Archives Berb Res Vol 1 1
VOLUME I FASCICULE Archives Berbères Publication du Comité d’Études Ber bè res ANNEE de Rabat 1915 SOM MAIRE or 165 Sni* to View l. Décision du Commissaire Rési- V. BIARNAY. — dent Général créant à- Rabat Chants un Comité d’ Étude » berbères. II . COLONEL II SIMON. s Etudes Berbère s au Maroc et leurs appli matière de politique et H. Simon 7 cations en Questionnaire sur la Société Berbère 4. Questionnaire commercial, par Ch. René Lede r 21 Notes surleschantspopulairesdu Rif, par Biarna Y. 6 6. Le mariage chez les Berbères du Maroc, par La ou 7. L ‘Azref des tribus et Q sou r berbè res du Haut -Gui r, par Nelhil ut -Guir (suite et fin), 211 2. par Ne hl il Note sur le statut coutumier des Berbères ma roca i ns, par Bruno. 239 Mythe set légendes du Zerhoun, par Dr J. Herber. 256 La fortification nord africaine, par C api t aine Mai trot 265 Les Bran ès (à suivre), par Trenga 308 Fascicule 4. Un cas der égressionverslacoutumeberbèrec h e zun e tribu a ra b isé e arBi a rn ay .
Note surlatêtedeA bat, par Castel Is et d’en retirer des résultats pratiques concernant l’organisation et l’administration des tribus, il est créé a Rabat n Comité d’Etudes berbères ainsi composé : M. GA L LA R D , Secrétaire Générai du Gouvernement Chérifien, Président M. LOTH, Président ; Chef du Service de l’Enseignement, M. BIA RN AY , Chef du Service des Habous, sident , Le colonel SIMON, gnements, Membre ; Vice- Vice_pré Directeur du Service des Rensei- Le Commandant BERRIALJ, Chef du Cabinet politique, Membre ; M.
NEHLIL Directeur de l’Ecole Supérieure de langue arabe et de dialectes berbères, et tous les Professeurs ‘aires de cette École, Membres. Ce Comité pourra comprendre, en outre, d’autres embres avec voix consultative ainsi que des membres cor -t respondants. Il entrera immédiatement en fonction et se réunira sur la convocation de son présldent. Fait à Rabat, le 9 Janvier 1915. Commissaire que l’Afrique du Nord majeure partie peuplée de Berbères.
Aussi appelle-t-on parfois cette vaste contrée <( Berbérie » : c'est le nom que lui donne en particulier taire MERCIER de dans sa si complète et si savante His- l'Afrique septentrionale (Berbérie). L'auteur s'empresse d'ailleurs, dans sa préface, de faire observer qu'à côté des Arabes et des Berbères purs, il faut tenir ompte aussi des ces desquels il faut citer les Recherches sur les -8- migrations des tribus, FOL ANEL CARETT et le grand ouvrage Les Berbères » .
La science anthropolo- gique apportera un inappréciable concours à ces recher-„ ches : elle a déjà fourni des indications assez précises, mais encore incomplètes et dont le D HUGUET a exposé l’avenir, plein de promesses : Les Races marocaines, in PECOSSIER DE Alger un emplci RAYNAUD, Annales algériennes, édition de 1854, tome Il, page 24 1 ) . lus tard, après la conquête de la Kabylie, les usages de ce ays fuient respectés, surtout en ce qui concerne l’or-, ganisation judiciaire dont l’importance est primordiale. LARCHER, Traité élémentaire Législation rienne, t. Il, p. 200). En même temps, HAN O TEA IJ et L ETO IJ RN E IJ X condui-„ saient leur magistrale enq nt publié les Maroc Occidental qu’au Maroc Oriental, l’Administration du Protectorat s’exerce déjà sur d’assez nombreuses populations berbères.
Il importe de les étudier à fond. es travaux faits en Algéri e et surtout ceux de HANOTEAC; LETOURNEC nous fourniront pour cela une base solide ; mais les cou- umes varient de tribu à tribu, de village à village ; les particularités doivent être soigneusement notées et exa- minées pour former fonds documentaire à l’aide duquel on pourra fixer les rèsles du contrôle politique et administratif à établir chez ces populations.
C’est là une œuvre vaste, pleine d’intérêt et d’au tant plus pressante que peu de travaux d’ensemble ont été consacrés jusqu’à présent aux Berbères marocains. Les informations ? érie. t. nomme lu allemand pas, Géographie in Mémoires IX. p. à des auteurs fran-, et spécialement ? comparée Acad. t ? Inscr. FOCOAULD TISSOT la Manri et B. paGFqcF homme ? L’autorité du père sur sa femme ou sur ses enfants est-elle absolue ou limitée par la coutume ?
Les parents de la femme mariée, les frères, en particulier, peuvent-ils intervenir dans la vie privée ? En cas de mauvais traitements ou de divorce, la femme est-elle convenablement accueillie dans la famile paternelle ? Lhomme peut-il épouser plusieurs femmes ? Quelle est la condition de la femme mariée ? Jouit-elle d’une certaine autorité sur ses fils ou fUles lorsque ceux-ci ont dépassé l’âge de la puberté ? ) Le Divorce. — Quelles sont les conditions du divorce? Est-il d’une pratique courante ?
Quelle est la condition de la femme divorcée ? c) Les ascendants. vieillards ? 20 Quelle est la situation faite aux LA FAMILLE ETENDUE OU CLAN (La kharouba arabe, le ikhs des Chleuhs) Quels sont les devoirs qu’imposent les liens de parenté aux divers degrés ? De chaque clan ne dépend-il pas une clientèle de gens pauvres qui lui sont attachés, soit par des pactes anciens soit par intérêts, soit par des sentiments de reconnais— sance, soit par contrainte ? LA SOUS-FRACTION PAGF OF