CHEIKH AHMED TIDIANE CHERIF K
CHEIKH AHMED TIDIANE CHERIF LE SCEAU DE LA SAINTETÉ MOHAMEDIENNE Voici, retracée, une infime partie de la vie de Seidina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : Un célèbre maitre soufi appelé Sidi Mokhtar El Kounty (qu’Allah l’agrée) avait annoncé que le 12ème siècle de l’Hé du Prophète (que la or 19 c’est à cette époque to View Sainteté Mohamedie Son Enfance ts égards à l’époque ient sur lui), et que it le Sceau de la n précieux secret).
En effet en 1737/38 (1 1 50 de l’hégire) vint au monde Seïdina Cheikh Ahmed Ibn Mohammed Ibn Mokhtar Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) dans ne petite ville du désert algérien, ‘Ain Madhi. Il fut le fils du très pieux et savant Sidi Mohammed Ibn El Mokhtar Tidjani (qu’Allah l’agrée) et de la pure et honorable ‘Aïcha (qu’Allah l’agrée).
Ils furent eux-mêmes d’une ascendance comptant de nombreux savants et saints accomplis. On peut citer à titre d’exemple son aïeul au 4ème degré qu possédait dans sa demeure une pièce lui servant de lieu de retraite spirituelle. Il y était constamment enfermé et personne visage ne pourraient plus cesser de le contempler ne serait-ce l’instant d’un clin d’œil sous peine d’en mourir, ce qui l’obligea ? gir ainsi durant 23 ans.
Seidlna Ahmed Tldjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) était d’ascendance Chérifienne, c’est-à-dire que sa généalogie remontait jusqu’au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), par Seidina Ali et Fatima (qu’Allah les agrée) via leur fils Hassan (qu’Allah l’agrée), mais il ne le certifia qu’après avoir posé la question au Prophète lui-même (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lors d’une vision à l’état de veille Il lui répondit par trois fois : « Réellement tu es mon fils D. uis il ajouta : « Ton ascendance par Hassan fils de ‘Ali est uthentique » Ainsi, c’est dans cet environnement de foi, de science et de sainteté que naquit et grandit Seidina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Sa famille était très attachée au Coran et à la sunna, son père appelait et exhortait les gens au bien incitant les uns ? l’application de la sunna, combattant toute innovation sans craindre, pour Allah, le tort de quiconque, il fut aimé et respecté.
Il arrivait à son père de recevoir la visite d’êtres spirituels (rouhaniyêt) venant lui proposer de répondre à ses besoins, il sien éloignait et leur disait : « Laissez- oi entre moi et Allah, je ne désire aucune attache autre que celle d’Allah Les gens venaient chez lui dans le seul but de se rappeler Allah. L’éducation du saint enfant fut confiée à l’illustre et prestigieux Mohamed Ibn Hamou rappeler Allah. Mohamed Ibn Hamou Tidjani (m. 1162 H) sous la conduite duquel il mémorisa le texte Coranique en entier, et ce, à l’âge de sept ans.
Il apprit ensuite le droit musulman (flqh) selon l’école de l’Imam Malek (qu’Allah l’agrée) et étudia les différents traités de jurisprudence auprès du Connaissant d’Allah, le savant Sidi Mabrouk ibn Bou’afiya Madaoui Tidjani (qu’Allah l’agrée). Encore très jeune, SeÎdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) se fit remarquer pour son intelligence et sa piété, ainsi que ses vertus et sa modestie. Il était assidu dans ses études et possédait une volonté surprenante, tout ce qu’il commençait, il le finissait et tout ce qu’il entamait, il le complétait.
Un jour de son enfance, en sortant de ses cours, il vit une lumière immense devant lui qui montait jusqu’au ciel, puis le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) apparut et ‘encouragea en ces termes : « Continue, car tu es dans la vérité h. Suite à cela il partit se réfugier dans la maison de sa tante, qui se trouve à côté de ce lieu, elle le couvrit et le réconforta tout en lui préparant du pain. Il arrivait souvent à ce jeune enfant de voir en rêve le tracé de son destin.
En effet, il se voyait sur un trône gérant et commandant des multitudes de créatures. Une autre fois, il vit le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lu) chevauchant un cheval, à ‘Aïn Madhi, et Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) le sulva n cheval, à ‘Ain Madhi, et Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) le suivait de très près. II voulut lui faire des demandes, mais il a préféré attendre que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) descende de sa monture, pour être plus ? l’aise.
Lorsque le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) descendit, il se dirigea vers un champ et pria, Seldina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) voulut le rejoindre dans sa prière, mais il ne le rejoignit que dans la deuxième rak’at. II comprit à travers ce rêve qu’il n’atteindrait on souhait que dans la deuxième partie de sa vie, ce qui était représenté par la deuxième rak’at. un événement tragique allait lier le destin de Cheikh Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) avec celui du saint Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui).
En effet, en l’an 1752/53 (1166 H) alors qu’il n’avait que seize ans, survint la mort de son père et de sa mère, le même jour, à la suite d’une épidémie de peste, ce qui le laissa orphelin. Cela n’entacha pas son moral et il poursuivit avec toujours plus de détermination la suite de ses études. sa Quête En 1757/58 (1 171 fl. ), âgé de 21 ans, il quitte ‘Ain Madhi, poussé par une soif incommensurable, pour Fès, alors célèbre cité de la science avec notamment sa fameuse université-Mosquée Qarawiyyin.
Cette ville était aussi le lieu de rencontre de grands maîtres et saints que Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) entreprit de visiter, afin de profiter de leurs en Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) entreprit de visiter, afin de profiter de leurs enseignements spirituels et de leurs bénédictions (baraka). Chaque jour sa science augmentait, recueillie auprès des docteurs e l’Université, il obtint ainsi tous les diplômes lui conférant le droit d’enseigner toutes les sciences connues des musulmans de cette époque, mais sa soif ne fut pas étanchée pour autant.
Ses efforts, sa crainte d’Allah, sa modestie, son amour pour le vrai et son aversion du faux imposaient le respect de tous. Un jour il rencontra un Cheikh faisant partie des gens dotés du dévoilement (KACHF) et qul l’incita à retourner dans sa ville natale, ce qu’il fit. Sur la route il s’arrêta à diverses Zaouiya et rencontra de nombreux hommes de Dieu. Après ‘Aïn Madhi, il se endit à Abiod Sidi Cheikh où il demeura quelque temps auprès de Sidi Cheikh Ben-Eddine (qu’Allah l’agrée) (5 années) puis il partit vers Tlemcen en l’an 1767/68 (1181 H) alors âgé de 31 ans et où il professa plusieurs années.
Il y fut aimé et respecté par ses savants pour sa grande science et sa sagesse, et à ceux qui l’interrogèrent sur l’identité du grand érudit par qui il aurait appris un si large savoir, il leur révélait : « Ce savoir je ne l’ai pas reçu d’une seule personne, mais de tous ceux que je rencontrais Durant toutes ces années qui se sont écoulées, Cheikh Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) s’est affilié à plusieurs voies (6 voies) et a rencontré de grands Wali.
Parmi ces voies il y a celle du Pôle Maulana Taieb ibn Mo PAGF s OF lg voies) et a rencontré de grands Wali. Parmi ces voies il y a celle du Pôle Maulana Taleb ibn Mohamed (qu’Allah l’agrée) (m. 1 180), la voie de Sidi Abdelqader Djilani (qu’Allah l’agrée) qu’il prit à Fès, la Tarîqa Nassriya qu’il prit auprès du Wali Sidi Mohamed ibn Abdallah Tazani (qu’Allah l’agrée), puis il y eu la voie du Pôle sidi Ahmed El Habib ibn Mohamed (qu’Allah l’agrée) (m. 1 65) connu sous l’appellation El Ghamary Sejelmassi.
Dailleurs, ce grand Pôle, après sa mort, vint voir Seidina Ahmed précieux secret) en songe et lui donna un Nom à évoquer. Il prit aussi du Wali le Malamati Sidi Ahmed Tawachi (qu’Allah l’agrée) (m. 1204), celui-ci lui transmis un Nom et lui dit : « Il te faut la retraite (khalwa), la solitude (El wahda) et le Dhikr et patiente jusqu’à ce qu’Allah t’ouvre, car tu vas avoir une station immense n. Mais cela n’arrangeait pas Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) alors Sidi Ahmed Tawachi (qu’Allah l’agrée) lui dit : «
Attache-toi à ce Dhikr et sois-y constant sans retraite ni solitude, Allah t’ouvrira dans cette sltuation une fois assimilés les enseignements et secrets des grands maîtres qu’il rencontrait et atteint les degrés spirituels escomptés, cette soif et ce désir d’Allah qui Ihabitaient le poussaient toujours plus loin. Certains grands saints lui annonçaient qu’il atteindrait des degrés auxquels il ne s’attendait pas, ainsi, il rencontra le grand Wall doté du dévoilement Sidi Mohamed ibn El Hassan El Wanjali (qu’Allah l’agrée) (m. 1 185), qui lui affirma qu’ dévoilement Sidi Mohamed ibn El Hassan El Wanjall qu’Allah l’agrée) (m. 185), qui lui affirma qu’il rejoindrait le degré du grand Cheikh et Pôle de son temps Sidi Abou el Hassan Chadhlli (qu’Allah l’agrée) et lui révéla d’autres secrets. un jour aussi il rencontra à Fès le Wali Sidi Abdallah ibn Sidi ‘Arbi ibn Ahmed de Aouled Ma’an el Andaloussi (qu’Allah l’agrée) (m. 1188) qui après s’être entretenu avec lui clama par trois fois ? Seidina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : « Allah saisis par ta main ! » Une fois aussi Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) vit en rêve le grand Wali et pôle de son temps, le Ghawth Sidl Abou
Madian (qu’Allah l’agrée), dans une assemblée où il disait : « Celui qui me donne quelque chose je lui donnerai ce qu’il demande Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui dit alors : « Je te donne quatre Mathaqil » (unité de poids monétaire) et garantis-moi le Qotbaniya el ‘Odhma Il répondit : « Oui je te le garantis et tu ne mourras qu’après l’avoir eu Ce qui confirma son rêve c’est qu’une autre fois Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) rencontra un homme connu par le fait qu’il voyait à l’état de veille des entités spirituelles (Rouhani), et ceux-ci l’informaient sur ce qu’il voulait.
Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui demanda : « J’ai caché quelque chose dans mon cœur, dis-moi ce que c’est ? » Lorsque l’homme interrogea les Rouhani, ils lui dirent que Seidina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) interr dirent que Seidina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) Interroge à propos de la Qotbaniya. L’homme constata une personne mystérieuse à côté des esprits spirituels qui leur dit : « Qui vous a permis de parler de ce sujet ? Ces esprits spirituels (Rouhani) lui répondirent alors : « C’est lui qui interroge sur cela b.
La personne mystérieuse leur dit alors : « Cette Qotbaniya c’est moi qui lui ai garanti à Tlemcen avant son départ, il ne mourra pas sans l’avoir atteint, alors n’intervenez pas là-dessus ni vous, ni les autres Cette personne n’était autre que Sidi Abou Madian le Ghawth (qu’Allah l’agrée). L’homme qul pouvait parler aux entités spirituelles (Rouhani) n’avait jamais vu Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) auparavant et il ne le connaissait pas. Après de multiples efforts il sentit le besoin d’accomplir son pèlerinage, ce fut en 1 772/73 (1186) alors âgé de 36 ans.
Durant on voyage il rencontra d’autres grandes personnalités, tel que Sidi Mohamed ibn ‘Abderrahmane El Azhari (qu’Allah l’agrée) dans la région de Zwawa, près d’Alger, auprès de qui il prit la voie Khalwatiya, puis en arrivant en Tunisie où il rencontra le Wali Sidi Abdsamad Rahaoui (qu’Allah l’agrée). Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) vit le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) en Tunisie qui lui dit : Invoque pour obtenir la Connaissance ou ce que tu désires et moi je dirai Amin pour ta demande Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) invoqua donc et le Prophète (que la prière e
Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) invoqua donc et le prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lu) disait Amin, ensuite le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a récité la Sourate Wa Douha (Sourate 93) et lorsqu’il arriva au verset qui dit : « Ton Seigneur t’accordera certes ses faveurs et alors tu seras satisfait… » Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) fixa Seidina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) de son noble regard puis termina de réciter la Sourate.
Seidlna Cheikh Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux ecret) resta une année en Tunisie, entre la ville de Tunis et celle de Sousse. Il y enseigna diverses sciences ainsi que les Hikam d’Ibn ‘Ata-Allah. Devant l’étendue de sa science, l’émir du pays lui envoya un message lui demandant de s’installer à Tunis pour y enseigner la noble science et s’occuper des affaires religieuses, mettant ? sa disposition une demeure, un salaire important et la célèbre université de Zaltouna.
Lorsque Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) reçut la lettre de l’émir il se tut, puis le lendemain il se sauva et prit le bateau pour Le Caire, en Égypte, vec la ferme intention de rencontrer le célèbre Wali, le Maitre majestueux et le Connaissant parfait Sidi Mahmoud el Kourdiou (qu’Allah ragrée) originaire d’Irak. Lors de leur première rencontre, celui-ci dit à Seïdina Ahmed précieux secret) : « Tu es aimé auprès d’Allah dans ce monde ainsi que dans l’au-delà ».
PAGF lg son que dans l’au-del? Seidlna (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui demanda : « D’où te vient cela ? » Sidi Mahmoud el Kourdiou (qu’Allah l’agrée) lui répondit : « D’Allah ! » Seidina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui dit alors : « Je t’ai vu alors que ‘étais en Tunisie et je t’ai dit : Je suis entièrement en acier. Tu m’as répondu : Oui !
C’est ainsi et je vais transformer ton acier en or Lorsque Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) raconta cela, Sidi Mahmoud (qu’Allah ragrée) lui répondit : « Oui, c’est comme tu as vu Quelques jours plus tard Sidi Mahmoud el Kourdiou (qu’Allah l’agrée) interrogea Seidina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) sur ses ambitions, ce à quoi Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) répondit : « J’ambitionne d’accéder au degré des pôles Suprêmes (El Qotbaniya El ‘Odhma) Le élèbre Maître lui affirma alors : « Ô Mon ami !
Le Très-Haut te résewe beaucoup plus que cela Il finit par rejoindre la ville sainte de La Mecque et entra en contact avec ces hommes de Dieu, là aussi il fit une rencontre des plus capitales, celle du fameux Cheikh Sidi Ahmed Ibn Abdallah el Hindi (qu’Allah l’agrée) à qui il était interdit de rencontrer quiconque. Il envoya donc une lettre à Seidina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), par l’intermédiaire de son serviteur, dans laquelle il lui annonça : « Tu es l’héritier de ma science, de mes secrets, de mes dons et de mes lumières