Acting finances 37 La relation des PME avec leurs banques Constats et solutions

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La lettre Décembre 2008 DOSSIER . Gestion d’entreprise • 37 • La relation des PME avec leurs banques : constats et solutions La banque est l’un des maillons essentiel de la sun,’ie de l’entreprise ou de son développement ; tout doit donc être fait pour rendre ce parte confiant. Comment ? et qui le restera. or 15 Sni* to View n qui est d’actualité e contexte actuel des relations banques PME est illustré ci-après par 3 enquêtes récentes que vous pouvez consulter dans leur intégralité grâce aux liens figurant à la fin de ce document • Le baromètre IFOP / FBF (Fédération Bancaire

Française) sur la relation sur des banques avec les PME est établi avec 1 002 dirigeants d’entreprise ayant des effectifs de 1 à 250 salariés. Le baromètre de Février 2008 indique que 83 % des PME ont une bonne image de leur banque, et 78% de leur conseiller de clientèle. Dans le même temps, les dirigeants ont des « attentes » fortes, ce qui sous entend qu’elles ne sont pas complètement donc des efforts à faire en faveur des PME, les dirigeants de celles-ci doivent aussi en faire pour obtenir « le meilleur » de leur banquier et en accepter un coût « raisonnable »…

L’adoption des règles comptables internationales (IFRS) depuis le r janvier 2005 pour les grands groupes bancaires français les oblige à valoriser leurs actifs selon les valeurs de marché et non plus sur la base des coûts historiques éventuellement amortis. Cela incite les banques à privilégier l’octroi de prêts à taux variables aux entreprises afin de limiter les conséquences comptables et financières des risques de taux.

Les règles destinées à assurer la solidité du système bancaire les obligent à couvrir leurs actifs risqués par des fonds propres. Début 2007, une nouvelle réglementation, dite Bâle Il, est entrée en vigueur. Elle oblige les banques à mieux évaluer les isques qu’elles prennent en accordant des crédits et à renforcer le rôle des notations. (Voir encadré Bâle Il page 5). Cela doit rendre le crédit plus facile pour les PME « bien notées » et plus difficile pour d’autres. Comprendre le double métier de son banquier La qualité de la relation entre les banques et les PME repose sur une bonne Les 2 métiers compréhension du du banquier : 15 services, de gestionnaire des flux financiers de l’entreprise et celui de financeur de Ventreprise par toutes sortes de crédits ou de gestionnaire des excédents de trésorerie. Concernant le rôle de prestataire de service de a banque, consistant notamment à assurer les flux d’encaissements et de paiements, il est fréquent que les PME ne consacrent pas une attention suffisante tant à l’organisation de ces flux qu’à leur coût.

SARL au capital de 30 000 Euros R. C. S Nanterre Siret 490 095 973 00015 • Le Baromètre annuel Bancoscofi réalisé par la DFCG, Atos Consulting et l’AGEFI concerne les entreprises de plus grande taille. Le critère d’appréciation primordial est Yefficacité et la rapidité du traitement des opérations. Le taux de satisfaction est de pour le traitement des opérations et de 49% pour les prix pratiqués…

Enfin, les Directeurs financiers interrogés considèrent en majorité que leurs interlocuteurs privilégiés sont plus des commerciaux que des conseillers financiers. Deux réformes récentes ont des répercussions sur l’organisation des banques et les modalités d’octroi des crédits Enfin, certaines entreprises se plaignent du renchérissement des conditions de taux… Mais il ne faut as oublier à cet égard la faibl e des marges PAGF 15 entreprises ont ressenti des évolutions dans leurs relations avec leurs établissements bancaires.

Les refus de prises de risque sont plus fréquents et les garanties demandées lus importantes, jusqu’à 200% des crédits concernés, les délais d’acceptation sont rallongés, les relations sont plus tendues, notamment par une demande répétée de documents comptables. Page 1/5 Direction financière à temps partagé Ce sera par exemple le cas des PME qui veulent obtenir des facilités de crédit et qui ne « penseront qu’? çà » en oubliant que la banque souhaite parallèlement des ‘mouvements commerciaux’.

C’est aussi le cas des PME qui négligent d’utiliser les nombreuses prestations de services proposées par leur banque qui pourraient leur apporter une meilleure productivité administrative. Concernant le rôle de la banque en tant que source de financement pour l’entreprise, deux ambigüités peuvent rendre le dirigeant de PME insatisfait : Le premier est relatif à l’appréciation du risque que constitue le crédit à Pentreprise.

La PME a tendance à vouloir nier ou minimise considérer PAGF d 5 actionnaires en finançant une insuffisance chronique de fonds propres. • Concernant les investissements, il faudra rester vigilant. Un financement pourra être accordé pour une durée longue par la banque qui sera ‘rassurée’ par l’identification précise de l’utilisation des fonds. Mais si les conditions d’ensemble deviennent plus difficiles, la banque aura tendance à être plus restrictive sur les possibilités de financement court terme du besoin de fond de roulement d’exploitation.

La solution sera éventuellement d’étudier la possibilité d’obtenir des garanties d’établissements publics spécialisés (OSEO) qui libéreront en tout ou partie la banque de son risque. L’organisation de la relation bancaire Qu’attend la banque ? La fiabilité des informations données par le dirigeant, le respect des engagements prls, notamment en matière de mouvement commercial sur le ompte et en matière de respect des autorisations accordées, la transparence en termes de communication sur l’évolution de l’entreprise et de son environnement Qu’attend le dirigeant de PME ?

La réponse à ses interrogations pratiques sur l’organisation de la trésorerie, les possibilités de financement, les conseils sur la gestion patrimoniale, etc… l_Jn exemple concret facilitant une relation durable ? La bonne connaissance par la banque (et l’entreprise elle même du cycle d’exploitation et des Besoins en Fonds de Roulement (BFR simplifié = Crédit accordés aux clients+ montant des stocks – Crédit fournisseurs). PAGF s 5