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Molière a-t-il plagié Plaute ? Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, né à Paris, baptisé le 15 janvier 1622 et mort le 17 février 1 673 ? paris, est un dramaturge, auteur de comédies, mais aussi un comédien et un chef de troupe de théâtre français qui s’est illustré au début du règne de Louis XIV. Il est l’auteur de nombreuses pièces telles que Le Bourgeois gentilhomme, Les Fourberies de Scapin, Les Femmes savantes, L’école des Femmes et d’autres encore dont CAvare d’où est tiré notre extrait.
Dans celui-ci, Harpagon vient de s’apercevoir que son or a été volé. Il entre sur scène et Cette scène illustre la e registre dominant caractéristique de l’e mœurs par le rire. Je org Sv. ige to gue désespéré. paroxysme, mais tte scène est olière : corriger les e L’Avare avec celui de l’AuluIaria de Plaute. Plaute, en latin Titus Maccius Plautus, est né vers 254 av. J. -C. à Sarsina et mort en 184 av. J. -C à Rome. C’est un auteur comique latin, le premier des grands écrivains de la littérature latine.
Il s’est surtout inspiré d’auteurs grecs de la comédie nouvelle tel Ménandre, auxquels il a donné une saveur typiquement romaine. Il a connu un grand succès de son vivant, et nombreux sont les écrivains romans qul l’ont loué. Il a influencé certains des grands de Swipe to View next page la littérature. Dans l’extrait de sa pièce, il est question du vieil Euclion, le personnage principal. Il possède un trésor dont il cherche à cacher l’existence. Ces efforts le mènent à une méfiance quasl pathologique envers tout le monde, dont se nourrit le comique de la pièce.
Malgré tout, il se fait dérober son trésor. Il rentre alors dans un long monologue qui illustre sa folie induite par son argent. Je vais donc répondre à la question : Molière a-t-il plagié Plaute ? Pour cela, je vais comparer dans un premier temps l’intensité ramatique des deux scenes : les différentes phases de la crise de folie des deux personnages. Puis dans un deuxième temps, je vais confronter les deux scènes du point de vue de leur interprétation tragique et comique destinée à faire réflechir le spectateur.
La première phase de la crise de folie qui est celle de la découverte du vol est présente dans les deux textes. En effet, la disparition de l’argent va entrainer les deux personnages vers la folie. Ils ont le comportement de personnes ayant perdu la raison. Ils sont pris de frénésie. D’abord ils crient comme en témoignent es phrases exclamatives dans le cas d’Harpagon : « Au voleur ! Au voleur ! A l’assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! » (L. -2) et comme en témoignent la répétition de « je suis » accompagné de termes forts « fini « mort « assassiné » (L 1) dans le cas d’Euclion. Puis ils bougent beaucoup, ce qui est traduit par leurs paroles « assassiné » (L 1) dans le cas d’Euclion. Puis ils bougent beaucoup, ce qui est traduit par leurs paroles : « Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai- je pour le trouver ? Où courlr ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? N’est-il point ici ? Qui est-ce ? » (L 4-6) pour Harpagon et « Où courir, où ne pas courir ?
Arrêtez-le ! Arrêtez-le I Qui ? Et par qui ? » (L. IQ) pour Euclion. Nous pouvons les imaginer affolés, car dans les deux cas plusieurs phrases interrogatives brèves et successives indiquent des mouvements de panique. Mais la crise de folie chez Harpagon est plus développée dans la mesure où « Il se prend lui-même le bras » (L. 6-7). Il se dédouble donc et se prend pour son voleur « Arrête. Rends-moi mon argent, coquin Ah ! C’est moi. » (L. 6-7). Puis suit le temps des lamentations, un moment plus calme résent dans les deux monologues.
Les deux personnages ont conscience d’avoir perdu leurs repères, l’idée de trouble est donnée par une énumération: « Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. » (L. 7-8) pour Harpagon et « Je ne sais, je ne vois rien, je suis aveugle ; où vais-je, où suis-je, qui suis-je, je ne suis plus certain de rien. » (L. 2-4) pour Euclion. Mais les lamentations chez Harpagon prennent plus d’importance. Il personnifie son argent en employant « tu » (L 10) ou « toi » (L. 1 1), des pronoms personnels pour une personne; il lui a