Dossier NRJ
Nabineau Justine L’usine agroalimentaire, les énergies de demain et le développement durable 2014 Travail effectué auprès de la ferme GAEC Roux de l’Ane Vert sur l’épandage, la méthanisation et sur les Installations classées pour protection de l’environnement. Dans Poptique de répandre à la demande de dossier qui a comme thème « rusi agroalimentaire, les durable » et après m réflexion, j’ai trouvé premier maillon de la alimentaire : l’agriculture. rg Sni* to View développement se porter sur le J’ai donc effectué mon travail auprès de la ferme GAEC Roux de l’Ane Vert avec qui j’ai pris ontact le 30/10/2014, c’est une exploitation agricole produisant ; vaches, chèvres laitières, porc naisseur/engraisseur, cultures de céréales et de fourrage et possédant une fromagerie. Voici les différents points sur l’évaluation énergétique et le développement durable que je vais développer dans cette étude ; je vais tout d’abord parler de l’épandage qui est une technique souvent peu valorisée, incomprise et inconsciemment sous-estimée dans la difficulté de sa mise en œuvre.
Puis je vais vous parler de la méthanisation (ou digestion la réglementation des installations classées pour la protection de ‘environnement. L’épandage • La GAEC a demandé une enquête et a eu l’autorisation d’utiliser la valorisation biologique par épandage, qui reste la filière de recyclage la plus écologique et la plus économique pour les déchets organiques, de plus les Ministères de l’écologie et du développement durable, de l’agriculture et de la pêche préconisent l’épandage agricole comme solution de gestion des déchets organique.
Ces déchets sont divers et ont des compositions chimiques très variées. Aussi différents soient-ils, tous ont un point commun : ils peuvent être recyclés ar retour au sol direct ou après transformation. Ils possèdent encore un grand potentiel soit en tant que fertilisants apports en azote, phosphore et potassium, éléments indispensables au développement des plantes. Soit pour améliorer la structure du sol s’ils lui apportent de la matière organique.
Il serait trop simple et complètement dénué de réflexion d’éprendre sans penser aux conséquences de ses actes, il faut prendre en compte différents contextes : Topographique (relief, forme des terrains), Climatique (vents, températures, précipitations), Géologique (composition et structure interne des sols), Hydrogéologique (étude des eaux souterraines) et Pédologie géologique (composition et structure des couches superficielles des sols).
La réglementation des épanda es de matières organiques est très stricte, le producteur jusqu’à son application au champ ainsi que des éventuelles atteintes ? l’environnement. Les matières issues des gros élevages et les produits issus d’industries agroalimentaires déclarées ICPE (installations classées pour la protection de renvironnement) doivent être épandues seulement lorsqu’une autorisation est onnée par la direction des sen,’ices vétérinaires, faisant suite à une demande et à une enquête.
Ces plans d’épandage doivent respecter certaines contraintes : délais d’enfouissement après épandage, distances ? respecter des habitations et points d’eau. Le plan d’épandage indique précisément les parcelles retenues pour recevoir l’effluent et les modalités (qualité et quantité, modalité et périodicité de l’épandage, délai de remise à l’herbe des animaux… ).
Possédant environ 500 chèvres, 120 vaches laitières, 150 truies naisseur engraisseur avec une roduction annuelle de 1 476 tonnes de compost, 704 tonnes de fumier et de 3 250 m3 d’effluents liquides (lisier + purin) et 1 926 m3 d’eaux de salle de traite et de fromagerie. 228 ha sont nécessaires annuellement pour recevoir l’intégralité des effluents produits par les ateliers, 108 ha pour le lisier et 10 ha de prairie pour les eaux. Pour un apport de 20 t/ha de compost ou fumier et sur les 30 m3/ha d’effluents liquides.
La méthanisation . Lors de mon entretien le sujet de la méthanisation est tout de suite venu, il faut savoir que la GAEC avait effectué une étude sur la mise en place d’un éthaniseur au sein de de l’exploitation, malheureusement pour des raisons financières et d’entretien, il n’a pas pu être mis en place pour l’instant. La méthanisation est un processus naturel biologique de dégradation de la matière organique en absence d’oxygène.
La matière organique dégradée se retrouve sous forme de méthane (CH4) de 50 à 75%, Dioxyde de carbone (C02) de 25 à 4596, Vapeur d’eau (H20) de 2 à 7 % et d’autres molécules (N2, H2, 02, et H2S) de O à Ce processus peut être mis en œuvre intentionnellement, au sein d’un digesteur à partir de déchets organiques, et conduit à une roduction de gaz (biogaz) et d’un coproduit, le digestat. Schéma 1. Le gaz, qui se dégage lors de la réaction de méthanisation, n’est pas du méthane pur mais un mélange de différents gaz dans des proportions variables selon le substrat.
Les bénéfices de ce procédé font largement consensus : production d’énergie sous forme de biogaz et d’électricité issue de la co-génération, contribution à la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) des élevages, valorisation des effluents agricoles, projets territorialisés associant des collectivités et des industries pour le raitement de leurs déchets. Malgré cela, seule une clnquantaine d’unités de méthanisation agricole sont en fonctionnement en France contre plusieurs milliers en Allemagne.
Tableau l. Voici ci-dessus un des gros e la mise en place de indispensable pour optimiser le rendement du substrat, par l’apport de bactéries, avec des résidus de cultures ou d’industries ? mellleur potentiel méthanogène, il faut aussi savoir travalller avec la flore microbienne car il peut y avoir des problèmes tels que l’inhibition par différents facteurs, des essais sont préalablement réalisés dans des laboratoires et des stades de ilotes pour pouvoir comprendre les différentes problèmes et contraintes.
Il faut donc souvent trouver des partenaires et surtout un employé compétent, ce qui se révèle souvent difficile pour de simples fermes. D’autres grands problèmes se pose, de nombreux méthaniseurs ? grande échelle, sont accusés d’être moins respectueux de notre environnement que les petites installations, étant donné que les déchets agricoles de l’exploitation ne suffisent pas au fonctionnement et doivent être complétés par des déchets avec des potentiels méthanogènes plus importants.
De plus le igéstat dérivant de ces matières est à l’origine dune plus grande émission d’azote, synonyme dacidification de l’atmosphère et de projection de fine particule. (cf: annexe 1) Les valorisations du biogaz quant à elles sont : Schéma 2.
Thermique • Création de vapeur en chaudiére • consommation sur place ou externalisée Electrique • Cogénération et injection dans le réseau • tarif de rachat du KWhe e entation Injection dans les réseaux urbains •En développement (175 GWh en 2020) •Réticence des opérateurs de gaz naturel Installation classée pour la protection de l’environnement La gaec Roux de l’âne vert à est une installation classée pour la protection de l’environnement, elle est donc soumise à différentes réglementations. Dans cette partie, je ne parlerais que des articles qui sont en relation avec mon sujet.
Le code de l’environnement définit les ICPE comme « les usines, ateliers, dépôts, chantiers et, d’une manière générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la anté, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l’agriculture, soit pour la protection de la nature, de l’environnement et des paysages, soit pour l’utilisation rationnelle de l’énergie, soit pour la conservation des Sltes et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique » Dans cette réglementation, l’exploitation vieille et respecte de nombreuses contraintes : La bonne intégration paysagère des bâtiments et la plantation de haies et de bosquets. L’étanchéité des bâtiments, Palimentation en eau sont munies d’un dispositif de déconnection nti-retour, pour prévenir tout risque de pollution du réseau public, les eaux pluviales risquant d’être souillées sont récoltées est stockées en dehors des bâtiments dans des installations de stockage des effluents ou les eaux usées et les eaux de lavage les rejoignent *AGF 6 rif q rejoignent. Les pentes des sols des bâtiments d’élevage ou des installations permettant l’écoulement des effluents liquide vers des ouvrages de collecte et de stockage.
Les effluents solides (fumiers) quant à eux sont stockés à l’extérieur des bâtiments d’élevage, dans des aires étanches munies ‘un point bas où sont collectés les liquides d’égouttage (purin) qui sont dirigés vers les installations de stockage des effluents de l’élevage. Conformément à farrêté préfectoral n097/02/B3-031, tout stockage d’un liquide susceptible de creer une pollution des eaux ou des sols doit être associé ? une capacité de rétention, cet ouvrage doit être étanche aux produits qu’il pourrait contenir et résister à l’action physique et chimique des fluides, son dispositif d’obturation doit être maintenu fermé.
Les bâtiments sont ventilés, la construction et l’aménagement répondent à l’arrêté ministériel u 16 janvier 2003 établissant les normes minimales relatives à la protection animale. Les déchets de l’exploitation et notamment les emballages sont stockés dans des conditions ne présentant pas de risques de pollution pour les populations avoisinantes et l’environnement. Ils sont éliminés ou recyclés conformément à la réglementation en vigueur (tout brûlage ? l’ai llbre de déchets est interdit). Respect de l’arrêté du 20 aout 1985 relatif aux bruits aériens émis dans l’environnement par les installations classées pour la protection de l’environnement, le niveau sonore des bruits ne doit pas compromettre la