communication

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communication, il sui qu’on le veuille ou no tout a valeur de mes les autres, et les autr à ces communication communication Premium gy skawkaba 12, 2014 4 pages Exercices : Faites la synthèse des 2 documents suivants Exercice 1 Doc 1 : L’impossibilité de ne pas communiquer Disons tout d’abord que le comportement possède une propriété on ne peut plus fondamentale, et qui de ce fait échappe souvent à l’attention : le comportement nia pas de contraire.

Autrement dit, il n’y a pas de « non-comportement », ou pour dire les choses encore plus simplement: on ne peut pas ne pas avoir de omportement. Or, si l’on admet que, dans une interaction, tout comportement a la valeur d’un message, c’est-à-dire qu’il est une Swipe to nex: page to View nextvgge e. as communiquer, parole ou silence, ents influencent L pas ne pas réagir es commumquer. Il faut bien comprendre que le seul tait de ne pas parler ou de ne pas prêter attention à autrui ne constitue pas une exception à ce que nous venons de dire.

Un homme attablé dans un bar rempli de monde et qui regarde droit devant lui, un passager qui dans un avion reste assis dans son fauteuil les yeux fermés, ommuniquent tous deux un message : ils ne veulent parler à personne, et ne veulent pas qu’on leur adresse la parole; en général, leurs voisins « comprennent le message et y réagissent normalement en les laissant tra tranquilles. Manifestement, il y a là un échange de communication, tout autant que dans une discussion animée.

On ne peut pas dire non plus qu’il y ait « communication » que si elle est intentionnelle, consciente ou réussie, c’est-à-dlre s’il y a compréhension mutuelle. Savoir s’ily a correspondance entre le message adressé et le message reçu appartient à un rdre d’analyse différent, quoique important, car il repose nécessairement en fin de compte sur l’estimation de données spécifiques, de l’ordre de l’introspection et du témoignage personnel, données que nous laissons délibérément de côté dans une théorie de la communication exposée du point de vue du comportement.

Quant au problème du malentendu, étant donné certaines propriétés formelles de la communication, nous examinerons comment peuvent s’installer les troubles pathologiques qui y sont liés, indépendamment, et même en dépit, des motivations ou ntentions des partenaires. R Watzlawick,J. H. Beavin, D. D. Jackson, Une logique de la communica tion, Éd. du Seuil, 1967. Doc 2 Les troubles psychiques pâtissent d une image extrêmement négative dans l’esprit du grand public. En fait, ce sont les gens souffrant de troubles psychiques qui sont gravement pénalisés.

Dans notre monde logique et rationnel, où toute vérité doit être matérialisée et concrète, la souffrance psychique dérange, fait peur, ou pire, n’est pas crédible. « Il le fait exprès, secoue-toi, tu as tout pour être heureux, tu es paresseux, regarde ce que l’ PAG » OF d le fait exprès, secoue-toi, tu as tout pour être heureux, tu es paresseux, regarde ce que l’on fait pour toi, c’est de la simulation, c’est une tentative de suicide chantage… » Abrégeons. Les représentations des « maladies mentales » sont toujours effrayantes et elles engendrent la peur, donc l’intolérance et l’exclusion.

La rançon pour les patients, c’est la honte, le retard dans les soins, les difficultés de réinsertion. Les conséquences pour les familles, c’est le silence, la solitude dans la peine, le sentiment d’abandon et l’interdiction de la compassion d’autrui. Les représentations fausses sont bien évidemment le résultat d’une absence d’information ou d’une information erronée. Le « malade mental comme on dit de manière globale, mélangeant dans une fraternelle confusion toutes les formes de souffrance psychique, est dangereux et incurable.

Il est interné dans des asiles où il est soigné (sans que l’on sache bien de quels soins il s’agit) par des gens que l’on appelle les « psy » et qui sont en général aussi fous que leurs malades. Les mots « maladies mentales » pèsent d’un poids très lourd. Le public ne sait pas que 00 000 personnes sont suivies en France dans le seul secteur public pour troubles psychiques dont 73 000 sont hospitalisées tous les ans. Le public ne sait pas que personne n’est à l’abri et qu’aujourd’hui 25 % des Français connaissent dans leur entourage quelqu’un qui est en difficulté.

Le public ne sait pas que la souffrance psychique va du chagrin d’amo souffrance psychique va du chagrin d’amour à la schizophrénie en passant par toutes les conséquences traumatisantes des accidents de parcours de l’existence. Cest pour ces raisons que des pays proches de la France, comme a Hollande et la Grande-Bretagne, ont développé des campagnes de communication destinées au grand public et qui ont modifié l’image, et donc le statut, des troubles psychiques.

Cest pourquoi aussi quatre grands hôpitaux psychiatriques parisiens se sont associés en créant une structure, « Psycom animée par Joël Martinez, un directeur d’établissement, et se sont lancés dans l’analyse d’image, la communication et la transformation de la représentation des troubles psychiques. Cest pour ces raisons que des associations de psychiatres, des groupes très divers de rofessionnels de la santé mentale multiplient les efforts pour informer le public, les journalistes, les élus locaux.

Cest pour ces raisons enfin que le ministère de la Santé a décidé d’accorder une attention particulière au redressement de la vérité dans ce domaine et à l’information de l’opinion. Le jour ou la réalité de ce qu’est la souffrance psychique et des formes qu’elle peut prendre sera vraiment connue, les aides et les prises en charge seront considérablement facilitées. E. Zarifian, Des paradis plein la tête, Éd. Odile Jacob, 1994.