Commentaire

essay A

Quel regard porte-t-il sur ce pays de rêve ? Pour le méprendre, il faut d’abord examiner comment l’auteur parvient à nous transporter en utopie avant de nous demander quels sont les enjeux de cette utopie. Mais ne permet-elle pas surtout de mettre en valeur les idéaux des Lumières ? L’loader offre en effet l’image d’un monde idéal, d’un petit paradis où sont concentrés tous les charmes du monde réel et toutes les merveilles qu’on puisse imaginer. Volontaire a d’ailleurs recours à tous les stéréotypes du conte merveilleux : palais splendide, luxe et raffinement.

Cet loader ressemble aux palais orientaux des Mille et Une Nuits : richesse des matériaux de construction avec les « places pavées d’une espèce de pierreries qui répandaient une odeur semblable à celle du girofle et de la cannelle » 11 . Candide de volontaire premier boy avaleriez empâta 23, 2011 | 6 pages méticuleux : palais splendide, luxe et raffinement. Cet (1. 6-7) ; le gigantisme des édifices « élevés jusqu’ swaps toi vie nixe page jusqu’ nues » (1. 2) ; l’abondance dont témoignent les multiples « fontaines d’eau pure » (1. ), « d’eau rose » ou « de liqueur de canne de sucre » (1. 4-5). Volontaire transporte on lecteur dans un monde merveilleux avec la récurrence des pluriels qui soulignent que rien ne manque, et dont l’effet est renforcé par les accumulations et les hyperboles : les marchés sont « ornés de mille colonnes » (1. 3) et la galerie du palais des sciences fait « deux mille pas » (l. 15). Tout semble donc admirable dans l’loader et tous les sens sont flattés : la vue, l’odorat, le goût…

C’est un monde de délices, infiniment séduisant. Cependant, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un pays imaginaire, inventé de toutes pièces par l’auteur. En effet, euro ce faire, Volontaire utilise l’hyperbole « jusqu’ nues » (1. 2), les exagérations dans les expressions « mille colonnes » (1. 3), « pure » (1. 3), mais aussi les associations gustatives « liqueurs de canne à sucre » (1. 5) ou olfactives « répandaient une odeur semblable à.. » (l. 7).

Ces procédés traduisent ainsi l’invraisemblance des lieux décrits et ne trompent pas le lecteur qui ne peut être dupe devant une telle peinture. De plus, Volontaire n’hésite pas à mettre en place une société dans laquelle la justice est inutile puissances cour ‘existe : « Candide demanda à voir la cour de justice, le parlement ; on lui dit qu’il n’ en avait point, et qu’on ne plaidait jamais. » comme thons mère l’expose également dans soi point, et qu’on ne plaidait jamais. Comme thons mère l’expose également dans son texte Utopie. Ce que confirme l’absence de prison « Il s’informa s’il y avait des prisons, et on lui dit que non. » (1. 12), dont Candide s’enquiert, sans doute au souvenir qu’il en a de son incarcération au chapitre 3. C’est donc bien un monde merveilleux qui apparaît aux héros, ainsi qu’aux lecteurs qui le voient à travers leurs eux. Mais si les uns et les autres sont à ce point émerveillés, c’est aussi qu’ils y perçoivent peut-être tout ce qui manque à leur monde réel.

Les enjeux de l’utopie sont doubles dans le texte de Volontaire et permettront dans un premier temps de faire la critique, par contraste, d’un monde réel imparfait. La description de la ville se développe en trois phases, ce qui souligne les éléments retenus par Volontaire pour mettre en place sa critique. Dans un premier temps, l’auteur met en évidence la topographie des lieux par l’utilisation d’une elle phrase au rythme ascendant « En attendant, » (l. 1) deux mots, puis le dernier groupe de la phrase constitué de trente trois mots « celles de liqueurs….. Ah cannelle. ». Il part du plus concret « les édifices » (l. 1), pour terminer par une simple sensation olfactive « une odeur » (1. 7) ce qui doublé par l’utilisation des verbes de sensations tels que « voir » (1. 1 puis «répandaient une odeur » (1. 7), montre l’importance dans le monde imaginaire des biens immatériels qui procurent des p serais plus sens montre l’importance dans le monde imaginaire des biens immatériels qui procurent des p serais plus sensuels, tandis que les biens matériels, privés sont à peine évoqués.

évidemment, Volontaire dénonce ainsi l’attachement, dans la société du suivisme, des hommes aux richesses matérielles aux dépens des nourritures spirituelles. La deuxième phase de la description est centrée sur la question de a justice, qui semble particulièrement préoccuper Candide qui devient acteur de la description en provoquant celle-ci par des questions comme l’attestent les verbes de paroles « demanda » (1. 9) et « s’informa » (1. 1). L’auteur utilise les paroles rapportées indirectement « on lui dit qu’il n’ en avait pas.. » (l. 0) afin de mettre en valeur l’absence de jugement dans une société. AI insiste fortement sur ce point en utilisant plusieurs fois la forme négative « il n’ en avait point », « on ne p aidait jamais », « on lui dit que non » dans une gradation vers l’absolu. Volontaire ne résiste pas ici à critiquer le système judiciaire de son siècle qui à force de trop condamner rempli toutes les geôles ! Enfin, la troisième phase fait la part belle à la science, appel essentiel de l’éducation de Candide auprès de pangolins mais aussi lors de son voyage.

AI intéressant de constater qu’une seule onguent phrase constitue la phase ultime, ce qui met en valeur le thème qu’elle développe, savoir l’éducation par les sciences. Cette mise en relief est également suggérée par le superbe également suggérée par le superlatif « le plus de plaisir » et par la précision de la mesure de la galerie « deux mille pas Enfin, l’hyperbole « toute pleine » est remarquable car non seulement elle montre l’opulence face aux sciences aise elle met également en place une plénitude face à la connaissance.

Tout ceci appuie la réflexion de Volontaire sur le manque important de cohérence et liberté dans l’éducation. ….. Dans un second temps en effet, l’loader de Volontaire fait l’apologie de la civilisation et du progrès. Les habitants vivent dans la richesse et l’opulence dont témoignent les répétitions et l’adverbe de temps dans « les fontaines d’eau pure, les fontaines d’eau rose, celles de liqueurs de canne de sucre qui coulaient continuellement » (l. 3-5) et ils ont compris l’importance des sciences pour accéder au bien- être.

Le palais des sciences montre de fait la grande importance qu’ils accordent au savoir et à la recherche, tout comme la quantité d’instruments qui y sont entreposés « dont une galerie de deux mille pas est toute pleine ».