Disserte
Et l’esprit le plus mâle et le moins abattu Ne saurait sans désordre exercer sa vertu. Quoique le mien s’étonne à ces rudes alarmes, Le trouble de mon c?Ur ne peut rien sur mes larmes, Et parmi les soupirs qu’il pousse vers les cieux, Ma constance du moins règne encore sur mes yeux : Quand on arrête là les déplaisirs d’une âme, Si l’on fait moins qu’un homme, on fait plus qu’une femme.
Commander à ses pleurs en cette extrémité, C’est montrer, pour le sexe, assez de fermeté. Juil. C’en est peut-être assez pour une âme commune, Qui du moindre péril se fait une infortune ; Mais de cette faiblesse un grand c?Ur est honteux ; Il ose espérer tout dans un succès douteux. Les deux camps sont rangés au pied de nos murailles ; Mais orme ignore encore comme on perd des batailles. Loin de trembler pour elle, il lui faut applaudir : bisexuelle va combattre, elle va s’agrandir. Bannissez, bannissez une frayer si vaine, Et concevez d desserte premier bu haro empâta 23, 2011 4 pages
swaps toi vie nixe page de Sa je Ma alba fia que Me nul Ne bée Je Va couronnées, D’un pas victorieux franchir les éprennes. Va jusque l’orient pousser tes bataillons ; Va sur les bords du rein planter tes pavillons ; Fais trembler sous tes pas les colonnes d’Hercule ; Mais respecte une ville à qui tu dois remouler. Ingrate, souviens-toi que du sang de ses rois Tu tiens ton nom, tes murs, et tes premières lois. Albe est ton origine : arrête, et considère Que tu portes le fer dans le sein de ta mère. Tourne ailleurs les efforts de tes bras triomphants ; Sa joie éclatera dans l’heur de ses enfants ;
Et se laissant ravir à l’amour maternelle, Ses V?AUX seront pour toi, si tu n’es plus contre elle. Ce discours me surprend, vu que depuis le temps Qu’on a contre son peuple armé nos combattants, Je vous ai vu pour elle autant d’indifférence Que si d’un sang romain vous aviez pris naissance. J’admirais la vertu qui réduisait en vous Vos plus chers intérêts à ceux de votre époux ; Et je vous consolais au milieu de vos plaintes, Comme si notre orme eut fait toutes vos craintes. Tant qu’on ne s’est choqué qu’en de légers combats Trop faibles pour jeter un des partis à bas,
Tant qu’un espoir de paix a pu flatter ma peine, Oui, j’ai fait vanité d’être toute romaine. Engin Tu Se Ce le va r_dg cc Ta tri ou Si paix a pu flatter ma peine, Si j’ai vu orme heureuse avec quelque regret, Soudain j’ai condamné ce mouvement secret ; Et si j’ai ressenti, dans ses destins contraires, Quelque maligne joie en faveur de mes frères, Soudain, pour l’étouffer rappelant ma raison, J’ai pleuré quand la gloire entrait dans leur maison. Mais aujourd’hui qu’il faut que l’une ou l’autre tombe Qu’Albe devienne esclave, ou que orme succombe, Et qu’après a bataille il ne demeure plus
Ni d’obstacle aux vainqueurs, ni d’espoir aux vaincu J’aurais pour mon pays une cruelle haine, Si je pouvais encore être toute romaine, Et si je demandais votre triomphe aux dieux, Au prix de tant de sang qui m’est si précieux. Je m’attache un peu moins aux intérêts d’un homme Je ne suis point pour Albe, et ne suis plus pour roman Je crains pour l’une et l’autre en ce dernier effort, Et serai du parti qu’affligera le sort.