Algorithme

essay A

ROYAUME DU MAROC Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail OFPPT DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION RESUME THEORIQUE GUIDE DES RAVAUX PRATIQUES MODULE N03 : Titre : Codification d’ procédurale SECTEUR : Tertiaire SPECIALITE Sni* to View mation : Technicien Spécialisé en Développement Informatique NIVEAU : TS Mars 2006 REMERCIEMENT La DRIF remercie les personnes qui ont contribué à Pélaboration du présent document. obligatoire. CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE • utilisation des commandes appropriées. Respect du temps alloué. • Respect des règles d’utilisation du matériel et logiciel

Informatique. PRECISIONS SUR LE COMPORTEMENT ATTENDU CRITERES PARTICULIERS DE PERFORMANCE A. Structurer le programme à codifier • Analyse judicieuse des composants du programme. • Enumération des différentes instructions du programme • Structuration correcte de Henchaînement des instructions dans un diagramme • Définition juste du format d’un algorithme • Définition juste des Instructions d’ EIS • Utilisation appropriée des instructions conditionnelles • Utilisation juste du syntaxe de la boucle • Utilisation judicieuse des notions fondamentales d’un tableau D.

Utiliser les instructions de base d’un algorithme – Notion de tableau une dimension – Notion de tableau multi – dimensions • Déclaration juste des tableaux • Affectation correcte des tableaux • Utilisation pertinente de PAGF 3 l’algorithme selon les instructions du langage JAVA • Utilisation judicieuse du compilateur (messages) et des outils de déboguage Test de l’appel d’un sous programme • Correction éventuelle des erreurs Résumé de Théorie Codification d’un algorithme et Programmation procédurale Partie 01 : Algorithme OFPPT / DRIF / CDC Tertiaire & TIC page : 3 Filière : TSDI 1.

INTRODUCTION 1 . 1. Notion de programme Si l’on s’intéresse aux applications de Pordinateur, on s’aperçoit qu’elles sont très nombreuses. En voici quelques exemples • Etablissement de feuille de payes, de factures • Gestion de stocks • Calcul de la trajectoire d’un satellite • Suivi médical de patients dans un hôpital Un ordinateur pour qu’il puisse effectuer des tâches aussi variées il suffit de le programmer. Effectivement l’ordinateur e mettre en mémoire un PAGF 53 employés, situations de famille, nombres d’heures supplémentaires, etc…

Les résultats seront imprimés sur les ifférents bulletins de paye. 1. 2. Le processus de la programmation La programmation consiste, avant tout, à déterminer la démarche permettant d’obtenir, à l’aide d’un ordinateur, la solution d’un problème donné. Le processus de la programmation se déroule en deux phases : • dans un premier temps, on procède à ce qu’on appelle l’analyse du problème posé ou encore la recherche d’un algorithmel qui consiste à définir les différentes étapes de la résolution du problème.

C’est la partie essentielle dans le processus de programmation. Elle permet de définir le contenu d’un rogramme en termes de données et d’actions. • Dans un deuxième temps, on exprime dans un langage de programmation donné, le résultat de l’étape précédente. Ce travail, quoi qu’il soit facile, exige le respect strict de la syntaxe du langage de programmation. Lors de l’étape d’exécution, il se peut que des erreurs syntaxiques sont signalées, ce qui entraîne des corrections en général simple ou des erreurs sémantiques plus difficiles à déceler.

Dans ce dernier cas, le programme produit des résultats qui ne correspondent pas ? ceux escomptés : le retour vers l’analyse sera alors inévitable. Un algorithme est une suite d’actions que devra effectuer un ordinateur pour arriver à un résultat, à partir d’une situation donnée. OFPPT / DRIF / CDC Tertiai 3 réel ANALYSE Algorithme CODAGE Programme Résultats Les différentes étapes du processus de programmation Donc, la résolution d’un problème passe tout d’abord par la recherche d’un algorithme.

L’objectif de ce cours est de vous fournir les éléments de base intervenant dans un algorithme variable, type, instructions d’affectation, de lecture, d’écriture, structures. 2. LES VARIABLES 2. 1. La notion de variable Dans un programme informatique, on va avoir en permanence besoin de stocker provisoirement en mémoire des valeurs. Il peut s’agir de données issues du disque dur ou fournies par l’utilisateur (frappées au clavier). Il peut aussi s’agir de résultats obtenus par le programme, intermédiaires ou définitifs.

Ces données peuvent être de plusieurs types (on en reparlera) : elles peuvent être des nombres, du texte, etc. Dès que l’on a besoin de stocker une information au cours d’un programme, on utilise une variable. l_Jne variable est un nom qui sert à repérer un emplacement donné de la mémoire, c’est à dire que la ariable ce n’est qu’une adresse de mémoire. Cette notion contribue considérablement à faciliter la réalisation des programmes. Elle permet de manipuler des données sa s 3 réoccuper de programmeur ne connaît que les noms A, MONTANT, RACINE…

Il ne se préoccupe pas des adresses qui leur sont attribuées en mémoires. Le nom (on dit aussi identificateur) d’une variable, dans tous les langages, est formé d’une ou plusieurs lettres ; les chiffres sont également autorisés ? condition de ne pas apparaître au début du nom. La plupart des signes de ponctuation sont exclus en particulier les espaces. Par contre, le nombre maximum de caractères autorisés varie avec les langages. Il va de deux dans certains langages jusqu’à quarante. Dans ce cours, aucune contrainte de longueur ne vous sera imposée.

De même nous admettrons que les lettres peuvent être indifférents des majuscules ou des minuscules. Page : 5 octobre 2005 Remarque : Pour les noms des variables choisissez des noms représentatifs des informations qu’ils désignent ; ainsi MONTANT est un meilleur choix que X pour désigner le montant d’une facture. Une variable peut être caractérisé aussi par sa valeur. A un instant onné, une variable ne peut contenir qu’une seule valeur. Bien sûr, cette valeur pourra évoluer sous l’action de certaines instructions du programme. PAGF 6 3 opérations réalisables avec les variables correspondantes.

Ainsi, les opérations arithmétiques (addition, soustraction, multiplication, division) possibles des variables numériques, n’ont aucun sens pour des variables de type caractères. Par contre les comparaisons seront possibles pour les deux types. 2. 2. Déclaration des variables La première chose à faire tout au début de l’algorithme, avant de pouvoir utiliser des variables, c’est e faire la déclaration des variables. Lorsqu’on déclare une variable, on lui attribue un nom et on lui réserve un emplacement mémoire. La taille de cet emplacement mémoire dépend du type de variable.

C’est pour cette raison qu’on doit préciser lors de la déclaration le type du variable. La syntaxe d’une déclaration de variable est la suivante : VARIABLE nom : TYPE VARIABLES nom 1, nomz,… • TYPE 2. 3. Types de variables 2. 3. 1 . Type numérique Commençons par le cas très fréquent, celui d’une variable destinée à recevoir des nombres. Généralement, les langages de programmation offrent les types uivants : • ENTIER Le type entier désigne l’ensemble des nombres entiers négatifs ou positifs dont les valeurs varient entre -32 768 à 32 767.

On écrit alors : VARIABLES i, j, k : ENTIER • REEI_ Le type réel comprend les variables numériques qui ont des valeurs réelles. La plage des valeurs du type réel est : PAGF 7 3 maximales et minimales des nombres pouvant être stockés dans la variable. Elle détermine aussi la précision de ces nombres (dans le cas de nombres décimaux). Page : 6 Octobre 2005 2. 3. 2. Type chaîne En plus, du type numérique on dispose également du type chaîne également appelé caractère ou alphanumérique).

Dans une variable de ce type, on stocke des caractères, qu’il s’agisse de lettres, de signes de ponctuation, d’espaces, ou même de chiffres. Le nombre maximal de caractères pouvant être stockés dans une seule variable chaîne dépend du langage utilisé. On écrit alors . VARIABLE nom, prenom, adresse : CHAINE Une chaîne de caractères est notée toujours soit entre guillemets, soit entre des apostrophes. Cette notation permet d’éviter les confusions suivantes . • Confondre un chiffre et une suite de chiffres.

Par exemple, 423 peut représenter le ombre 423 (quatre cent vingt-trois), ou la suite de caractères 4, 2, et 3. • La confusion qui consiste à ne pas pouvoir faire la distinction entre le nom d’une variable et son contenu. 8 3 relie deux variables pour produire un résultat. Les opérateurs dépendent des types de variables mis en jeu. Pour le type numérique on a les opérateurs suivants . + : Addition : Soustraction -k : Multiplication / : DiViSion A : Puissance Tandis que pour le type chaîne, on a un seul opérateur qui permet de concaténer deux chaînes de caractères. Cet opérateur de concaténation est noté &.

Par exemple : la chaîne de caractères « Salut » concaténer à la chaine « tout le monde » donne comme résultat la chaîne « Salut tout le monde ». 2. 3. 4. 2. Expressions Une expression est un ensemble de variables (ou valeurs) reliées par des opérateurs et dont la valeur du résultat de cette combinaison est unique. Par exemple 7 5+4 nom & prenom où x et y sont des variables numériques (réels ou entiers) et nom et prenom sont des variables chaîne. page : 7 PAGF g 3 Cette instruction s’écrit : VARIABLE – valeur Par exemple : MONTANT 3500. On dit qu’on affecte (ou on attribue) la valeur 3500 à la variable umérique MONTANT.

Si dans une instruction d’affectation, la variable à laquelle on affecte la valeur et la valeur affectée ont des types différents, cela provoquera une erreur. On peut aussi attribuer à une variable la valeur d’une variable ou d’une expression de façon générale. On écrit : VARIABLE EXPRESSION par exemple A B*2+5 Dans ce cas, l’instruction d’affectation sera exécutée en deux temps : – D’abord, on calcule la valeur de l’expression On affecte la valeur obtenue à la variable à gauche. On peut même avoir des cas où la variable de gauche qui figure ans l’expression à droite.

Dans cette exemple, après l’exécution de l’instruction d’affectation la valeur de la variable A sera augmenter de 5. Remarque : Dans une instruction d’affection on a toujours : – à gauche de la flèche d’affection un nom de variable – à droite de la flèche d’affectation une valeur ou une expression – l’expression à droite de la flèche doit être du même type que la variable située ? gauche. Si dans une instruction d’affectation une ces points n’est pas respecté, cela engendra une erreur. Il est à noter que l’ordre d t écrites les instructions