Analyse De Pratique SSR
Analyse de pratique professionnelle Contexte La situation se passe à la troisième semaine de mon stage de cinq semaines en SSR (Soins de Suite et de Réadaptation) à la Clinique S. M. , à Pessac en Gironde (33). Le service a une capacité de 35 lits, ce jour là le service est complet et composé deux infirmières, deux aides soignantes, un médecin coordinateur, la cadre de santé du service et moi même. Nous sommes un vendredi matin aux alentours de 10h30, j’ai presque fini mes toilettes et la réfection des lits des quatre Swipe to nex: page patients que j’ai à ma Mr F. B. st le dernie a IC rg pour une toilette aul ab. ‘ • Mr F. B. est entré da prendre en charge jour en chirurgie orthopédique pour une fracture de l’hum rus droit, après une chute dans sa salle de bain, dont il a été opéré par ostéosynthèse le lundi 9 mars. Dans le but d’un retour à domicile, Mr F. B. est affecté au service SSR pour suivre un programme de rééducation et mettre des aides en place avec l’assistante sociale. Mr F. est retraité depuis 6 ans. Il a travaillé en imprimerie jusqu’? ses 54 ans puis s’est retrouvé au chômage après la fermeture de l’entreprise dans laquelle il était employé.
Pendant 6 ans, il a enchainé les petits boulots et les problèmes financiers. Divorcé, il a deux filles et trois petits enfants. Il vit seul dans une RPA (Résidence pour personnes âgées). Mr F. pèse 69 kg pour 168 cm (IMC: 24,4). Son visage est très marqué, le blanc de ses yeux est jaune du fait de sa cirrhose. Il se déplace seul, sans difficulté. Il a besoin d’aide pour la toilette et l’habillage. Mr F. a une hygiène corporelle précaire . Il est nécessaire de l’accompagner lors de la toilette pour une surveillance, une stimulation et aide pour le côté gauche. Situation
Je prépare le matériel nécessaire pour effectuer la toilette au lavabo de Mr F. B. , à savoir deux draps propres et une taie d’oreiller pour la réfection du lit, des gants jetables et deux serviettes de toilette car à son arrivée Mr F. n’avait aucune affaire de toilette. Je frappe à la porte du patient qui m’autorise à rentrer. J’avertis le patient que je viens faire le lit et l’assister dans sa toilette car du fait de sa fracture celui-ci ne peut pas l’effectuer seul. Mals il refuse que j’effectue avec lul ou seul sa toilette expliquant qu’il s’était déjà lavé hier et que cela était suffisant.
Mr F. s’est inondé la nuit et il est donc nécessaire d’effectuer la toilette, de plus ce jour là je dois aussi effectuer la réfection de son pansement ainsi que l’ablation des dernières agrafes. La toilette est alors obligatoire pour de son pansement ainsi que l’ablation des dernières agrafes. La toilette est alors obligatoire pour établir un environnement propre autour de la plaie. Quand je transmets l’information à l’infirmière, elle me dit qu’il est impératif de le faire ce jour là, car nous sommes à la veille du week-end et comme je ne travaille pas le week-end et que et Mr F. t mon patient, je n’ai pas d’autre choix. Mais je ne peux pas imposer la toilette au patient, le forcer ? aller la faire. Je dois pour cela obtenir son consentement en lui expliquant bien la situation. Pour obtenir son consentement, je dois installer une relation de communication et de confiance avec lui. Lors de la relation de communication avec le patient, je dois être attentive et à l’écoute. Cela peut permettre à Mr F. de se sentir en confiance et d’exprimer toutes ses pensées. La relation de confiance entre Mr F. et moi peut alors mener à son consentement pour la réalisation de sa toilette au lavabo.
Pour installer cette relation de confiance, je dois adopter une attitude rassurante et non « dominante D. Par exemple, lors de la discussion avec Mr Fr, je m’assieds de façon à être à sa hauteur ou plus bas que lui. Si je reste debout face à lui, cela pourrait être perçu comme une domination du soignant envers le patient, et ne faciliterait ni l’échange verbal, ni l’installation d’une relation de envers le patient, et ne faciliterait ni l’échange verbal, ni l’installation d’une relation de confiance. Mr F. doit se sentir en sécurité et près d’un soignant auquel il peut se confier.
Je commence alors par une négociatlon en lui disant que son médecin vient le voir dans une heure et qu’il serait mieux pour lui de faire sa toilette avant farrivée du médecin. Mr F. reste dans le refus, il me parle de la mort : « c’est la mort qui viens me chercher, j’ai déjà creusé mon trou, il m’attend ! Face à ce discours, je m’accroupie face à lui pour faciliter l’échange verbal. J’essaie de ramener Mr F. à la réalité en lui expliquant qu’il n’est pas temps pour lui de mourir, puis je le laisse dire tout ce dont il pense pour comprendre la raison de son refus.
Après une discussion d’environ 15 minutes, je ne parviens toujours pas à obtenir son consentement. Mr F refuse de faire sa toilette au lavabo. Il me dit qu’il est conscient de ce qu’il fait, qu’il est désolé de raconter des bêtises à une jeune fille comme moi, mais il ne veut pas qu’on lui fasse sa toilette. Je rejoins l’aide soignant et lui explique que Mr F. ne veut pas entendre parler de sa toilette, qu’il refuse etqu’ il est difficile de le convaincre. L’aide soignant prend alors la décision d’appeler l’infirmière pour lul expliquer la situatlon et pour qu’elle tente la négociatlon à son tour. L’infirm PAGF