Corpus n 1

essay A

Séquence no 1 Corpus no 1 : Le personnage de roman Texte A : Guy de Maupassant, Bel Ami, livre 1. Georges Duroy, jeune officier désargenté de retour d’Algérie, à la recherche d’un emploi, a rencontré à Paris son ami Forestier, journaliste à « La Vie Française ». Ce dernier, lors d’un repas à son domicile, lui permet de rencontrer M. Walter, directeur du journal : il compte lui présenter Georges et le faire embaucher en tant que journaliste. Le dîner était fort bon; chacun s’extasiait. M.

Walter mangeait comme un ogre, ne considérait d’un rega qu’on lui présentait. enait tête et laissait plastron de chemise. o or fi s lunettes, les mets rb•2. Sv. ivx to tes de sauce sur son Forestier, souriant et s rieux, surveillait, changeait avec sa femme des regards d’intelligence, à la façon de compères accomplissant ensemble une besogne difficile et qui marche à souhait. Les visages devenaient rouges, les voix s’enflaient. De moment en moment, le domestique murmurait à l’oreille des convives : « Corton-Château-Laroze ? ? Duroy avait trouvé le corton de son goût et il laissait chaque fois emplir son verre. une gaieté délicieuse ntrait en lui, une gaieté chaude, qui lui montait du ventre à la tête, lui courait dans les membres, le pénétrait tout entier. Il se sentait envahi par un bien-être complet, un bien- être de vie et de pensée, de corps et d’âme. Et une envie de parler lui venait, de se faire remarquer, d’être écouté, apprécié comme ces hommes dont on savourait les moindres expressions.

Mals la causerie qui allat sans cesser accrochant les idées les unes aux autres, sautant d’un sujet à l’autre sur un mot, un rien, après avoir fait le tour des événements du jour et avoir effleuré, en passant, mille uestions, revint à la grande interpellation de Monsieur Morel sur la colonisation de l’Algérie. M. Walter, entre deux services, fit quelques plaisanteries car il avait l’esprit sceptique et gras. Forestier raconta son article du lendemain.

Jacques Rival réclama un gouvernement militaire avec des concessions de terres accordées à tous les officiers après trente années de service colonial. Un léger silence suivit, on souriait. Georges Duroy ouvrit la bouche et prononça, surpris par le son de sa propre voix, comme s’il ne s’était jamais entendu parler : « Ce qui manque le plus là-bas, c’est la banne terre. Les propriétés vraiment fertiles coûtent aussi cher qu’en France et sont achetées, comme placements de fonds, par des parisiens très riches.

Les vrais colons, les pauvres, ceux qui s’exilent faute de pain, sont rejetés dans le désert, où il ne pousse rien, par manque d’eau. » Tout le monde le regardait. Il se sentit rougir, M. Walter demanda : « Vous connaissez l’Algérie, Monsieur ? » Texte 3 : Alain Robbe-Grillet, La Jalousiel, 1957. Dans une plantation, quelque part en Afrique, deux couples se retrouvent chaque soir sur une terrasse: A… et son mari que l’on ne voit