Architecture monastique

essay B

Mais alors ces premiers religieux retirés dans des cavernes, dans des ruines, ou dans des huttes séparées, adonnés à la vie contemplative, t cultivant quelques coins de terre pour subvenir à leur nourriture, ne formaient pas encore ces grandes associations connues plus tard sous le nom de monastères; ils se réunissaient seulement dans un oratoire construit en bois ou en pierre sèche, pour prier en commun. Fuyant le monde, professant la plus grande pauvreté, ces hommes n’apportaient dans leurs solitudes ni art, ni rien de ce qui pouvait tenter la cupidité des barbares, ou des populations indigènes.

Au VIe siècle, saint Benoît donna sa règle,? du Mont-cassis elle se répandit bientôt dans tout l’Occident avec une rapidité prodigieuse, et devint la seule pratiquée pendant plusieurs siècles. Pour qu’une institution ait cette force et cette durée, il faut qu’elle réponde à un besoin général. En cela, et considérée seulement au point de vue philosophique, la règle de saint Benoît est peut Architecture monastique premier boy langions I empara 23, 2011 | 116 pages indigènes. Au VIe siècle, saint Benoît donna sa règle; du swaps toi vie nixe page peut-être le plus grand fait historique du moyen âge.

Nous qui vivons sous des gouvernements réguliers, au milieu ‘une société policée, nous nous représentons difficilement l’effroyable désordre de ces temps qui suivirent la chute de l’empire romain en Occident: partout des ruines, des déchirements incessants, le triomphe de la force brutale, l’oubli de tout sentiment de droit, de justice, le mépris de la dignité humaine; des terres en friches sillonnées de bandes affamées, des villes dévastées, des populations entières chassées, massacrées, la peste, la famine, et à travers ce chaos d’une société à l’agonie, des inondations de barbares revenant périodiquement dans les Gaules, comme les flots e l’Océan sur des plages de sable. Les moines descendus du Mont-cassis, en se répandant en germaine, dans les Gaules, et jusqu’ limites septentrionales de l’européen, entraînent avec eux une multitude de travailleurs, défrichent les forêts, rétablissent les cours d’eau, élèvent des monastères, des usines, autour desquels les pope ôtions des campagnes viennent se grouper, trouvant dans ces centres une protection morale plus efficace que celle accordée par des conquérants rusés et cupides.

Ces nouveaux apôtres ne songent pas seulement aux besoins matériels qui doivent assurer leur existence et celle de ours nombreux colons, mais ils cultivent et enseignent les lettres, les sciences et les arts; ils fortifient les âmes, leur donnent l’exemple de l’abnégation, leur apprennent aimer et protéger les faibles, à secourir les pauvres, expier des l’abnégation, leur apprennent à aimer et protéger les faibles, à secourir les pauvres, à expier des fautes, pratiquer les vertus chrétiennes, à respecter leur semblables; ce sont eux qui jettent au milieu des peuples avilis les premiers germes de liberté, d’indépendance, qui leur donnent l’exemple de la résistance morale à la force rutile, et qui leur ouvrent, comme dernier refuge contre les maux de l’âme et du corps, un asile de prière inviolable et sacré.

Aussi voyons-nous, dès le axe siècle, les établissements monastiques arrivés déjà à un grand développement; non-seulement ils comprennent les édifices du culte, les logements des religieux, les bâtiments destinés aux approvisionnements, mais aussi des dépendances considérables, des infirmeries pour les vieillards, des écoles, des cloîtres pour les novices, pour les étrangers; des locaux séparés pour divers corps d’états, des jardins, etc.. , etc.. Le plan de l’abbaye de Saint-goal, exécuté vers l’année 820, et que possèdent encore les archives de ce monastère supprimé, est un projet envoyé par un dessinateur à l’abbé gazomètre.

emballons pense que ce dessin est dû à l’abbé geindrai, qui dirigeait les constructions de la cour sous chargement; quel que soit son auteur, il est d’un grand intérêt, car il donne le programme d’une abbaye à cette époque, et la lettre l’abbé gazomètre, qui accompagne le plan, ne peut laisser de doutes sur l’autorité du personnage qui la écrites . Nous présentons ici (1) une réduction de ce dessine. Plan. Abbaye. Saint. goal. Pan L’église occupe une grand réduction de ce dessine. L’église occupe une grande place dans ce plan, elle est deux abaisses opposées comme beaucoup d’églises rénales (voyou, Architecture Religieuse): A est le ch.?Ur l’orient, la confession sous le sanctuaire; BD l’exsuder, la place de l’abbé et des dignitaires; C l’autel de sainte Marie et de saint goal, avec une sorte de galerie alentour, intitulée sur le plan invoquait circuit; derrière l’autel dédié à saint goal est son sarcophage.

E des stalles pour les religieux, les eux imbibons pour lire l’épître et l’évangile; F divers autels; G les fonts baptisa; H un second ch.?Ur à l’occident; I un second exsuder pour les religieux; K l’école, avec ses cours disposées comme les impliqua romains, et des salles alentour; des latrines isolées communiquent au bâtiment par un passage; à l’ouest de ce bâtiment, des celliers, une boulangerie et une cuisine pour les hôtes; L la sacristie à la droite du ch.?Ur oriental; M une salle pour les scribes à la gauche du ch.?Ur, avec bibliothèque au-dessus; AN deux escaliers à vis, montant dans deux salles auriculaire où se trouvent placés des autels dédiés aux archanges saints miches et gabarrier; O ‘entrée de l’église réservée au peuple, avec narrant; autour du sanctuaire I un double collatéral pour les fidèles; P le vestibule des familiers du couvent; R le vestibule des hôtes et des écoliers.

Le long du bas côté nord sont disposées diverses salles destinées aux maîtres des écoles, à ceux qui demandent asile, des dortoirs; S le réfectoire avec vestiaire au-des maîtres des écoles, à ceux qui demandent asile, des dortoirs; S le réfectoire avec vestiaire au-dessus; T le cellier avec salle au-dessus pour conserver des provisions de bouche; JE des bains; V le dortoir avec chauffais au-dessous; le tuyau de la cheminée est isolé; X des latrines isolées et réunies au dortoir par un passage étroit et coudé; Y la cuisine avec passage étroit et coudé communiquant au réfectoire; ces passages sont évidemment disposés ainsi afin d’empêcher les odeurs de se répandre, soit dans le dortoir, soit dans le réfectoire; Z l’officine pour faire le pain sacré; b le jardin potager, chaque plate-bande est indiquée avec le nom des légumes qui doivent y être cultivés; b’ la oison du jardinier; d le verger avec l’indication des arbres à fruits et leur nom; e un bâtiment réservé aux novices d’un côté et aux infirmes de l’autre avec chapelle double, chacun de ces bâtiments contient un cloître avec salles alentour, des chauffeurs , des latrines isolées; f les poulaillers et le logement du chef de la basse-cour; g le logement du médecin; h un petit jardin pour cultiver des plantes médicinales; h’ la pharmacie; i le logement de l’abbé; j la cuisine de l’abbé, un cellier, des bains, et les chambres de ses familiers; I le logement des hôtes avec écurie, chambres or les serviteurs, réfectoire au centre, chauffais et latrines isolées; m des logements avec écuries et étables pour les palefreniers, les bergers, porchers, les familiers, les serviteurs, etc.. ; n l’habitation des tonneliers, cordiers, pouvoirs, avec étables; des magma pouvoirs, avec étables; des magasins de grains, une officine pour torréfier des graines; o des bâtiments destinés à la fabrication de la croisse, des logements de serfs, un moulin à bras et des mortiers; p les gomment et ateliers des cordonniers, bourreliers, armuriers, fabricants de boucliers, tourneurs, coureurs, orfèvres, serruriers, ouvriers fouilleurs; q le fruitier; r les logements des pèlerins, des pauvres, leur cuisine et réfectoire.

Sous chargement les établissements religieux avaient acquis des richesses et une importance déjà considérables; ils tenaient la tête de l’enseignement, de l’agriculture, de l’industrie, des arts et des sciences; seuls, ils présentaient des constitutions régulières, stables. C’était de leur sein que sortaient tous les hommes appelés à jouer un rôle en dehors de la carrière des armes. Depuis sa fondation jusqu’ concile de Constance, en 1005, l’ordre de Saint- Benoît avait fondé quinze mille soixante-dix abbayes dans le monde alors connu, donné à l’église vingt-quatre papes, deux cents cardinaux, quatre cents archevêques, sept mille évêques.

Mais cette influence prodigieuse avait été la cause de nord-nébuleux abus, même au sein du clergé régulier; la règle de Saint-Benoît était fort relâchée dès le ex siècle, les invasions périodiques des Normands avaient détruit des monastères, dispersé les moines; la misère, le désordre qui en est la suite, altéraient les caractères de cette institution; le morcellement féodal achevait de détruire ce que altéraient les caractères de cette institution; le morcellement féodal achevait de détruire ce que l’abus de la richesse et du pouvoir, aussi bien que le malheur des temps, avait entamé. L’institut monastique ne pouvait revivre et reprendre le rôle important qu’il était appelé jouer pendant les axe et soie siècles qu’après une réforme.

La civilisation moderne, à peine naissante sous le règne de chargement, semblait expirante au ex siècle; mais de l’ordre de Saint-Benoît, réformé par les abbés de clan, par la règle de coteaux, il devait surgir des rejetons vivace. Au ex siècle clan était un petit village du méconnais, qui devint, par testament, la propriété du duc d’Aquitaine, aiguillage le Pieux. Vers la fin de sa vie le duc aiguillage voulut, suivant l’usage d’un grand nombre de seigneurs puissants, fonder un nouveau monastère. AI manda bernons, d’une noble famille de séquence, abbé de Gagny et de Baume, et voulut, en compagnie de ce saint personnage, chercher un lieu propice à la réalisation de son projet. «ils arrivèrent enfin, dit la chronique, dans un lieu écarté de toute société humaine, si désert qu’il semblait en quelque roter l’image de la solitude céleste. C’était clan.

Mais comme le duc objectait qu’il n’était guère possible de s’établir en tel lieu, à cause des chasseurs et des chiens qui remplissaient et troublaient les forêts dont le pays était couvert, bernons répondit en riant: Chassez les chiens et faites venir des moines; car ne savez-vous pas quel profit meilleur vous demeurera des chiens de chasse ou des prières m moines; car ne savez-vous pas quel profit meilleur vous demeurera des chiens de chasse ou des prières monastiques? Cette réponse décida aiguillage, et l’abbaye fut créée. » C’était vers 909. Nous croyons devoir transcrire ici le testament, l’acte de donation du duc aiguillage; cette pièce est une ??uvre remarquable autant par l’élévation et la simplicité du langage, que par les détails pleins d’intérêt qu’elle renferme, et l’esprit qui la dictée » elle fait comprendre d’ailleurs l’importance morale et matérielle que l’on donnait alors aux établissements religieux, les influences auxquelles on voulait les soustraire, et la grande mission civilisatrice qui leur était confiée: elle révèle enfin toute une époque. Tout le monde peut comprendre, dit le testateur, que Dieu ‘a donné des biens nombreux aux riches que pour qu’ils méritent les récompenses éternelles, en faisant un bon usage de leurs possessions temporaires. Ces ce que la parole divine donne à entendre et conseille manifestement houillères dit: Les richesses de l’homme sont la rédempteur de son âme (Proverbes). Ce que moi, aiguillage, comte et duc, et ingénierie, ma femme, pesant mûrement, et désirant, quand il en est temps encore, pourvoir à mon propre salut, j’ai trouvé bon, et même nécessaire, de disposer au profit de mon âme de quelques- unes des choses qui me sont advenues dans le temps.

Car je ne veux pas, à mon heure dernière, mériter le reproche de n’avoir songé qu’ l’augmentation de mes richesses terrestres et au soin de mon corps, et ne m’être réservé aucune coins de mes richesses terrestres et au soin de mon corps, et ne m’être réservé aucune consolation pour le moment suprême qui doit m’enlever toutes choses. Je ne puis, à cet égard, mieux agir qu’en suivant le précepte du Seigneur: Je me ferai des amis parmi les pauvres, et en prolongeant perpétuellement mes bienfaits dans la réunion de personnes monastiques que je nourrirai à mes frais; dans été foi, dans cette espérance, que si je ne puis parvenir assez moi-même à mépriser les choses de la terre, cependant je recevrai la récompense des justes, lorsque les moines, contempteurs du monde, et que je crois justes aux yeux de Dieu, auront recueilli mes libéralités.

C’est pourquoi, à tous ceux qui vivent dans la foi et implorent la miséricorde du Christ, à tous ceux qui leur succéderont et qui doivent vivre jusqu’ la fin des siècles, je fais savoir que, pour l’amour de Dieu et de notre sauveur Jésus-Christ, je donne et livre aux saints apôtres Pierre et Paul tout ce que e possède à clan, situé sur la rivière de grogne, avec la chapelle qui est dédiée à sainte Marie, mère de Dieu, et saint Pierre, prince des apôtres, sans rien excepter de toutes les choses qui dépendent de mon domaine de clan (villa), fermes, oratoires, esclaves des deux sexes, vignes, champs, prés, forêts, eaux, cours d’eau, moulins, droit de passage, terres incultes ou cultivées, sans aucune réserve.