Comment juger l’ONU

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Introduction L’organisation des Nations Unies, connue sur l’acronyme «ONU», est une organisation internationale regroupant presque la totalité des états de la planète Elle fut fondée le 26 juin 1945 après la Deuxième Guerre mondiale par les pays vainqueurs de la guerre. Elle fut créée afin de remplacer la Société des Nations (SDN) qui n’avait pas empêcher la Second Guerre mondiale. De maintien de la paix e sécurité dans le mon toujours à atteindre or7 Snipe to View plir son rôle et e principal le e parvient pas ses objectifs.

De par sa structure, il y a des conflits auxquels l’ONU ne peut simplement pas s’impliquer. On peut penser au conflit en Ukraine, où le droit de véto de la Russie empêcha toute résolution de PONCI le 15 mars 2014 1 Ainsi, si on observe l’objectif principal de cette organisation, nous sommes en droit de nous poser des questions sur la structure et les difficultés de l’organisation. En somme, que peut-on en juger en tant qu’organisation ?

Nous examinerons l’ONU sous l’oeil de Mancur Olson, sociologue et économiste américain, ainsi que sous l’ONU, il faut déterminer si ses objectifs repré- sentent un bien public au sens de Olson. Pour Olson, un bien public est un bien ou un service auquel il y a non-exclusion et non-rivalité. Si on prend la paix et la sécurité mondiales particulièremenent, il s’agit d’un bien public puisqu’il y a nonrivalité et non-exclusion. Si les objectifs sont des biens publics, alors cela justifie la création d’un organisme collectif qui poussera la production de ce bien collectif.

Selon Olson, un individu aura moins tendance à contribuer à un bien collectif 1 . http ://W’M’. bbc. com/news/world-europe-26595776 si le groupe bénéficiant de ce bien est très grand. Bien que l’individu est avantagé comme membre d’un groupe, ses intérêts ne correspondront pas comme individu. L’individu bénéficia donc d’une fraction du bien ollectif, ce qui l’amène à considérer irrationnel pour lui d’assumer les coûts destinés à la réalisation de ce bien collectif, bien que celui-ci soit incertain. Si I ? n prend le cas de la paix mondiale, il est clair que la paix mondiale correspond au meilleur intérêt du groupe, formé par l’ensemble des états du monde. par contre, cela ne correspond pas nécessairement avec les intérêts individuels des membres du groupe. C’est pourquoi PONIJ existe comme organisation collective. On a donc *AGF 9 rif 7 membres du groupe. C’est pourquoi FONIJ existe comme organisation une organisation comprenant un ensemble de membres oussant à la production du bien public. Ceci simplifie grandement la production du bien collectif, puisque le groupe qui sous-tend le bien public est énorme.

Par conséquent, la création de l’ONU comme organisation collective représentant l’ensemble des États. était nécessaire afin qu’elle fasse du lobbying, créer des lois et prenne des moyens afin de préserver la paix mondiale. Par contre, il y a des défauts au sein même de la structure de l’ONU ralentissant celle-ci. En effet, lors de la création de l’ONU, le droit de veto fût donné aux 5 membres fondateurs, soit l’URSS/Russie, les État-Unis, la Chine, a France et le Royaume-Uni. Celui-ci fût instauré afin de protéger les intérêts des membres fondateurs.

Par contre, l’histoire nous montre que le droit de veto n’a pas aidé ? la cause de l’ONU. Il fut utilisé un total de 242 fois dans les 45 dernières annees, bloquant l’implication de l’ONU dans des dossiers tels que la répression en Syrie ou des opérations israéliennes. Il fut principalement utilisé par l’URSS/Russie, utillsant la stratégie de la «Chalse Vide» afin dexercer son veto sur toutes les résolutions l’ONU. En fait, l’URSS/Russie est responsable du tiers de la totalité PAGF3C,F7 toutes les des veto.

On remarque donc à travers le fondement même de l’ONU que l’intérêt mondial n’est pas nécessairement respecté dans la mesure ou elle doit convenir aux 5 membres fondateurs. Si un membre à des intérêts particuliers dans un dos2 sierr alors l’intérêt international peut en souffrir. Vision de Philippe D’Iribarne D’Iribarne nous présente dans son texte une vision de la gestion ? travers les traditions et les cultures de 3 pays différents. Il explore la culture du contrat aux États-Unis, la logique de l’honneur en France ainsi que la logique du consensus aux Pays-Bas.

On arrive donc à tirer différents concepts clefs de son texte. D’abord, il n’existe pas de méthodes universelles de gestion. En effet, on découvre à travers le texte que les manières de gestion ont tendance ? changer en fonction du pays exercé. Ensuite, on découvre qu’une gestion efficace doit prendre en compte les différentes moeurs et cultures sociales de rendroit, et que de prendre compte de ces moeurs et cultures permettent de prévolr les changements difficiles qui pourraient survenir dans l’organisation.

Or, on peut donc regarder l’ONLJ sous la forme d’une organisation comprenant organisation comprenant 193 membres. On devine que chacun de ces membres possède une culture, une déologie et des moeurs différentes les unes des autres. Ainsi, dans une optique d’organisation des nations, il est important de prendre en compte le «clash» des cultures qui pourrait survenir lors de la prise de décision. Un exemple flagrant est lors de la guerre froide, lorsque l’ONU fût complètement paralysée par Paffrontement idéologique entre le capitaliste et le communiste.

Cette bataille idéologique, de par la structure même de l’ONU, bloqua l’organisation par une suite de veto orchestré par la «Chaise vide» de l’URSS et par les vetos américains. Il y a également que même si IONIJ agit comme une rganisation collective, les 5 membres fondateurs ont un extrême pouvoir et que les intérêts individuelle sont très affecter par les traditions et les côtés culturels. On devine donc que la gestion de l’organisation passe directement à travers la bonne gestion et compréhension de la culture des pays membres.

Un des exemples d’adaptation de l’ONU à la diversité culturelle de ses membres est l’adoption en 1948 de la charte des droits de l’homme universels ainsi que le pacte international relatif aux droits économiques, soclaux et culturels en 1976. Ainsi, l’organisation déclare pour les droits culturels représentant a d et culturels en 1976. la diversité culturelle que : «Tout être humain a droit à la culture, y compris le droit de jouir dune identité culturelle et de la développer.

Les droits culturels, toutefois, ne sont pas sans limites. Le droit à la culture prend fin là où il empiète sur un autre droit de l’homme. Selon le droit international, il est interdit de faire usage d’un droit si son exercice entraîne la diminution ou l’annihilation d’un autre. » 2 En somme, l’ONU établit, malgré l’immense diversité culturelle de la planète, des balises internationales quant aux droits de la personne et des roits culturels. 4 Conclusion En somme, comment juger de l’ONU en tant qu’organisation ?

On se retrouve avec une organisation dont les buts sont très nobles, mais qui semble ne pas être en mesure de défendre les intérêts internationaux lorsque l’intérêt des 5 membres fondateurs est comprimé. Malgré tout, on peut voir que, selon Olson, une organisation du même type que l’ONU doit exister afin de promouvolr Pintérêt international, puisqu’il s’agit d’un bien public. On peut également voir que, selon d’Iribarne, que de ne pas considérer la différence culturelle entre les différents membres amène une para e. Maleré tout, la mise différents membres amène une paralysie du système.

Malgré tout, la mise en place d’une organisation dune telle envergure demande un grand dévouement des pays désirant la fonder. On peut donc comprendre qu’en créant un bien collectif, ils allaient d’abord satisfaire leurs intérêts individuels. Or, probablement que le système de veto se trouve être une motivation du fondement de l’ONU, mais qu’elle agit 2. http :mwm. un. org/fr/rights/overview/themes/culture. shtml comme un de ses plus grands freins. Bibliographie — D’Iribarne, Philippe. « Principes universels et traditions locales La logique de l’honneur, Paris : Le Seuil, 1989, p. 55-267. Olson, Mancur. « Rational Individuals and Irrational Societies’ , dans Power and Prosperity, Basic Books, 2000, p. 69-88. http ://keepschool. com/fiches-de-cours/lycee/histoire/ onu. html http ://wv. n. n. ‘ lefigaro. fr/international/ 2014/03/02/01003-20140302A 70face-au-veto-russe-l- onu-cherche-un-point-d-entree-dans-la-crise-ukrainienne. php — http ://wwW/. bbc. com/news/world-europe-26595776 — http : //mip—ms. cnam. f r/servlet/ com. unlv. collaboratif. utils. LectureF ichiergw ID ICHIER = 1295877017936#idees http ://www. un. org/fr/rights/overview/themes/culture. shtml