Critique The A Tre Sur La Tempe Te De Shakespeare
Critique Théâtre sur la Tempête de Shakespeare « Nous sommes tous faits de l’étoffe de nos rêves » -William Shakespeare. or7 Dernière oeuvre dra tlq « la Tempête écrit thème du pouvoir et Shakespeare, rticule autour du e au Théâtre du Cratère à Alès le mardi 13 Janvier 201 5, en voici l’intrigue et les acteurs: prospero (Alain pralon), duc de Milan, est victlme d’une conspiration orchestrée par son frère Antonio (Jean-Marie Lardy).
Il se retrouve avec sa fille Miranda (Sarah Biasini) prisonnier sur une ile déserte où il vit entouré de deux « esclaves » : Ariel Maxime d’Aboville), l’esprit des airs, et Caliban (Dominique Pinon), descendant maléfique d’une sorcière. Une nuit, Prospero le magicien déclenche une tempête qui fait échouer le vaisseau de ses ennemis : Alonso (Joël Demarty), roi de Naples, et son fils Ferdinand (Adrien Melin), Sébastien (Jacques Fontanel), Antonio, l’usurpateur du duché milanals, et deux serviteurs, Trinculo (Denis Berner) et Stephano (Joël Dernarty encore).
Se déroule alors sous nos yeux une course contre le temps : vingt- quatre heures pour tout résoudre et retrouver sa place légitime. pièce baroque du XVIIème siècle? DNous commencerons par étudier la forte présence de fantastique de celle-ci, pour ensuite analyser l’aspect tout à fait moderne, voire futuriste, et nous finirons par parler du jeu des acteurs, mais aussi du public, qui semble très intéressant par rapport à la pièce jouée. Nous avons pu constater dès le début du spectacle une forte dominante fantastique, qu’elle soit visuelle ou orale: « Bienvenue moussaillons, à bord de la salle du Cratère à Alès!
La durée du voyage et de une heure et quarante minutes! a annoncé une voix sortie de nulle part, introduisant l’entrée dynamique ‘un groupe de marins, se faufilant dans le parterre pour nous faire partager leur panique. Aucun doute, la pièce a bel et bien commence. Bien que la pièce originale soit elle-même fantastique, le metteur en scène a choisit de mettre cet aspect là en avant, tout d’abord au niveau du décor. Tout au long de la pièce, nous, spectateurs, avons en face de nous un grand cercle blanc, avec un fond/ rebord dentelé.
Dit ainsi, cela peut sembler très minimaliste. Mais tout l’intérêt de ce décor est sa couleur, servant de fond aux animations projetées, qui, elles, semblent sorties tout drolt ‘un film fantastique: des corps qui coulent au fond de l’eau les cheveux ondulants, des yeux au regard libre et sauvage (à la manière de « il était une fois dans l’ouest »), des ronces et épines lugubres… Nous avons même eu droit à une invocation divine en image. Ces images, totalement en rupture avec le décor de base, apportent de la vi PAG » rif 7 divine en image.
Ces images, totalement en rupture avec le décor de base, apportent de la vie, ainsi qu’un côté magique à la pièce, et suffisent à nous transporter. Cette présence fantastique se fait aussi ressentir au niveau des ostumes, eux aussi dignes d’un film du même genre. Grands manteaux baroques, longue robe noire style Gucci pour Sarah Biasini… Des tissus dignes d’un conte de fée. Même la peau/ fourrure portée par le personnage de Prospero semble provenir du roi des ours polaires. De plus, le fait que les vêtements de certains personnages soient abîmés et salis après le naufrage accentue cet aspect cinématographique.
Enfin, nous pouvons remercier les lumières et les effets scéniques mis en scène pour ce spectacle magique. Les cercles et spectres de lumière apparaissant à plusieurs reprises apportent un brin e clarté à cette mise en scène parfois mystérieuse et lugubre, créant ainsi des contrastes intéressants (comme par exemple, le cercle lumineux apparaissant à quelques reprises au milieu du plateau), mais aussi servant à accentuer certains sentiments fort, notamment la colère de Prospero représentée par des éclairs de lumière.
De plus, la machinerie, notamment remarquable avec les scènes de vol d’Ariel, ont encore amené un petit plus à cette mise en pièce dynamique, apportant cette touche de magie et de « spectaculaire » qui doit certainement beaucoup toucher le jeune public. Ainsi, le parti pris du metteur en scène Christophe Lidon est très accentué sur raspect fantastique de la pièce travaillée, la rendant PAGF3C,F7 scène Christophe Lidon est très accentué sur Haspect fantastique de la pièce travaillée, la rendant attractive et spectaculaire.
Bien sûr, il ne s’est pas arrêté là. La pièce étant déj? originellement fantastique, il n’allait pas se contenter d’accentuer ce trait sans ajouter sa touche personnelle… Nous sommes au XXI ème siècle, le monde a bien changé depuis Shakespeare. Un texte comme celui de la Tempête, en ancien français, pourrait acilement ennuyer le public. II fallait donc remédier à cela, et c’est ce qu’a voulu faire Christophe Lidon.
Et le résultat est là: Avez vous déjà vu un marin du XVIIème siècle, conduisant rois et ducs, habillé d’une marinière et d’une casquette noire? Ou alors un esprit de l’air, tout à fait amusant et vif, porter un costume futuriste? Ou tout simplement, avez-vu déjà vu du Shakespeare joué avec des projections cinématographiques en fond? Car oui, nous avons parlé de ces projections là sous leur aspect fantastique, mais elle sont avant tout très modernes.
Il n’y a qu’aujourd’hui que nous pouvons nous permettre de tels effets au théâtre, et c’est tout en notre avantage: un double régal pour les yeux. Cette pièce nous falt ainsi prendre conscience des progrès technologiques, présents aujourd’hui même au théâtre. C’est la touche personnelle d’une nouvelle génération artistique Le décor en lui même, bien que très simple, est très moderne: blanc sur noir. Voilà qui est simple. Épuré. Mais voilà encore un des charmes de la pièce. Remarquons aussi et surtout que les acteurs se servaient du co