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Correction de la certification intermédiaire proposée Texte : « Je rêve que je ne dors pas » Eluard, Rêve du 18 juin 1937, extrait du recueil « Donner à voir » , 1939 Tableau :Max Ernst, « La Vierge corrigeant renfant Jésus devant Trois témoins : André Breton, Paul Eluard et le peintre », 1926, 196 X130 cm, Muséum Ludwig , Cologne. l) Compétences de lecture (sur 10 points) 1) Le sentiment dominant que ressent ce personnage qui rêve est l’angoisse et l’effroi comme le souligne le mot suivant : « angoisse effroyable » tombe. Incapable de J’étouffe, j’ai très mal le sol, s’y enfoncer, a participent à cet univ narrateur.
Cette ang Les mots et expressions ( souffre, je ns ors Sni* to n ement en rampant. horriblement sur a gle, muet, paralysé) ment de l’être du le narrateur se rend compte qu’il n’a plus la ma rise de ses membres car il est « paralyse En s’appuyant sur le lexique utilisé et en précisant comment ce sentiment évolue en s’intensifiant, on peut, en effet, remarquer que ces termes sont classés et organisés afin que Fangolsse et la souffrance montent crescendo (gradation croissante) et que le ecteur ait une perception exacte de page de ce ressenti oppressant.
Ainsi, cette organisation atteint son acmé avec le mot « pa-ra-ly-sé » (a du mal à le prononcer d’où son écriture détachée). 2) La construction des phrases renvoie à l’écriture surréaliste car sont entremêlées des phrases complexes longues (la première phrase, la cinquième), des ruptures syntaxiques avec des phrases sans sujet (la seconde), des phrase simples (la troisième, la quatrième) et une phrase nominale « en vain ».
La construction es phrases suit le schéma de l’angoisse car au fil de ce texte, les phrases sont de plus en plus simples et courtes pour mettre en évidence la montée de l’angoisse, de l’étouffement, de l’asphyxie qui est mise en exergue par la phrase nominale « en van Ainsi, ces phrases, de plus en plus courtes, reflètent le narrateur qui ne peut plus parler qui est « muet » (je tente d’appeler… en vain, plus jamais rien communiquer).
Elles rythment cette montée de l’angoisse et elles sont saccadées comme pour refléter cet étouffement du narrateur. Le narrateur décrit ce qu’il ressent en tilisant une écriture spontanée des surréalistes en fonction du ressenti immédiat de l’angoisse comme faisaient les surréalistes lorsqu’ils décrivaient leurs rêves éveillés. (Sur 3 points) 3) Montrez comment, à la fin du texte, le narrateur trouve une issue à ce rêve. ( sur 2 points) Le narrateur trouve une fin du texte, le narrateur trouve une issue a ce rêve. sur 2 points) Le narrateur trouve une issue à ce rêve par le pouvoir de la pensée. Trois groupes verbaux prouvent que le moi pensant du narrateur c’est-à-dire la création et l’imaglnation l’emportent sur e rêve angoissant et le transcendent pour le prendre à l’assaut et prendre le dessus pour l’étouffer : « je pense », « j’imagine » et « j’ai l’idée ». Ainsi, le narrateur est « sauvé » de cet univers oppressant et se retrouve en position de « contrôle » de ses mots.
Ce rêve est, donc, dominé par la force de la pensée et le pouvoir de l’imagination créatrice : voici ce qui est « donné à voir » dans ce poème, par la force du lexique. Texte et tableau . 4) En vous appuyant sur le tableau de Max Ernst, de 1926, intitulé ? La Vierge corrigeant l’enfant Jésus devant Trois témoins : André Breton, Paul Eluard et le peintre » et sur le texte, montrez en quoi ces deux documents reflètent les idées surréalistes. Sur 3 points). Ces deux documents reflètent les idées surréalistes : -Le thème subversif avec le titre du tableau et l’image virile de Vierge qui corrige l’enfant Jésus (main virile et robe rouge et moulante). Là, on n’est pas dans l’adoration, ce n’est pas la vierge pieuse comme pour contrer toutes les conventions sociales, de l’ordre établi religieux et de la morale ; Le thèm