Dc4
Romain DC4 J’ai effectué mon stage de 1ère année de formation de Moniteur Éducateur au sein d’un Foyer d’Hébergement partie du pôle médico-social d’un centre hospitalier dispensant des soins en psychiatrie et dont toute l’équipe éducative travaille en collaboration avec du personnel soignant (psychiatres, infirmiers diplômés d’état Les membres du personnel relève donc de la fonction publique ho or 15 Sni* to nextÇEge Le FH accueille des a Ires, handicap mental ou protégé de type Étab résentant un n travail en milieu de par le Travail (ESAT), à temps plein ou partiel.
C’est un lieu de vie ouvert 65 jours par an qui propose vingt logements sous forme d’appartements individuels. Il a pour mission de « soutenir et d’accompagner le résident, dans une démarche socioprofessionnelle intermédiaire entre projet de soin et projet d’insertion en milieu ordlnaire ; dans une démarche sociale en complément de celle d’insertion professionnelle organisée par le service d’aide par le travail ; dans une prise en charge individualisée en favorisant une mise en mouvement des potentiels tant personnel que collectifs, le maintien ou l’acquisition de compétences sociales,et une plus grande utonomie »1 .
Sa mission se réalise au sein d’un habitat sécurisé et avec le soutien d’une équipe de professionnels qualifiés. le cadre institutionnel ainsi que le foyer. Ensuite, j’aborderai les fonctions du moniteur éducateur dans cette structure. 1-1 : LE FINANCEMENT ET L’ACREMENT Le conseil général fixe chaque année le prix de journée des résidents. Le prix comprend le logement, les repas, l’entretien du linge non personnel ainsi que l’aide et l’accompagnement de l’usager dans la réinsertion sociale.
Il yi a une participation financière prise sur une partie du salaire des personnes ccueillies car les résidents travaillent et perçoivent une rémunération. La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) permet aux résidents du foyer de percevoir une Allocation Adultes Handicapés (AAR) qul complète leur salaire. Les soins et traitements sont non compris dans le prix de journée et sont assurés par des infirmiers libéraux. Liagrément délivré permet l’accueil de 20 résidents. -2 : L’ORIENTATION La MDPH, suite à la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) reconnait la personne comme présentant une situation ‘ handicap mental ou psychique et valide l’orientation professionnelle dans un ESAT avec hébergement en foyer. L’admission au foyer à lieu suite à l’examen d’un dossier d’inscription par une commission d’admission (directeur, cadre socio-éducatif, équipe socio- éducative).
En fonction des places disponibles et de l’ordre d’arrivée sur liste d’attente éventuelle , est proposé à la personne une période d’observation préalable, puis une période d’essai de 6 mois, renouvelable ou non. 1-3 : LES PARTE 15 d’observation préalable, puis une période d’essai de 6 mois, renouvelable ou non. -3 : LES PARTENAIRES Les partenaires du foyer d’hébergement sont : Le centre médico- psychologique, les établissements et services d’aides par le travail, les organismes tutélaires, le centre hospitalier ainsi que les familles des résidents, même si ces derniers sont des partenaires à part entière. -4 : LES LOIS Enl 996, les amendements « Juppé » permettent la création de pôles sociaux et médlco-sociaux. Le foyer d’hébergement est régi par la loi 2002-2 du 2 Janvier 2002 « rénovant l’action sociale et médico-sociale Cette loi affirme les droits des usagers et de leur entourage. Elle permet d’élargir les missions des structures sociales et médico-sociales en diversifiant toutes les interventions de l’établissement. « Cette loi améliore également les procédures de pilotage et la planification pour la création d’établissements. ?2 Enfin, elle permet la mise en place d’évaluations internes et externes pour rendre compte du respect des droits des usagers et améllorer la qualité de leur prise en charge. Cette loi donne aux usagers sept droits dont le « droit au respect de la vie privée et de l’intimité »3. Chaque semaine, le Mercredi matin,la maîtresse de maison n service, ainsi qu’un professionnel de l’équipe éducative, participent à la visite hygiène de chaque appartements des résidents.
Par un soucis d’emploi du temps de l’équipe,ces visites ont lieu le matin, mais à une heure ou les résidents sont sur leur lieu de travail. Les résidents e lieu le matin, mais à une heure ou les résidents sont sur leur lieu de travail. Les résidents en sont informés mais ne sont pas présents lors de ces visites. Il me semble important de souligner que cette visite des appartements sans la présence de son locataire rend complexe l’application du « droit au respect de la ie privée et de l’intimité » énoncé par la loi 2002-2.
Cependant, ces visites me semblent essentielles car il est vrai que certaines personnes accueillies ont besoin d’un accompagnement afin de pouvoir vivre dans un logement décent. De plus, jai constaté que dès leur retour au foyer en fin de journée, les travailleurs sont en grande demande pour ce qui concerne des accompagnements divers et sollicitent énormément l’équipe éducative qui par conséquent ne peut être disponible pour assurer cette vlslte hygiène à ce moment là.
De même, concernant toujours ce droit, les repas du soir sont ris en commun et à heure fixe dans la salle de restauration commune, le repas étant livré par le centre hospitalier. Il yi a la peut être un risque d’aller à l’encontre de « la liberté et du respect de la vie privée de l’usager » en lui imposant ces horaires que certains peuvent ne pas trouver adaptés, trop tôt ou trop tard.
Et manger en groupe peut parfois être contraignant pour certains usagers qui préféreraient par moment manger chez soi, seul ou en comité restreint. Cela dit, je comprend tout à fait que la vie dans une institution collective implique des horaires établis et que anger tous ensemble permet de viser un des Object 5 collective implique des horaires établis et que manger tous ensemble permet de viser un des objectifs du projet d’établissement autour de la réinsertion sociale.
Par ailleurs, le choix des menus étant imposé par la vie en collectivité et établi par un diététicien, permet à chacun de manger varié et équilibré, ce qui ne serait peut être pas le cas autrement, mais laisse malheureusement aucun choix dans la composition du menu de la part des résidents qui ne participent pas à la décision dans la programmation et l’élaboration des repas.
La loi 2002-2 offre à l’usager un « droit à la vie familiale » et le « droit à la sécurité ». Chaque résident a la liberté d’avoir la visite de ses proches ou de ses amis, chez eux, dans leur appartement au sein de la structure. En ce sens, « le droit à la vie familiale » énoncé par la loi 2002-2 est tout à fait considéré.
Cependant, le foyer d’hébergement étant un lieu protégé et pour répondre au « droit à la sécurité de l’usager », encore une fois rédigé dans la loi 2002-2, les visites sont contrôlées en imposant à la personne accueillie, un jour fixe de la semaine, le Jeudi, de 17h00 à 19h00. L’application de ce droit à la vie familiale est très contraignant dans sa mise en œuvre au foyer car certaines familles venant de Ion et/ou n’etant pas disponlbles dans les intervalles horaires établis, il est donc impossible pour eux de venir rencontrer leur enfant sur leur lieu de vie.
Je comprend toutefois que pour garantir cette sécurité, il peut être dangereux de faire pénétrer dans l’enceinte d PAGF s 5 pour garantir cette sécurité, il peut être dangereux de faire pénétrer dans l’enceinte du foyer, n’importe qui, n’importe quand et que si ce protocole a été mis en place, c’est qu’auparavant il y’ eu des situations qui ont nécessité ce mode de fonctionnement. Toujours concernant ce « droit au respect de la vie familiale les résidents ont le choix de partir en famille les week- end. Ils n’y sont pas contraints, mais l’inverse est soumis ? d’autres exigences.
Ainsi le projet d’établissement porte sur la participation des usagers aux activités menées par le foyer le week-end notamment. C’est pour cette raison que les résidents n’ont la possibilités de partir en week-end au près de leur famille qu’un week-end sur deux. Les week-end où ils sont présent au ein de la structure, les usagers sont fortement incités à participer aux activités mises en place par le foyer. Cela est difficilement applicable car je pense que l’usager devrait pouvoir choisir à la fois le week-end où il souhaiterait rendre visite à sa famille et celui où il souhaite rester au foyer.
Mais par soucis d’organisation que je conçois, et afin de prévoir le nombre de résidents dans la structure le week-end en arrivant, les usagers doivent remplir un tableau de présence sur une durée d’un mois et doivent le rendre 15 jours avant le début du mois en question. Il me semble u’il est déjà compliqué pour chacun d’entre nous de pouvoir se projeter sur 5 à 6 semaines afin de savoir ce que nous ferons tel ou tel week-end, sans compter les invitations de dernière minute 6 5 savoir ce que nous ferons tel ou tel week-end, sans compter les invitations de dernière minutes qui s’organisent généralement la semaine même.
Je pense que cette difficulté d’organisation est encore plus importante chez une personne atteinte d’un handicap mental ou psychique (ou parfois les deux). Cela pose problèmes dans l’organisation de l’usager ce qui rend difficile l’application du ? droit à la vie familiale ». Les projets individualisés répondent au « droit à la prise en charge et à un accompagnement individualisé de l’usager »,rédigé dans la loi 2002-2. L’équipe éducative réalise un travail en amont en reprenant les projets individualisés précédent de la personne.
Elle y fixe des objectifs à atteindre en fonctlon de ce qu’elle connaît de la personne et de ce dont elle pense réalisable. puis ce projet est exposé à l’usager qui complète ce projet en y rectifiant au besoin, ses propres envies, ses propres désires, et les objectifs qu’il veut se fixer. Cependant, je me suis rendu compte que le handicap de certains résidents peut remettre en cause leur capacité d’élaboration d’axes de progression, ou bien leur formulation. Ainsi il faut parfois leur faire des propositions, leur donner des idées, les encourager à s’exprimer car certains n’osent pas ou n’en ont pas les capacités.
Cependant, les propositions d’objectifs faites aux résidents peuvent les influencer et ainsi occulter le point de vue de la personne qui pourrait ne pas se sentir prêt à franchir un certains cap. Ce droit est-il vraiment, dans ce cas là, un accompagnem 5 se sentir prêt à franchir un certains cap. Ce droit est-il vraiment, dans ce cas là, un accompagnement individualisé, et la personne accueillie qui n’arrive pas ou n’ose pas s’exprimer obtient-elle réellement une réponse adaptée à ses envies ou ses besoins ?
De plus, le projet individualisé est établi pour une durée de 1 ans. Il est encore très difficile pour la personne de se projeter, quant ? ses attentes, sur une période aussi longue. Le foyer d’hébergement est également soumis à la loi 2005-102 du 11 Février 2005, pour « l’égalité des droits et es chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. ». Cette loi est l’une des principales lois sur les droits des personnes en situation de handicap depuis la loi de 1975.
Elle rappelle tout d’abord les droits fondamentaux des personnes en situation de handicap, apporte une définition du handicap et dégage plusieurs axes de progression que sont : l’accueil des usagers, le droit à la compensation, les ressources, la scolarité, l’emploi, l’accessibilité ainsi que la citoyenneté et la participation ? la vie sociale. L’orientation en foyer d’hébergement est validée, conformément ? la loi 2005-102, par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapés (CDAPH). Cette admission en foyer, succède l’orientation professionnelle en Établissement de Service d’Ade par le Travail (ESAT).
La présence d’un ESAT intra-muros au foyer présente quelques avantages et inconvénients. Ainsi tout est contrôlé, et lors d’un « dérapage » de la part d’un travailleu 5 « dérapage » de la part d’un travailleur, lors d’une altercation ou d’un problème de comportement pendant la journée de travail ; l’équipe éducative du foyer est tout de sulte mis au courant. Cest un avantage de pouvoir être informé de la situation, de l’état d’esprit du résident mis en cause, afin de reprendre avec lui et de l’aider dans ses difficultés.
Cependant, ce moment a bien souvent lieu dès le retour du travailleur au foyer, lorsqu’il se présente au bureau pour venir chercher ses clefs ; Il vient de passer une journée de travail et n’a peut être pas envie de revenir immédiatement sur les faits. Cette organisation d’avoir un ESAT en intra-muros « limite » la liberté des usagers. Touts ses faits et gestes sont connus par l’équipe éducative et aucune information e se perd. Ce qui est un avantage pour un accompagnement éducatif individualisé de la part des professionnels peut s’avérer contraignant pour la personne accueillie. l- LES FONCTIONS DU MONITEUR EDUCATEUR DANS LA STRUCTURE La fiche de poste des moniteurs éducateurs écrit que « les moniteurs éducateurs effectuent sans distinction dans les mêmes tâches et actions éducatives que les éducateurs spécialisés s. Le référentiel métier du moniteur éducateur (ME) et celui de l’éducateur spécialisés (ES) se rapprochent tous les deux mais ne sont pas identiques. De ce fait les fonctions de ces deux professions ne sont pas tout à fait les mêmes.
Ainsi le référentiel métier du ME stipule que le ME « pa PAGF 15 pas tout à fait les mêmes. Ainsi le référentiel métier du ME stipule que le ME « participe à l’élaboration et à la conduite du projet éducatif », tandis que le référentiel métier de l’ ES amène la distinctlon suivante : « Conception et conduite de projet éducatif spécialisé ». Ces deux notions de participation et d’élaboration montre que la fonction de ces deux professionnels n’est pas complètement identique. La formation de ME est établie sur deux ans alors que celle d’ ES en nécessite trois.
Il devient compréhensible que cette dernière année de formation amènera au final des distinctions dans la posture professionnel des deux fonctions. La fiche de poste citée plus haut, énonce que le ME et l’ ES ont les mêmes fonctions, j’ai pût remarquer que dans cette structure, seul les ES sont référents des résidents et ont en charge la rédaction finales des projets individualisés. Le ME conformément au référentiel métier participe à son élaboration, mais la version finale écrite sera faite ar l’ ES référent de l’usager.
Encore une fois, cela montre des interventions différentes en fonction des professionnels. Je ne suis pas tout à fait d’accord quant à la référence des résidents assurés uniquement par des ES. En effet le nombre de personnes accueillies au sein du foyer est au nombre de vingt. Hors cela implique que les ES doivent être référents de dix personnes chacune. Par conséquent, la responsabilité qu’implique ces références dans la rédaction des projets, les prises de rendez- vous avec les familles etc. laisse peu de temps pour le