Construire Une Argumentation En Dissertation

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La construction de l’argumentation se déroule forcément en au moins deux temps : un travail au brouillon et un travail de rédaction, . Elle suppose toujours d’avoir fat au préalable une analyse du sujet qui ait permis de le problématiser, puisque c’est en fonction des problèmes posés que chacun fabriquera son plan. org Elle pose trois types pr supposent la maîtris e plus 1. il faut que mes idé progressent et ne se ho tre surmontés à chaque fois : rdonnés, c’est-à-dire paragraphe doit apporter quelque chose à celui qui précède dans le traitement du ujet, qu’il s’agisse d’un sujet de dissertation ou d’un texte.

C’est la fonction du plan (au brouillon). Il est strictement délimité par la problématique : tout paragraphe qui ne sert pas au traitement du problème doit être mis de côté, et le rapport au prob ème doit être précis. 2. Il faut que chacune des affirmations énoncées soient vraies, c’est-à-dire soient prouvées, appuyées pas un raisonnement, des définitions et qu’elles apportent quelque chose permettant de répondre au problème ; c’est le travail d’argumentation proprement dit. (au brouillon et dans la rédaction) . l faut que, contrairement aux mathématiques, cette argumentation soit rédigée et illustrée. (c’est le travail de rédaction). décomposer les activités, même si c’est un peu long et qu’on peut avoir Pimpression de faire plusieurs fois la même chose. Faute de quoi il y a trop de méthodes à mettre en oeuvre en même temps , et je m’y perds ; j’oublie alors de faire certaines choses. Or, tout manquement qui ne me permet pas de répondre ? une de ces trois exigences remet en cause rensemble de mon argumentation, puisque qu’elle rend impossible la démonstration.

L’argumentation manifeste donc un souci de démonstration : elle suppose toujours l’existence d’une hypothèse philosophique, expliquée par des arguments, eux-même confirmés par des exemples, et un effort d’analyse des concepts importants. Pour cela elle dispose de 4 outils : 1 . Arguments logiques : la démonstration doit faire apparaître la nécessité de l’argument ; elle peut être positive (elle affirme), ou négative (elle fait apparaître une contradiction dans la thèse inverse).

Les trois grands principes logiques sont : principe ‘identité ( une même proposition ne peut être à la fois vraie et fausse sous le même rapport : donc une affirmation doit être conforme à la définition d’une chose) ; principe du tiers-exclu ( entre deux propositions contradictoires, il n’y a pas de troisième solution possible) ; principe de contradiction (deux propositions contradictoires ne peuvent être à la fois toutes deux vraies ou fausses). Ce sont les trois grandes règles qui doivent vous aider ? construire vos paragraphes. 2.

Analyse des concepts : Pour valider scientifiquement une affirmation, il faut que celle-ci soit conforme aux aut oncepts : Pour valider scientifiquement une affirmation, il faut que celle-ci soit conforme aux autres connaissances. L’analyse permet de passer de la notion (vague, générale) au concept (construit, rigoureux, essentiel) , elle distingue (sépare ce qui diffère), hiérarchise (remonte des conséquences aux principes), résout (déploie et définit) les confusions de la langue courante et lève les malentendus ou ambiguités d’une proposition. . Recours à l’exemple • l’exemple n’est pas un argument car il ne démontre rien (il y a toujours des contre-exemples), il illustre. Attention : il faut toujours justifier son emploi (en quoi il illustre l’idée avancée, pourquoi il est pertinent). Un seul exemple bien choisi suffit (un deuxième exemple laisse penser que le premier était peu convaincant). 4.

Recours à la thèse d’un philosophe : une référence ne doit jamais se substituer à votre propre argument, mais simplement le confirmer, il s’agirait sinon d’un « argument d’autorité » ; elle ne doit pas être arbitrairement plaquée, mais très clairement justifiée (pertinence de son emploi au moment précis de votre développement argumentatif). La référence doit être objective (n’interprétez pas la thèse de l’auteur à votre avantage), claire (pas d’allusion ni de déformation), et précise (auteur, œuvre). BOITEA OUTILS Ce qui invalide l’argumentation 1 . construire l’argumentation en affirmant des généralités, des lieux communs ou toute opinion qui suppose un jugement moral. 2. proposer une justification rhétorique du type : n’est-ce pas évident, tout le monde moral. évident, tout le monde sait que . 3. elle ne doit jamais être ni descriptive (d’un fait ordinaire ou d’une théorie), 4. lle ne doit jamais être énumérative (accumulation d’arguments ou d’exemples équivalents) 5. elle ne doit jamais se contredire sans avoir expliqué avant pourquoi il faut revenir sur ce qu’on vient de dire. 6. lle ne doit pas proposer de plan du compromis (qui fait la part des choses) : dans une démonstration, il n’y a pas de compromis avec la vérité possible. Outils pour construire un plan : Dans l’explication de texte, le plan est à retrouver à partir du texte. Il suppose son analyse et sa compréhension. Pour vous y aider, voilà quelques outils d’analyse : . Repérez les mots qui servent d’articulations aux idées ( conjonctions comme Mais, Car, puisque, par conséquent ou expressions qui annoncent un changement d’idées) 2. Puis entre chacun d’entre eux, reformuler ce que dit l’auteur. . Repérer dans cette réécriture du texte la thèse à démontrer. 4. Voir quels arguments et de quel types ils sont (définition, théorème, exemple il utilise pour les justifier. 5. Essayer de comprendre pourquoi la démonstration se fait dans cet ordre plutôt qu’un autre, qu’est ce cela évite, qu’est-ce que cela apporte 6. Alors, construire la structure de la démonstration en rendant visible les articulations du texte pour ne pas saucissonner les parties et perdre de vue leur fonction dans la démonstration de la thèse.

Construire le plan Dans la dissertation, le pla PAGF fonction dans la démonstration de la thèse. Dans la dissertation, le plan se construit à partir de la problématique : il est le moyen utilisé pour y répondre. pour le composer je commence : 1 . Par lister des situations (exemples), connaissances philosophiques, auteurs, définitions qui ont un rapport avec les problèmes ou parlent du problème. Lister, ce n’est pas résumer. 2. Une fois cette liste faite, je tente de les classer par affinités dans l’ordre suivant : a) quelle opinion je défendrais spontanément.

Comment je peux la prouver. Cela constituera un point de départ pas encore ordonné b) quelle difficulté pose cette opinion, quelle situation prouve sa fausseté, et comment expliquer ces limites. c) comment résoudre ces difficultés. 1. ce plan, qu’on appelle traditionnellement thèse-antithèse —synthèse est un minimum argumentatif, qui, souvent, pour assurer la continuité de la démonstration, doit être dépassé our construire un mouvement dialectique : thèse et explication- difficulté-résolution-nouvelle difficulté- explication -résolution…

En effet, si je m’en contente, je prends le risque de retrouver des listes d’arguments dans chaque sous-partie. Donc pas de preuves. Cest en général ce plan là qu’on dégage des textes philosophiques. Dans ce cas, chaque partie propose une thèse un peu plus précise que l’on éprouve. Donc les noms donnés aux parties sont les dernières choses que j’lndique. Elles servent à mettre en forme la rédaction, pas l’argumentation. Construire l’argumentation Une fois les idées