Commentaire Proudhon
COMMENTAIRE PROUDHON Intro : Le livre la guerre et la paix du journaliste, polémiste, économiste, philosophe et sociologue Pierre-Joseph PROUDHON (1809-1865), publié en 1861, est un de ces ouvrages d’avant la première guerre franco-allemande (1870-1871). Déjà à cette époque, rares sont les ouvrages qui donnent de la guerre une vision positive, même dans le cadre d’une philosophie de l’histoire.
Ce livre est un succès, une surprise et surtout déjà un scandale, signe qu’en ce siècle, la philosophie des Lumières a définitivement fait passer dans l’opinion publique une idée égative de la guerre Cet extrait ce présen sou or 5 questlon princpal et to View thèse sur le fait que I divin, puisque la thès ragraphes dont une ntroduction et une sède un caractère éparés par la question » Mais en quoi consiste cette divinité de guerre ». Lecture linéaire : D’emblée, PROUDHON demande au lecteur d’écarter de son esprit les images lugubres de la guerre. Cest en conscience que le sens de la guerre doit être lu, loin de l’émotion.
Il le fait en comparant la guerre à la religion, la guerre étant un fait divin. La notion de fait divin chez Proudhon ne fait pas référence à une transcendance divine non plus, mais à un fait qui échappe à toute explication rationnelle. Elle renvoie à l’idée qu’il y aurait de la création création dans la nature, c’est-à-dire des faits dont on ne peut pas rendre raison, ou qu’on ne peut pas expliquer par la cause première: « J’appelle divin, en autres termes, tout ce qui, se produisant en dehors de la série, servant de terme initial à la série, n’admet de la part du philosophe ni question, ni doute.
Le divin s’impose de ive force: il ne répond point aux interrogations qu’on lui adresse, et ne souffre pas de démonstrations. » Comme le dit Proudhon, la guerre est sujette à « d’inépuisables accusations et de panégyriques » ce qui lui donne donc son caractère divin et de part le fait « qu’imprénétrable par notre raison » elle est assimilable à un « téophanie » terme rappellant la révélation du Buisson ardent à Moise par exemple qui n’est autre que la révélation du Dieux éternel à Moise. Donc, Proudhon, affirme par cette occasion que la guerre reste mystérieuse dans a réprésentation qu’on en a d’elle.
Qu’on la critique ou l’idolatre, la guerre garde ce côté que malgré tout elle reste inexplicable. Ce qui nous rappelle les « voies impénétrable du seigneur, notre raison n’intervient pas dans la tentative d’explication de la guerre car elle ne peut pas. Il est donc évident qu’il existe une divinité de guerre c’est la raison pour laquelle Proudhon ne se questionne que sur le contenue de celle-ci : « Mais en quoi consiste cette divinité de la guerre ? » On retrouve désormais dans le 3ème parag