Commentaire L’Etranger de Camus
L’Étranger est le premier roman d’Albert Camus, paru en 1942. Le roman, réaliste, est associé au mouvement existentialiste (XXè) dont le chef de file, Jean-Paul Sartre, fut un ami de Camus. L’auteur, Albert Camus, Philosophe romancier et dramaturge, est né en 1913 en Algérie, et est mort en France à l’âge de 46 ans. II fait parti des auteur contemporains. Le roman laisse place au sentiment de l’absurde, et l’absence de sens dans l’existence est également à l’œuvre dans l’essai Le Mythe de Sisyphe, un de ses ouvrages, publié en même temps que L’étranger, ainsi que les ièces de théâtre Caligula et Le Malentendu.
Meursault, le narrateur, s’ouvre sur son indifférence face au deuil de sa mère qui vient de mourir. Silencieux, mélancolique, Meursault incarne la philosophie de l’ab En quoi la rencontre compréhension de M rsa , _ p g Dans un premier te entre le concierge et -t-elle notre rencontre singulière e seconde partie, nous nous pencherons sur le cadre tout aussi subjectif de cette rencontre. Nous nous intéressons ici à un extrait du texte, la scène de la rencontre, singulière, entre Meursault et le concierge, et aux sentiments du narrateur. ?? Je to next page « Je trouvais ce qu’il racontait juste et intéressant » (1. 60) Par cette phrase, Meursault nous exprime qu’il trouve le concierge intéressant. Or le contexte n’est pas idouane à une rencontre « amicale étant donné que le personnage est en deuil, car sa mère vient de mourir. Camus souligne le comportement étrange, quasi-indifférent de son personnage face à la mort. Celui-ci accentue son côté absurde. L’attitude de Meursault est étrange, il nous paraît ennuyé, et nous pouvons remarquer aussi la froideur caractéristique de ses remarques personnelles.
On observe aussi ici que dans cet extrait, aucune figure de style n’apparaît, ce qui laisse à Meursault, un sentiment d’indifférence totale face à la mort de sa mère. Mis à part le contexte, le cadre, de cette rencontre, nous pourrions penser que celle-ci n’a aucun rapport avec la mort récente de Mme Meursault. « Il s’est interrompu et j’étais gêné parce que je sentais que je n’aurais pas dû dire cela. » (1. 7-8) Au début de cet extrait, par l’étonnement du concierge, nous pouvons souligner que celui-ci juge le comportement de Meursault, étrange.
Cependant il ne lui fait aucun reproche. Nous devinons que l’attitude du narrateur surprend le concierge, qu- n’a l’habitude à ce genre de personne froide, n’exprimant aucun émoi. En effet, aucune tristesse n’est éprouvée, ni larmes ni chagrin ; mais aussi pa 2 OF s aucun émoi. En effet, aucune tristesse n’est éprouvée, ni larmes ni chagrin ; mais aussi parce qu’il refuse de voir sa mère une dernière fois. De plus, le récit se situant en focalisation interne, le narrateur ne fait aucun commentaire sur ses sentiments, il ne laisse rien émouvoir.
Il n’éprouve ni douleur, ni colère, ni amertume. Néanmoins, Meursault, ‘affichant aucun signe témoignant d’une quelconque considération, nous dresse un bref portrait du vieillard. Cette description intensifie le sentiment absurde de ce personnage, vis- à-vis de sa conjoncture et sa disposition. Cependant, malgré leur dialogue, qui reste des plus banaux qu’il soit, la mort de Mme Meursault rend la scène troublante. Tout est implicite. Nous venons de montrer en quoi cet extrait de L’Etranger était une rencontre singulière.
Cet aspect sert à mettre en exergue le côté absurde et incompris du personnage principal. Nous avons également mis en valeur que le sujet en était notre ompréhension et notre mansuétude de Meursault et que Camus insistait sur le comportement déplacé et occuliste de celui-ci. Étudions donc désormais le cadre tout aussi subjectif et invraisemblable de cette rencontre. Cauteur ne met pas seulement le comportement incongru du personnage en valeur, mais aussi le cadre tout aussi symbolique de l’absurdité camusienne. OF s valeur, mais aussi le cadre tout aussi symbolique de l’absurdité camuslenne. ] ce ne sont pas des choses à raconter à monsieur. » (l. 56-57) Cette phrase, citée par la femme du concierge, à la fin de ‘extrait, ramène les personnages à la situation de deuil. En effet, la situation de cette rencontre entre le concierge et Meursault n’est pas idouane à une rencontre « banale Camus n’insiste pas sur le cadre de la mort, malgré de nombreuses litotes, mais nous comprenons que ses personnages s’en éloignent, comme si cela n’était qu’un simple détail. ? Cette présence dans mon dos me gênait. » (1. 32) Meursault nous donne ses impressions et son ressentit à propos de cette scène, nonobstant il ne parle pas ici de la mort, ni du corps de sa mère, et encore moins de son sentiment de deuil. Il emploi dans es phrases une façon brève de présenter les choses, d’une manière insipide et insignifiante particulière, ce qui magnifie son absurdité. Il nous conte que lui-même et le concierge entretiennent un dialogue des plus anodins, dans la même pièce que celle ou le corps de sa mère repose.
Par cette idée, nous remarquons la tournure excentrique qu’attribue Camus à cette scène du texte, peu ordinaire. Pour conclure, Camus a écrit un roman de style absurde et réaliste. Dans cet extrait du texte L’Etranger, l’auteur nous présente 4 OF S roman de style absurde et réaliste. Dans cet extrait du exte L’Etranger, l’auteur nous présente deux personnages banaux, qui mènent un dialogue dans un cadre particulier, à la fois étrange et troublant, car Mme meursault vient de mourir.
Daprès Camus la rencontre avec le concierge ne permet en rien de donner du sens à la vie de Meursault puisqu’il n’éprouve rien dans cette scène. Cest la théorie de l’absurde. On peut dire que le protagoniste est éponyme, en raison du fait que son comportement est incompris de tous. De plus, Camus ne lui a pas donné de prénom, ce qui accentue le côté étrange du héros. Il est comme étranger au monde, il manque de cohérence dans tout e roman , par conséquent, l’auteur en illustre un anti-héros, car c’est un personnage déroutant et dans l’introversion.
Nous pouvons dire que cette rencontre n’a pas vraiment de sens dans ce roman, ce qui fait partie de l’univers camusien. Indubitablement, on pourrait penser aussi à Antoine Roquentin, le héros de La Nausée (1938) de Jean-Paul Sartre, pour son incapacité à ressentir de la douleur. Roquentin n’éprouve aucun chagrin. Et Meursault est incapable de compassion à la mort de sa mère. Mais aussi à Bardamu dans Voyage au bout de la nuit qui est hostile à tout forme d’héroiSme. S OF s