Coco
Coco, La folle et autres récits brefs de Guy de Maupassant Sur l’eau Il tressaille à cause d’un étrange mouvement sous son voilier qui le fait ballotter comme au milieu d’une tempête. Il décide de tirer son ancre et de s’en aller, mais quelque chose au fond de la rivière l’en empêche. Caché par un brouillard opaque, un malaise horrible, puis un frisson d’épouvante le fait râler de peur qui, grandissant toujours, devient une véritable terreur. Il crie au secours inutilement. Pour se donner du courage il boit du rhum et reste longtemps immobile au fond du bateau.
Quand il peut nfin se mettre debout, le brouillard a disparu et un spectacle extraordinaire de la n de froid, il attend l’ar 0 ancre chargée d’un p s • . Swip page d’une vieille femme a ore tout tremblant ul remuent son rd tombe le cadavre pierre. Cenfant (1882) : un célibataire est tombé sous le charme d’une jeune fille en la voyant se baigner à la mer. Il devient amoureux très rapidement, fait sa demande en mariage, mais les parents hésitent à cause des multiples liaisons qu’on lui prête et d’une vieille maitresse attitrée.
Il chasse la vieille maîtresse qui, désespérée, lui écrit lettre sur ettre, lettre qui partent toutes à la poubelle sans être ouvertes. Le soir Sv. ‘ipe to du mariage, en rentrant dans la chambre nuptiale, il reçoit un courrier très urgent. Un docteur lui écrit qu’une fille Ravet vient d’accoucher, que l’enfant est le sien, selon la fille, et que la mère va mourir : elle lui demande un dernier entretien. Quand il arrive, elle est en train d’agoniser. Elle lui jure que son enfant est le sien et meurt quelques heures plus tard, apaisée par la promesse qu’il lui a fait de s’occuper de l’enfant.
Fou ? : II l’observe endorme, il ne voit dans ses yeux que de l’indifférence. Il perd alors les pédales, et tente par tous les moyens de rallumer entre eux la flamme -en vain. Le temps avançant, il se rend compte qu’elle apparaît de plus en plus heureuse, ragaillardie et satisfaite alors que ses absences se multiplient. un jour, fou de jalousie, il la suit et réalise que le plaisir qu’elle prend vient des promenades en cheval qu’elle effectue, qui lui redonnent le goût de vivre, mais la fatiguent et lui retirent tout désir amoureux après cela.
Voulant désespérément être le centre des attentions de sa concubine, il se résout à s’en débarrasser. Dans un élan de folie furieuse, il tend un fil entre eux arbres, sur le trajet habituel de son épouse. Le cheval, comme prévu, s’écroule, mais le narrateur parvient à récupérer sa bien-aimée à temps. Il s’avance alors vers le cheval et l’abat froidement d’un coup de revolver. Pierrot : Mme Lefèvre se fait voler une douzaine d 0 cheval et l’abat froidement d’un coup de revolver. Pierrot : Mme Lefèvre se fait voler une douzaine d’oignons dans son potager. ? la suite du conseil d’un voisin, elle décide d’acheter un petit chien, car un gros la ruinerait. Le boulanger lui amène un petit bâtard qui ne ressemble à rien, mais qui a l’avantage de ne pas coûter très cher. Il est surnommé Pierrot. Quand arrive la taxe pour les animaux qui est de huit francs, elle refuse de payer aussi cher et décide de jeter Pierrot dans la marnière. une nuit, avec sa bonne, elle jette Pierrot, entend la chute, les jappements du chien, cela lui déchire le cœur et, les nuits suivantes, elle voit en rêve Pierrot. Cen est trop, elle veut le faire remonter.
Mais quand le puisatier lui demande quatre francs pour ce service, elle refuse. pour apaiser sa mauvaise conscience, elle va alors chaque jour au bord du trou lui jeter du pain. Jusqu’au jour où elle entend dans le puits un deuxième chien, il est hors de question e nourrir un autre chien, elle repart en mangeant le pain et laisse mourir Pierrot. La bécasse : Le vieux baron est maintenant paralysé depuis 6 années et ne peut plus chasser. Quand il fait beau, on le mène sur un fauteuil sur le perron avec un domestique pour charger les fusils et un autre pour lâcher des pigeons.
C’est ainsi qu’il passe ses journées. Quand vient la saison de la chasse, tous les chasseurs des environs sont invités au journées. Quand vient la saison de la chasse, tous les chasseurs des environs sont invités au « conte de la Bécasse c’est un rituel. Chaque convive mange une bécasse et donne la tête au baron. Celui-ci la met sur le goulot d’une bouteille, la fait tourner et le bec de l’oiseau désigne l’heureux gagnant qui aura le plaisir de manger les têtes et de raconter une histoire.
La folle : En un seul mois, une jeune femme voit mourir son mari, son père et son enfant nouveau-né. Après SIX semaines de délire, elle sombre dans la mélancolie, bougeant à peine, étendue sur son lit et hurlant dès qu’on veut la lever. Pendant quinze ans, une vieille bonne lui donne à manger, à boire et fait sa toilette. La guerre franco-prussienne de 1870 est déclenchée. Un jour de décembre particulièrement froid, les Prussiens entrent dans le illage, et chaque foyer doit loger plusieurs soldats.
Au bout de quelques jours, l’officier qui vit chez la folle exige qu’elle sorte de sa chambre, ce qui est impossible. Le lendemain, puisque la femme ne veut pas quitter son lit, l’officier exaspéré ordonne ? ses hommes de transporter le matelas et la femme et de partir vers la forêt. Les soldats reviennent, seuls, et « on ne revit plus la folle. » À l’automne suivant, au cours d’une chasse en forêt, on découvre « une tête de mort Il réalise alors que les soldats ont abandonné la folle sur son matelas, et qu’elle s’est laissée mour 4 0