APP evaluation douleur
La situation que je vais traiter concerne l’évaluation de la douleur chez une personne âgée présentant des troubles cognitifs. Elle se déroule en Salle de Surveillance Post-lnterventiannelle dont une des missions est la surveillance de la douleur en post-opératoire immédiat et concerne Mr B, 83 ans, entré dans le service suite ? la pose d’une prothèse totale de hanche. Lorsque Mr B entre dans le service, l’équipe du bloc opératoire nous transmet entre•autres que Mr B présente une démence à type d’Alzheimer et qu’il est assez désorienté. A son arrivée,
Mr B vient de se réveiller et somnole, et je le réveille donc pour évaluer sa douleur et surveiller le site opératoire. Je commence Swipe Lo nexL page par lui expliquer qu’il est terminée et s’est « Est-ce-que vous av Je choisi alors de m’ai demande si sa doule or 3 Veil, que l’opération puis je lui demande répond que oui. Simple et je lui ree ou intense, et Mr B me demande ou il est. Je lui r p te qu’il est en salle de réveil et que l’opération est terminée puis je réitère ma question. Mr B me regarde sans répondre puis regarde autours de lui, l’air hagard.
L’infirmière essaye à son tour à l’aide de rÉvaluation Visuelle Analogique, en vain. En effet, la pathologie d’Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative entraînant une altér altération des facultés cognitives dont la mémoire, le langage et le raisonnement, c’est pourquoi Mr B n’est pas en capacité de répondre à notre demande. L’échelle la plus utilisée pour évaluer la douleur en salle de réveil est l’Echelle Numérique car plus précise. Dans cette situation, j’utilise l’EVS pour essayer de m’adapter à l’état cognitif de Mr B mais cela se révèle inadapté.
Je me suis alors demandé comment ‘aurais pu réussir à évaluer sa douleur sans qu’il ne soit en capacité de la définir, la douleur étant subjective et personnelle. J’ai alors fais des recherches concernant les différents outils pouvant aider à évaluer la douleur sans l’aide verbale du patient. L’outil le plus utilisé pour évaluer la douleur chez les personnes âgées non-communicantes est l’échelle Doloplus. Cependant, l’usage de cet outils implique la connaissance de certaines habitudes de vie de la personne, ce qui n’était pas le cas.
L’outil qui m’aurait alors semblé être le plus adapté dans cette situation st l’Echelle Comportementale Simplifiée. L’ECS résulte en l’obesrvation de 4 points : -Gémissements, Plaintes -Front plissé, Visage crispé -Position antalgique -Mouvements précautionneux Chacun de ces points est évalué selon les critères absent, faible ou marqué, correspondant respectivement à un score de O, 1 ou 2. La somme des scores donne alors une évaluation de la douleur : 4) : pas de d de O, 1 ou 2. La somme des scores donne alors une évaluation de la douleur : -O : pas de douleur -1 à 3 : douleur faible -4 à 6 : douleur modérée -7 à 8. ouleur intense Bien que moins précise que l’EN ou que l’EVA qui consistent en une auto-évaluation de la douleur, l’ECS aurait été adaptée dans la situation de Mr B. En effet elle consiste en une hétéro- évaluation de la douleur suivant des points correspondants ? un comportement à un moment donné. Cet outil supposant la connaissance, par l’équipe soignante, de Fétat habituel du patient, il aurait été intéressant de demander à l’équipe de bloc opératoire d’effectuer une évaluation du comportement de Mr B en pré-opératoire, à défaut de connaître son comportement habituel.
Ce questionnement m’a appris à découvrir des outils d’évaluation de la douleur que je n’avais jamais utilisé et m’aidera par la suite à adapter mon positionnement en fonction de l’état cognitif de la personne concernée. Dans le cas d’une personne âgée atteinte de démence altérant son auto-évaluation de la douleur, il est nécessaire de connaitre son comportement habituel afin d’affiner au mieux l’évaluation que l’on fait par le biais de l’observation, c’est pourquoi il est primordial d’effectuer cette évaluation au sein de l’équipe pluridisciplinaire et notamment en collaboration avec les aides-soignants.