Comment parler des inégalités territoriales au sein de l’Europe ?
de l’Union Européenne, les phénomènes observables à d’autres échelles. Vous soulignerez l’intérêt relatif des données proposées selon ce que l’on souhaite évaluer. D’une manière générale, «il existe des inégalités d’origine géographique qui dépendent des caractères des lieux dans lesquels on vit», affirme Roger Brunet dans son ouvrage intitulé Les mots de la géographie, paru en 1992 . On peut donc s’interroger sur ces inégalités qui existent entre les mailles confectionnées par I les régions, les com sociétés disposent d sur Pespace environn les sociétés y dispos
Sni* to p exemple les Etats, aque maille, les tialités pour exercer ination. De même, outs pour créer, s’offrir et se répartir les richesses matérielles ou culturelles. La dimension de ces mailles, leur position, les ressources ainsi réservées aux popu ations qu’elles abritent, sont des exemples de sources d’inégalités. La combinaison de ces éléments et leur articulation avec de multiples autres facteurs expliquent les différences entre chaque maille.
Cependant, si ‘ Swlpe to vlew next page l’on s’intéresse plus précisément au cas de l’UE, comment peut-on arler des inégalités territoriales européennes ? Nous partirons d’une définition simple de « l’inégalité » : il s’agit de ce qui peut être mesuré comme différent. Ainsi, afin de pouvoir obtenir des mesures de tel ou tel phénomène illustrant des inégalités, il faut prendre différents outils, qui vont permettre de faire ressortir des tendances générales.
Ici, nous allons tenter de montrer l’intérêt et la pertinence des données proposées par les différents documents présentés pour mesurer les disparités au sein de l’Europe. Nous verrons donc qu’il y a deux axes importants utours de cette question : le problème du choix de ces outils d’analyse, ainsi que le problème du choix de l’échelle, car suivant les nlveaux d’etude les concluslons peuvent s’avérer différentes.
Tout d’abord, si l’on prend en considération les découpages classiques de l’Union Européenne, c’est à dire les pays, on peut spontanément en déduire que l’extrême variété des états produit, entre eux, de l’inégalité. Ily a en particulier une corrélation évidente entre la taille et la quantité de ressources disponibles. Ainsi, lorsqu’on cherche à évaluer globalement « la richesse » d’un ays afin de mettre en valeur les différences entre états au sein de l’UE, il faut prendre en compte ce paramètre important. De la même façon, on di états au sein de l’UE, il faut prendre en compte ce paramètre important.
De la même façon, on dispose grâce au document 1 du maillage administratif des pays d’Europe, ainsi que de la structure communale de quelques-uns d’entre eux ; ce qui nous donne à réfléchir : pour faire apparaître un même phénomène dans les différents pays européens, et pour le comparer suivant les états, l’échelle du maillage administratif ne semble pas être des lus pertinente, et cela pour une raison très simple : on voit très bien dans le tableau intitulé «structure communale comparée» que sur seulement 7 pays européens représentés, le nombre de commune est déjà très différent (passant de 1 014 pour les Pays- Bas, à 36 400 pour la France : différence énorme 2) tout comme la superficie de ces communes elles-même (elle varie entre 1 146 ha et 3 854 ha), ce qui remet en cause les comparaisons que l’on pourrait effectuer grâce à ce type de découpage.. Cependant, et malgré ces premières constatations, nous allons oir plus concrètement à travers Vexemple du PIB que chaque échelle peut avoir ses avantages et ses inconvénients. En effet, pour quantifier les disparités entre les pays européens, le PIB est un des outils généralement utilisé, puisqu’il sert de grandeur de référence pour comparer l’état de développement des différents états. Par définition, le PIB est égal à la production totale d développement des différents états.
Par définition, le PIB est égal à la production totale des biens et services produits sur le territoire en question, diminuée de Pensemble des onsommations intermédiaires. En fait, seules les valeurs des biens et services produits par des unités économiques qui exercent leur activité sur le territoire national, depuis au moins un an, sont prises en compte. Les revenus d’un travailleur frontalier qui exerce son activité en Allemagne et vit en France ne sont donc pas comptabilisés dans le PIB. Il est donc un indicateur du dynamisme économique. Ainsi, cet indice rapporté à la population du pays permet de dégager un PIB par habitant qui va servir de base aux comparaisons des niveaux de vie entre pays.
De ce ait, lorsque l’on étudie la premiere carte, qui représente le PIB par habitant et par région, on ne peut mettre en évidence une comparaison nette entre les différents pays, puisque comme on l’a vu les découpages administratifs des états peuvent se révéler extrêmement dissemblables. Cependant, à l’inverse, le graphique 1 qui présente le PIB par habitant et par pays permet effectivement un rapprochement entre les états européens de leurs mesures respectives, mais les conclusions que l’on peut tirer de ce document ne sont alors plus les mêmes que le précédent : ar exemple, la France fait partie des pays qui arrivent « en tête » du cla PAGF mêmes que le précédent : par exemple, la France fait partie des pays qui arrivent « en tête » du classement, alors que seule la région île de France a un PIB très élevé.
De la même façon, le Luxembourg détient le plus fort PIB dans le graphique 1 car il s’agit d’un petit pays où les activités sont très concentrées ; c’est pourquoi dans un cas comme celui-ci, il faut avoir le moyen de le comparer avec les autres régions des pays européens, d’une superficie approchante. D’autre part, le graphique numéro 2 nous apporte des renseignements supplémentaires, puisqu’il illustre les données du PIB par habitants et par pays, tout en mettant bien en évidence les extrêmes régionaux, ce qui est très important. En effet, avec ce graphique, il est possible de visuallser le PIB par habitant et par pays, mais aussi, en plus de cela, on dispose d’informations sur les régions de ceux-ci.
C’est pourquoi on peut dire que le PIB peut être un outil très pertinent pour mesurer les inégalités au sein de l’Europe, s’il est utilisé de anière à confronter les résultats d’études à différentes échelles. Cependant, on a ensuite, avec la carte numéro 7, le PIB par personne employée et par région, ce qui apparaît d’autant plus important que le PIB est calculé sur la base des personnes ayant un emploi. Mais pour aller plus loin encore, et pour bien se rendre compte des disparités européennes, il faut Mais pour aller plus loin encore, et pour bien se rendre compte des disparités européennes, il faut confronter les données de cette carte au taux d’emploi par pays, puisqu’il apparaît que uivant le taux d’emploi, plus ou moins de personnes sont susceptibles d’être rémunérées et donc de participer au PIB par personne employée.
Cette approche de mesure des inégalités par l’intermédiaire du PIB semble donc assez pertinente selon certains points, bien qu’elle le soit moins suivant d’autres, étant donné que suivant les phénomènes (statiques comme le maillage administratif, au dynamiques comme le taux d’emploi par exemple) qui donnent différents types de données, il faut tenter des approches à des niveaux différents, pour obtenir les résultats es plus valables en matière de comparaison. En conclusion, on peut donc dire que pour parler des inégalités territoriales au sein de l’Europe, certains types de mesures mettent en évidence certains phénomènes, comme on l’a vu ? travers l’exemple du PIB ; mais suivant les échelles utilisées, les résultats diffèrent. En effet, cela induit réflexion sur les échelles lesquelles sont pertinentes ? En réalité, elles peuvent toutes se révéler intéressantes, cela dépend seulement de ce que l’on veut mettre en valeur, et faire apparaître.