Developpement durable

essay A

Quelles alternatives aux ressources naturelles surexploitées et en voie de disparition ? Ces questions sont posées sur tous les continents, et dans les grandes conférences internationales, notamment celles concernant le changement climatique. La France a pris un bon départ avec les engagements du greneler de l’environnement, en amorçant une dynamique « verte ». Le défi est de garder une longueur d’avance et de coordonner les moyens et les mesures mises en place.

Devant le poids économique des activités liées l’environnement, de nombreux autres États se lancent activement dans les écho-activités et le développement de e?huppe 1 premier boy skate empara 22, 2011 19 pages ordonnée les moyens et es mesures mises en place. Nouvelles technologies, prenant le parti de réconcilier protection de l’environnement, création d’emplois et compétitivité industrielle. Il s’agit notamment des états- Unis et de la chiné, ainsi que de l’allemande, de la corde du Ainsi, le secteur des énergies renouvelables, reste, malgré la crise, très porteur.

Les politiques publiques jouent un rôle essentiel pour répondre à la double crise économique et écologique. Elles initient les plans de relance (le budget de la relance mondiale, depuis 2008, est évalué à 2 800 milliards de alors), favorisent les investissements permettant l’éclosion de nouveaux marchés et la création d’emplois. Elles orientent aussi la recherche et le développement des compétences. Mais réussir le passage à une économie verte implique également la participation d’autres acteurs : entreprises privées, collectivités territoriales et consommateurs.

L’économie verte est-elle porteurs d’un nouveau modèle économique ? L’économie verte n’est pas un concept nouveau en soi : depuis plusieurs décennies, l’idée d’une croissance ou d’une économie plus durable est mise en avant comme pense aux problèmes économiques et environnement. Ce qui est nouveau dans l’économie verte c’est plutôt la complémentarité des pratiques qui caractérisent le modèle économique qui la sous-tend.

Fondamentalement, l’économie verte conjugue deux dimensions en apparence contradictoires : une composante réglementaire d’une part, perçue comme une contrainte pour les acteurs économiques, et une composante économique d’autre part, qui traduit à l’inverse un potentiel d’investissement et de compétitivité. La notion d’économie verte suggère que la contrainte se inné lieu à de multiples travaux de recherche sans pour autant qu’un consensus clair voit le jour.

L’identification d’un modèle économique simple derrière la notion d’économie verte est donc complexe. De ce point de vue, des recherches récentes mettent en avant que la combinaison cohérente de certaines pratiques en matière environnement, mais également sociale, ainsi que vis- vis des clients et fournisseurs, semble représenter un vecteur de rentabilité pour les entreprises, et pourrait donc être un moteur important de ce nouveau modèle économique. Représente-t-elle une opportunité face à la crise économique actuelle ?

Notre modèle de croissance hérité du vingtième siècle a montré qu’il n’était pas soutenable : non seulement il est responsable des excès d’émission de gaz à effet de serre déréglant le climat, mais il a été marqué par une très forte augmentation des inégalités, des déséquilibres internationaux fragilisant les économies développées et émergences et de multiples crises, dont la plus récente en 2007-2008 a pu être comparée à la grande dépression des années 1930.

La double crise, économique et financière d’une part, écologique d’autre part, place les enjeux du violemment durable au c?Ur des nos économies de marché et renforce la nécessité de restaurer les conditions d’une croissance orientée vers le long terme. En reposant sur la mise en place d’incitations économiques claires et cohérentes (signaux prix, innovation, etc.. ) cette prise en compte du long terme représente une opportunité face à la crise actuelle, notamment en termes de meilleure gestion des risques.

Quels sont les points forts de la stratégie française ? Depuis meilleure gestion des risques. Depuis le greneler de l’environnement, la France occupe une position de pionnier dans la mise en ?ouvre d’une résistance verte, et, parmi es grands pays industrialisés, son plan de relance face à la crise a été ambitieux : avec le tiers du plan destiné aux mesures vertes, contre 13 % aux états-Unis par exemple, et un engagement financier supérieur en valeur (110 milliards d’héros pour la France sur 12 ans, contre 70 milliards d’héros pour les états-Unis sur AI ans).

Au total, sur dix ans, ce sont près de 450 milliards d’héros qui seront investis dans les domaines du bâtiment, des transports, des énergies renouvelables, de la protection de la boiterais, de la gestion de l’eau et des hochets, avec en parallèle une politique d’incitation à la consommation responsable. Y-a-t-il une convergence européenne ? Depuis 2008, les institutions internationales (CODE, Union européenne, ON, Banque mondiale ou FAIM) et les grands pays industrialisés ou émergent (états-Unis, chiné, corde du Sud, allemande, France, etc.. Mettent en avant, dans leurs stratégies économiques, le rôle de l’économie verte comme moteur de sortie de crise. Au niveau européen, le paquet énergie-climat adopté le 23 janvier 2008 par la Commission européenne, vise un objectif dit des « 3 fois 20 »: baisse de 20 % des émissions de as à effet de serre, réduction de 20 % de la consommation d’énergie et augmentation de 20 % de la part des énergies renouvelables d’ici à 2020 dans l’Union européenne.

Cette convergence européenne pourrait se renforcer avec la stratégie « européen 2020 » de la commission convergence européenne pourrait se renforcer avec la stratégie « européen 2020 » de la Commission européenne, qui vise à promouvoir la transition vers une économie durable, plus compétitive, plus innovant et ouverte autour de trois priorités : ? l’innovation, avec un objectif de 3 % du PUB (produit intérieur brut) de l’EUE investi dans la recherche et développement ; ? l’économie verte, avec pour objectif d’atteindre les « 3 fois 20 » en matière de climat et d’énergie, et de porter à 30 % la réduction des émissions si les conditions adéquates sont remplies ; ? l’emploi et la cohésion sociale et territoriale avec pour objectifs : 75 % de la population âgée de 20 à 64 ans avec un emploi; un taux d’abandon scolaire ramené à moins de AI %, 40 % au moins des jeunes générations avec un diplôme de l’enseignement supérieur, et une réduction de 20 millions du nombre de personnes menacées par la ouverte. Du développement durable à l’économie verte Du développement durable….

En 1987, « Notre avenir à tous », le rapport de la Commission mondiale pour l’environnement et le développement, présidée par grog raller brouillant, lance un cri d’alarme. Les menaces environnements, la mauvaise gestion des ressources naturelles et la misère croissante sont mises en évidence. Le rapport conclut « l’impossibilité de séparer les questions de développement économique de celles touchant l’environnement ». Sociétés, il est défini « comme un processus de engagement dans lequel l’exploitation des ressources, le choix des investissements, l’orientation du développement technique ainsi que les changements institutionnels sont déterminés en fonction des besoins tant actuels qua’ venir ». Le développement soutenable est aussi, selon le rapport, une affaire de volonté politique.

Dans « Le développement soutenable : deux siècles de controverses économiques » (ni Le développement durable, catéchiser aubergine et franca-démoniaque vivier (dira. ),Les Études de la Documentation française, no 531 5, 201 0), valériane boiserie t franca-démoniaque vivier présentent le cadrage historique et théorique de ce concept, mettant en lumière sa dimension économique et deux siècles de controverses. « Même si l’expression « développement soutenable » est apparue dans les années 1980, on peut dire que ce n’est pas une idée tout à fait neuve. Elle est le dernier avatar d’une interrogation fort ancienne qui porte sur le sens de l’évolution économique et les contradictions qu’ rencontre la dynamique capitaliste. (… Les choses vont-elles changer sous le coup de a crise exceptionnelle que connaît le capitalisme aujourd’hui ? Avec l’annonce des importants plans de relance élaborés par les différents gouvernements depuis l’automne 2008, il est beaucoup question de gérer née delà,une expression qui trouverait son origine sous la plume de l’éditorialiste du née rock dîmes, thèmes affirmera, et qui a été reprise récemment par les institutions internationales, comme le PNEU ou la Banque mondiale. (… ) Reste à savoir quelle est l’ampleur véritable des efforts financiers consentis en ma Reste à savoir quelle est l’ampleur véritable des efforts financiers consentis en matière de « relance verte ». » à la croissance verte

Selon la définition internationale de l’CODE, les écho- activités sont « les activités qui produisent des biens et services destinés à mesurer, prévenir, limiter ou corriger les dommages environnement à l’eau, l’air, et le sol et les problèmes relatifs aux déchets, aux bruits et aux costumes. » En effet, les périls écologiques se sont confirmés ces dernières années (réchauffement climatique, raréfaction des ressources naturelles, boiterais compromise, pénurie d’eau douce… ). La population mondiale et les écarts entre pays du Nord et du Sud augmentent. La crise économique est bien présente avec l’effondrement des marchés financiers en 2008.

La croissance globale est remise en cause et notre modèle de croissance reconsidéré. Modes de production et de consommation sont discutés. Et il est temps de trouver des alternatives aux combustibles fossiles et de lutter contre le changement climatique. L’idée d’une économie durable commence s’imposer. Elle ne signifie pas nécessairement la fin de notre modèle de développement. Elle est plutôt un réajustement. Il existe aussi un courant plus critique qua s’interroge sur le bien fondé de notre mode de croissance. Ce courant prône le ralentissement de la croissance et parfois sa rupture résumée par le terme de « décroissance ».

Dans « Croissance verte », rapport du Conseil économique pour e développement durable, de novembre 2009, patriarcat crier, micheline déboutonne et allant grande allant grande analysent un modèle de croissance intégrant l’environnement dans une économie de marché et définissent les conditions pour réussir la croissance verte. Pour ces auteurs, l’intervention publique chargée d’anticiper, de coordonner et de fédérer est prépondérante. « La affinité des ressources impose un retour de l’état » et de la régulation publique, et de nouvelles répartitions des rôles du public et du privé. L’état doit tout d’abord mettre en place les instruments adéquats (écho-fiscalité ou marchés de droits) pour compléter le système de prix, et assurer que celui ci reflète les raretés environnements… ». L’économie verte : une issue à la crise ?

Une économie « décroissante » remplacerait la logique quantitative de la croissance mesurée par le produit intérieur brut (PUB) par une logique axée sur la progression de la qualité et de la déraillait des biens et services. Jean gadget, dans l’article « L’économie verte : une issue à la crise ? » (Les Cahiers français, no 355, mars-avril 201 0, La Documentation française), étudie ce scénario de rupture proposé comme sortie de crise. « En effet, « sans croissance » signifie « sans croissance des quantités produites », mais avec une croissance de la qualité et de la déraillait, moyennant une vague d’innovations techniques, écologiques et sociales ».

La croissance verte en France Le pari de la croissance verte, repose sur le développement de technologies et d’activités « propres », capables de réduire l’intensité énergétique de a production et ‘intensité carbone de l’énergie. Le greneler de l’environnement, une démarche résolument prospective l’environnement, une démarche résolument prospective La France, avec le greneler de l’environnement, a engagé ce pari en se fixant des objectifs variés. La production d’électricité à partir d’énergies renouvelables devra atteindre 23 % en 2020 ; 2 000 km de lignes à grande vitesse devront être lancés, le chantier des énergies renouvelables a redémarré…

Changement climatique, boiterais et ressources naturelles, modes de production et de consommation, promotion de modes de violemment durables favorables à la compétitivité et l’emploi, gestion des déchets… , tous ces domaines ont été abordés. Une étude, demandée par le ministère du développement durable, relative à l’impact économique du greneler de l’environnement, affirme que les mesures prises dans les quinze grands programmes du greneler devraient générer d’ici 2020 environ 440 milliards d’héros d’investissements, financés à hauteur de 170 milliards d’héros par l’état et les collectivités territoriales et à 40/45 % par autofinancement.