autonomie de la science administrative
science administrativ Alnsl l’autonomie s’e administrative d’un disciplines. autonomie de la science administrative Premium gy khadybass I 09, 2014 g pages SUJET 1 : Autonomie de la science administrative La science administrative est inséparable de l’administration publique puisque cette dernière constitue son champ d’étude privilégié.
En effet la science administrative est caractérisée par une certaine hétérogénéité en ce qui concerne les objets, la filiation, les finalités ou encore les terminologies. Les confusions et les hésitations sur les différentes variables caractérisant la science dministrative comme discipline scientifique se traduisent dans la pratique par des hésitations profondes sur le concept même de « ne • org par la science ort à celui d’autres Cependant la science administrative n’a pas vu le jour soudainement.
La science administrative s’est constituée petit ? petit dans des Etats de tradition juridique différente mais aussi dans une situation contextuelle faite de positionnement et de recherche d’hégémonie vis-à-vis d’autres sciences qui étudient l’administration publique et les organlsatlons en général. L ‘intérêt suscité par le thème abordé dans cette étude, réside ans le fait que ce n’est pas uniquement la science administrative qui s’intéresse au fait administratif. D’autres sciences aussi ont exprimé leur attachement à cet objet.
Dès lors il est question de savoir en quoi le point de vue de la science administrative sur son objet et ses méthodes est disciplines voisines ? Les contours et aspects de cette autonomie peuvent être variés ; ce qui nous amène à retenir et à mettre l’accent sur la naissance, les péripéties d’évolution de la science administrative et les relations qu’elle entretient avec les autres sciences. Au regard de ces considérations, nous porterons notre réflexion ur les différentes approches conceptuelles de la science administrative (l) avant d’examiner la pluridisciplinarité de la science administrative(ll). – Les approches conceptuelles de la science administrative Il s’agit de la conception traditionnelle(A) et de la conception moderne de la science administrative(3). A- La conception traditionnelle de la science administrative : une conception normative La science administrative est l’héritière de la science de la police développée au début du XVIIIe siècle en France et en Allemagne par de nombreux auteurs allemands appelés « caméralistes ». Elle ?tait conçue, à l’origine comme une annexe, un complément du droit administratif. Mais en réalité science administrative et droit administratif se sont développés de concert.
La science administrative n’a pas vu le jour soudainement, mais s’est constituée peu à peu, à partir d’apports théoriques et empiriques successifs. Elle se construit sur un ensemble de courants hétérogènes. La science administrative s’est développée dans des contextes nationaux divers qui déterminent les règles de fonctionnement des administrations mais qui n’influencent pas directement les rôles et les fonctions des administrations ubliques. bien définies. Elle montrait l’administration telle qu’elle devait être. Elle a été concurrencée dans cette démarche par le droit administratif.
Elle a été conçue comme un instrument de commandement entre les mains du pouvoir politique ce qui a souvent fondé l’idée selon laquelle la science administrative n’avait comme objectif que de protéger les droits des individus tout en donnant à l’administration les moyens d’agir ce qui explique que la science administrative a souvent été confondue avec le droit Si la science administrative tradltionnelle s’est justement ppesantie sur l’édiction de normes de fonctionnement de l’administration ; la science administrative moderne, elle, a préféré mettre l’accent sur le droit.
B- La conception moderne de la science administrative : une conception restrictive au droit La conception juridique de la Science Administrative privilégie la référence aux textes. Ainsi la science administrative moderne a été conçue avec une prise en compte de la dimension juridique de l’activité administrative. Le droit tient une place essentielle dans la vie administrative, aussi bien sur le plan instrumental que symbolique : entièrement coulée dans le moule du droit, ‘administration se caractérise par un haut degré de juridicisation ; et cette dimension doit nécessairement être intégrée dans son étude.
Mais le droit n’est pas seulement pour la science administrative un élément à prendre en compte; c’est aussi une approche, indispensable pour acceder à une connaissance scientifique de la réalité administrative. En effet, la réalité administrative, comme celle politique, est une réalité ‘uridi uement construite, encadrée, régie et codifiée par le droi que le pass réalité juridiquement construite, encadrée, régie et codifiée ar le droit, une réalité que le passage par le droit contribue ? objectiver.
Ainsi la science administrative doit, par une démarche authentiquement interdisciplinaire, utiliser les acquis de l’approche juridique. En France, pendant longtemps, la vision des phénomènes administratifs a été essentiellement juridique, pour la simple raison que le droit occupe une place importante dans le fonctionnement de l’administration. La Science administrative moderne n’est pas une science normative ; elle ne montre pas l’administration telle qu’elle doit être (c’est le rôle du droit administratif), mais telle qu’elle est éellement. Et elle n’est pas homogène. J. Chevallier et D.
Loschak ont bien montré « qu’elle est faite d’un ensemble de discours éclatés, stratifiés. Il n’y a pas une Science administrative mais de multiples approches de l’étude de l’administration qui forment, en les accumulant, la connaissance en Science administrative». Il faut reconnaître que l’approche juridique est la meilleure pour comprendre certains phénomènes comme le contrôle de l’administration ou même la décentralisation. Le droit donne une meilleure connaissance des institutions et offre un appareil éthodologique qui facilite la conceptualisation. On ne peut comprendre l’administration en ignorant le droit qui la régit.
Le degré d’autonomie de la science administrative est fonction du rapport qu’elle entretient avec ses disciplines voisines qui s’intéressent à l’administration et au fait administratif. ll- La pluridisciplinarité de la science administrative « Science carrefour », pour reprendre l’expression de G. LANGROD ; la science administrative des années 1960 visait pour reprendre l’expression de G. LANGROD ; la science administrative des années 1960 visait, comme une science luridisciplinaire, à accumuler et à synthétiser le maximum de connaissances sur le fait administratif.
Depuis les années 1970, la Science administrative cherche à atteindre l’interdisciplinarité, c’est-à-dire l’échange de concepts, la confrontation des méthodes et des points de vue et la complémentarité avec d’autres sciences. A – L’interdisciplinarité de la science administrative L’interdisciplinarité doit surmonter de nombreux obstacles . cloisonnement des disciplines universitaires, difficultés à établir un langage et des concepts communs. Ainsi le juriste, à lui tout seul est impuissant à rendre compte u phénomène administratif.
La science administrative se place désormais dans une perspective d’interdisciplinarité avec d’autres sciences. Par conséquent, on peut citer le droit administratif qui est évidemment une composante essentielle de toute recherche sur l’administration, mais aussi la science politique parce que l’administration est soumise au pouvoir politique et qu’elle en est l’instrument chargé de « réaliser les buts sociaux de la communauté » ; Il en est également de la sociologie, parce que l’administration est un phénomène social qu’il faut appréhender dans son environnement.
Il s’y ajoute que l’administration en tant que facteur et enjeu du système économique intéresse la matière économique. La psychologie, du fait de son rôle essentiel dans la compréhension des relations entre agents publics, et entre administrés et agents, fait des recherches sur l’administration. L’on peut encore penser que l’histoire doit apporter une contribution essentielle à l’étude de l’administration, et que l’histoire doit apporter une contribution essentielle à l’étude de l’administration, et la démographie comment, sans elle, se livrer à une analyse saine des problèmes d’administration du personnel ?
En outre, la science des finances publiques en s’intéressant à l’administration permettrait une redéfinition des relations de pouvoir au sein de l’administration. L’administration est un phénomène social et humain global qui ne se réduit pas à un système de normes. Ainsi on s’aperçoit que la science administrative, à elle seule ne saurait prétendre intégrer l’ensemble des savoirs sur l’administration : dès l’instant où l’on évite toute confusion entre le "droit" lui-même et la du droit.
Le droit se présentant pour Kelsen sous la forme de "normes juridiques", alors que la science du roit ne comporte que des de droit" qui ne sont que des jugements hypothétiques. Sur un plan pratique cette fois, la rationalité managériale que l’on retrouve au cœur de l’administration s’emploie aux cotés de la rationalité juridique qui est un élément constitutif et substantiel de l’action administrative.
Cette interdisciplinarité est suivie d’une variété d’efforts disciplinaires qui viennent compléter la science administrative. B- La complémentarité de la science administrative avec d’autres sciences Les différentes disciplines associées dans la connaissance du fait dministratif n’ont pas encore épuisé toutes leurs possibilités dans la découverte de l’administration.
Le caractère récent de l’apparition d’un certain nombre de sciences ou, au moins de leur introduction, (il s’agit en particulier des sciences de l’organisation et de la gestion), explique que l’on n’ait, s’agit en particulier des sciences de l’organisation et de la gestion), explique que l’on n’ait, pour le moment encore, exploré toutes les voies qu’elles ouvrent à une meilleure compréhension du phénomène administratif.
La sociologie des organisations en constitue évidemment l’une des clés. – On ne saurait donc gnorer l’effort spécifique de telles disciplines dans la recherche administrative. Il apparaît d’autant plus nécessaire que continuent de se juxtaposer les différentes disciplines nécessaires à la connaissance administrative.
Certaines d’entre elles , par une sorte de mauvaise conscience ou de snobisme intellectuel tendent à être abandonnées ou négligées par ceux-là mêmes qui sont les mieux à même de les pratiquer : cela constitue un paradoxe d’autant plus que le droit adminlstratif, étant la seule parmi les disciplines qui sont essentielles à la recherche administrative et ayant pleinement conquis son autonomie, u point qu’elle porte le nom de l’administration, soit ignoré d’un certain nombre de chercheurs en science administrative qui redécouvrent avec beaucoup de sérieux et au terme de longues études les nations élémentaires des manuels de droit administratif.
Il apparait donc nécessaire, en réaction contre une telle situation et contre le risque d’un appauvrissement de la connalssance administrative de maintenir et perpétuer la complémentarité: elle est une garantie que le phénomène administratif sera appréhendé sous tous les angles utiles. Sans doute est-ce plus vrai dans les pays de droit administratif que ans les autres. Il reste que l’on est tenté d’affirmer que, dans le « système solaire des sciences administratives », l’important n’est pas tellement qu’il y ait un centre, mais plutôt qu’aucune des pl administratives », l’important n’est pas tellement qu’il y ait un centre, mais plutôt qu’aucune des planètes ne disparaisse…
On mesure, dès lors tout l’intérêt qu’une authentique ;science du droit administratif;, distincte et complémentaire de la science administrative, peut présenter. comme toute science du droit, cette science, construite en rupture avec la dogmatique juridique qui ne dissocie pas quot;connaissance; et ;production; du droit, implique que le point de vue interne sur la norme soit doublé par un point de vue externe, visant à rendre compte des phénomènes juridiques d’un point de vue réflexif et critique. Références bibliographiques Bertrand, A. Long, M. (1960) : L’enseignement supérieur des sciences administratives en France. ln: Revue Internationale des Sciences Administratives, 5— 24. Blondiaux, L. (1997) : Les tournants historiques de la science politique américaine. n: POIitiX, 10(40), 7-38. Bonnaud-Delamare, R. (1953) : Progrès de la réforme administrative en France. n: Revue Internationale des Sciences Administratives, 572—607. Braibant, G. (1970): Remarques sur la R. C. B. ln: Revue Internationale des Sciences Administratives, 321-325. Compte-rendu du livre Histoire et sciences politiques de Sten Sparre. ln: Revue du Droit Public et de la Science Politique, 235- 237. Lacroix, B. (2006): ‘importation de la référence sociologique dans les sciences politiques: éléments d’analyse réflexive. ln: Cohen, A. Lacroix, B. Riutort, P. Les formes de l’activité politique. paris : PUF: 11-35. Laferrière, J. 1952) : Compte-rendu du livre Les partis politiques de Maurice Duverger. n: Revue du Droit public et de la science politique, 1 123-1132. Langrod, G. (1948) : Procédure administrative et droit administratif. ln: Revue du Droit Public et de la Science Politique, 549-556. Langrod, G. (1953): La méthode des cas et la science administrative américaine. ln: Revue française de science politique, 832—848. Langrod, G. (1958): Les applications de la Cybernétique ? l’Administration publique. ln: Revue Internationale des Sciences Administratives, 295—312. Langrod, G. (1982) : France. ln: Heyen, E. V. Geschichte der Verwaltungsrechtswissenschaft in Europa. Frankfurt a. M : Klo *AGF g ryFq -80.