, on obtient un peu plus les même résultats». FK p157 En conclusion… Enfin, 5 pages c’est trop peu pour démontrer les nombreux savoirs que vous nous avez transmis. Il y aurait tellement plus ? dire. Seulement, l’important ce n’est pas ce que nous pouvons nscrire sur quelques pages mais bien le fait que nous avons changé.
Dès lors que nous avons compris que nous devions changer, il était de notre ressort de provoquer les changements dans nos vies, dans nos relations. Ce cours nous a appris ? prendre conscience de nos relations et de l’interprétation que nous faisons les uns les autres de nos comportements, pour ensuite les adapter afin d’avoir les résultats attendus. En venant au cours on a appris changer, à devenir. Si nous avions été présent sans avoir voulu changer nous aurions menti, on ? changer, on l’a voulu et ony a pris plaisir. Bibliographie 8