Corpus
John Steinbeck, dans Les Raisins de la colère, met en scène la forte personnalité de Man, le pivot du clan Joad, tandis que Jean Giono, dans un Roi sans ivertissement, rapporte l »exubérante bienveillance de Mme Tim pour ses petits-enfants. Ce qui frappe immédiatement dans les trois extraits est to Wen « ext l »affectueuse admira est avant tout la gard inquiète de tout ce q prh, Swape nextp g de vivre Elle est att « , sa fille, la chatte et aternelles. Sido ite famille, chaleur et le goût on mari » amaigri rameau rompu Man joue aussi le » rôle de citadelle de sa famille, de refuge inexpugnable l’.
Comme Sido, elle est une l’ guérisseuse . Mme Tim est pour sa part » abondamment grand-mère « , elle est symbolisée par la métaphore de la » cuve » du vendangeur emplie d du fruit de sa descendance, image biblique des dons de Dieu dans la profusion de la vie. Ses gâteries, sa joie de vivre lui attachent toutes les affections si bien qu » » on [« aurait toute voulue l’. Cette femme âgée a gardé toute la fougue de sa jeunesse, devenant le » Tambour-major » de la bande de ses petits-enfants, commandant de la petite troupe qui l »adore.
En revanche le grand âge de Man lui a conféré une aura de sagesse, la mère a choisi la voie du » calme du » sang-froid » si bien qu »elle est devenue un arbitre » des différends familiaux. Cette paix qui émane d »elle ait mieux ressortir ses liens secrets avec les sources de la vie. Le personnage féminin effacé s »est transformé en » déesse » tutélaire. À l »opposé la jeune et exubérante Sido devient pour sa fille une magicienne capable par son langage incantatoire de transformer ses courses parisiennes en fabuleuses escapades. Ses mains, comme celles de Man, accomplissent des prodiges.
Comme Man, elle accède ainsi à un statut surnaturel proche de la déesse-mère primordiale. Ces trois extraits présentent donc une image positive de la maternité. Si le mal-aimé Hervé Bazin, dans Vipère au poing, a fait e la mère une » Folcoche » rigide, cruelle et méchante, l »affection d »enfants choyés transforme ici les femmes en consolatrices, protectrices, pourvoyeuses des dons de la Terre avec qui elles vivent en symbiose. 2 OF s consolatrices, protectrices, pourvoyeuses des dons de la Terre avec qui elles vivent en symbiose.
Ce corrigé a été rédigé par Jean-Luc. Jean Giono a publié en 1947 Un Roi sans divertissement. Dans ce récit glacé, cruel et pessimiste qui relate les risques mortels à fréquenter le Mal, le romancier provençal a réussi à glisser quelques personnages attachants comme Mme Tim, la femme du hâtelain de Saint-Baudille. L « extrait à étudier présente en action cette jeune grand-mère qui se plait à organiser de savoureuses fêtes familiales. Il s »agit d »un texte descriptif appartenant au genre romanesque. spectacle de joyeuses réunions familiales le rattache au registre lyrique. L »intérêt de I »extrait réside dans la confrontation des scènes évoquées par Giono avec nos propres souvenirs de nos mères ou grand-mères. Comment le romancier cherche-t-il donc à rendre vivant et attachant un personnage maternel ? Nous étudierons d »abord l »apparence physique de cette femme, our nous attacher ensuite à son talent d »organisatrice et finir sur l »art de vivre qu »elle propose. Une femme opulente Giono, dans cet extrait, brosse le portrait d »une femme opulente à tous les sens du terme.
Une châtelaine Mme Tim est une châtelaine qui invite sa progéniture dans son ‘ château » de Saint-Baudille dominant le reste du pays. Ell 3 OF s progéniture dans son » château » de Saint-Baudille dominant le reste du pays. Elle dispose d »un parc pourvu d »un » labyrinthe de buis » et assez grand pour y effectuer » des promenades dos de mulets « . I apparait qu »elle est servie par une nombreuse omesticité. Ily a d »abord le » messager » qui est chargé de ramener les enfants. Ce sont ensuite l’ les nourrices l’ qul s »occupent des derniers-nés.
On relève encore un » laquais ‘ et une » domestique femme « , le tout pour s »occuper d »une douzaine d’enfants. une élégante en milieu rural Cette châtelaine nous est présentée comme une élégante en milieu rural. Le narrateur s »attarde sur ses vêtements. Ils témoignent de son aisance financière et de son goût qui la distinguent de son entourage. Sa tenue est » opulente la » robe de bure » quelconque se distingue par » des fonds énormes qui e plissaient et se déplissaient autour d »elle à chaque pas Son ‘ corsage » est l’ agrément[él de jabots de linon ‘l.
Sa toilette allie donc la solidité classique et terne de la laine brune aux élégances des plis, des tissus légers et cascadants. Une beauté maternelle Cette châtelaine est, malgré son âge, une vraie beauté maternelle. Elle attire les regards par son allure jeune révélée par les mouvements ondulants de sa robe » à chaque pas, le long de son corps de statue l’. Ce dernier terme connote une silhouette aux 4 OF S pas, le long de son corps de statue Ce dernier terme connote ne silhouette aux formes pleines ce que confirme le détail qui suit : » Elle avait du corsage Mme Tim présente donc une poitrine remarquable.
Elle reste ainsi une femme désirable si bien qu » » on l »aurait toute voulue. Les fêtes enfantines Cette figure féminine est cependant inséparable des petits- enfants qui l »entourent car elle est l »organisatrice de fêtes incessantes. Le mouvement L’extrait débute par les descentes et montées sans fin du messager. par la suite les enfants, hormis les plus jeunes qui restent dans les bras de leurs nourrices, extériorisent leur vitalité dans des jeux vifs et bruyants. Le narrateur remarque » le fourmillement de jambes de tout ce petit monde cette propension à bouger sans cesse.