Bitume prose

essay B

Simple maillon, on est ce que la vie veut que nous soyons Nous sommes des bêtes de sommes, maîtres ou esclaves en somme Simples lettres, petites ou grosses sommes Amis ou traîtres, ennemis peut-être, ou tout simplement des hommes Des âmes perdues sans guide, nos armes braquent le bonheur Sésame s’ouvre comme la trappe sous nos pieds Et précipite mon corps dans le vide, nos dieux sont en papier Et c’est leur amour qui nous suicide On est frappé par la foudre, comme conduit par un fou

Rattrapé par nos démons, la cervelle brûlée par la poudre C’est encore loin le paradis ? Ah ! C’est à combien le paradis 7 Ce monde me blesse la rétine, me laisse aucun choix De la tétine à la tombe, à Dieu j’m’adresse certains soirs J’cherche un peu de clarté, un sens à cette vie J’me remémore le quarter : naissance, école, boulet et mort Où est ma place, mon clan ici, croyant ou athée Je suis à l’abri des missiles mais jusqu’ quand J’ai porté ma croix, mate mon côté sombre et les trois 6 S’écarte le mal, mais jusqu’ quand ?

J’suis là, assis seul dans les ténèbres, braquant le ciel du regard On a l’art de épisser la douleur quand on est nègre premier boy zoos baffle 20, 2009 | 3 pages Le bien déserte l’écran, on célèbre nos noces de feu L’argent veut assassiner Dieu, le trône es est vaquant Sur toutes les lèvres, on lis la même prière, messieurs on Vise Si le Tout Puissant est l’amour pourquoi sa parole divise Le monde est à nous vu qu’on y vit J’veux crever l’arme au poing et pas à genoux, c’est réel, c’est pas MET Y a rien de aggloméra mais je relativisé

J’avoue, la vie elle a un drôle de sens de l’humour, parfois Loin du tunnel on voit pas le bout, mèche, dans le ghetto on craque Destin tracé comme le f?tus d’une mère défoncée au crâ La foi dans le créateur pend l’homme et ses légions, mal comprise Religion devient arme de destruction massive La guerre c’est un bravo déguisé en juste cause Un ange qui ment sous serment, des mêmes qu’on arrose Pour des gisement de brut, des rêves qui s’écroulent comme les tours jumelles Cette peut de liberté qui perd son rimée

Dans les rivières de la haine coule le sang des martyrs Quand la peur gagne par K. O, la r-morale repart en civière, proche du chaos Le c?Ur abrite le feu de élucider, mais là-haut faudra d’ faire on nous a laissé le libre arbitre C’est la canicule, tout s’agite, le sud encrée le nord Le sol rougit, on changera pas ce monde, à moins d’un paquet de millions de morts. Refrain : Vivre et apprendre à mourir.