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Regards croisés. Action publique et régulation Chapitre 19. Comment l’État-providence contribue-t-il à la cohésion sociale ? Notions. Solidarité, désaffiliation, disqualification sociale Un État qui se limite aux fonctions régaliennes (sécurité, justice, défense) est appelé « État gendarme (courant libéral) Au cours du XXe siècle, les États occidentaux ont progressivement assuré, en plus des f protection sociale.

Il sont devenus des « fonctions de or 5 Sni* to View rant keynésien) l. La question de la coh Sion sociale A. Définition L’expression  » cohésion sociale  » a été utilisée pour la première ois en 1893 par le sociologue Emile Durkheim (1858-1917) dans son ouvrage ‘De la division du travail social’. Pour le Conseil de l’Europe : » la cohésion sociale est la capacité d’une société à assurer le bien-être de tous ses membres, en réduisant mes disparités et en évitant la marginalisation.

Poser la question de la cohésion sociale revient à se poser la question de la lutte contre la pauvreté, l’exclusion et les discriminations. plus souvent plus mal, quelqu’un ou un groupe par rapport au reste de la collectivité ou par rapport à une autre personne. Par exemple, le sexisme est une discrimination à l’égard des femmes. En France, un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 828 euros soit moins de 50 % du salaire médian la définition de l’INSEE.

Fait d’être privé de lien social, et dans une perspective dynamique, processus conduisant à l’isolement des individus en l’absence de travail rémunéré et à la fragilisation des groupes d’appartenance, notamment la famille. Au XIXe siècle, la révolution Industrielle a transformée la solidarité des sociétés traditionnelles. Jusque-là, c’était uniquement à la famille et à la communauté ? prendre en charge les risques de la vie, comme la maladie ou la ieillesse et d’assurer les liens entre les individus.

L’industrialisation et l’urbanisation ont bouleversé et continue de bouleverser ces formes de solidarité. Ainsi pour le sociologue Émile Durkheim, la société est passée d’une solidarité mécanique qui est une solidarité par la similitude, caractéristique des sociétés traditionnelles où la division du travail est faible et les individus peu différenciées les uns des autres, ? une solidarité organique qui est une solidarité par différentiation où la division du travail est forte et où les individus revendiquent eur autonomie par rapport aux groupes d’appartenance (famille,… . Dès lors, certains individus peuvent connaître une situation de pauvreté, leurs ressources de pauvreté, leurs ressources devenant alors insuffisantes pour satisfaire les besoins considérés comme fondamentaux. Mais les besoins de protection ne concernent pas uniquement les pauvres. Le risque de pauvreté amène à s’inquiéter et le sentiment que son avenir n’est pas assuré s’appelle la précarité. B. Le processus de rupture du lien social Question 02. Quelles situations exposent les individus au risque e disqualification et à celui de désaffiliation et d’exclusion ?

Le chômage constitue un bon exemple de situation susceptible d’entraîner un individu sur les rails de ce processus menant ? l’exclusion sociale. Question 03. A quelles conditions le chômage peut-il être directement relié à l’exclusion sociales ? Le chômage peut être directement relié à l’exclusion sociale ? condition qu’il soit de longue durée. Depuis la fin des années 70, on assiste dans les pays riches ? l’installation du chômage de masse et à une remontée des formes d’emplois précaires (CDD, Intérim,… ).

Ces processus privent ainsi une partie croissante de la population d’une protection sociale complète. Robert Castel parle à leur égard de désaffiliation vis à VIS du statut par la norme d’emploi typique. Par la notion de disqualification sociale, Serge Paugam étudie pour sa part le processus par le uel s’accroît progressivement la vulnérabilité des individ en même temps qu’ils temps qu’ils deviennent de plus en plus dépendants de dispositifs d’assistance et stigmatisés comme des « pauvres Il. L’intervention de l’État A.

Les divers régimes de retat-providence Source : SES TES – Nathan -2011 – p. 38 Question 04. Quelles différences séparent les modèles bismarkien et beveridgien de protection soclale ? Le modèle bismarckien (cotisations sociales) de protection sociale s’appuie sur un dispositif de redistribution dont le principe est l’assurance, alors que le modèle beveridgien (impôts) se fonde sur un principe d’assistance. Question 05. Pourquoi le système de protection sociale français est-il « à mi-chemin » entre les deux modèles précédents ?

Le système de protection français est « à mi-chemin » entre ces deux modèles, parce qu’il est bâti en partie sur un système ‘assurance avec les cotisations sociales et en partie sur un système d’assistance financé par les pouvoirs publics. Question 06. Trouvez des exemples d’assurance sociale et d’assistance sociale. Le remboursement des soins médicaux ou le paiement des retraites concernent l’assurance sociale ; le minimum vieillesse ou le RSA concernent l’assistance sociale. Assurance : alloc chômage, retraite, maladies. Assistance : RSA CAF, min vieillesse, CMLI.

L’idée de droits sociaux a progressivement émergé, non sans débats, avec la prise de conscience progressive au cours du XIXe iècle de ce qui deviendra la « question sociale Robert Castel étudie en pa on dont les Castel étudie en particulier la façon dont les révolutionnaires français ont ondé socialement la nécessité d’une assistance envers certaines catéfories de citoyens qui n’étaient pas en mesure de travalller, mais souligne aussi l’opposition précoce des détracteurs de l’intervention publique à « l’extension démesurée des droits sociaux » Source : SES TES Nathan -2011 – p. 39 Question 07. Quel type de régime se rapproche le plus du système français de protection sociale ? Question 08. Complétez la colonne « pays » du tableau en ajoutant deux pays à chaque régime d’État-providence. Question 09. Expliquez les adjectifs de la colonne « place de la famille dans la protection sociale » pour chacun des régimes présentés. B.

La crise de l’État-providence Question IO. Selon vous, quelles situations sociales menant à l’enchaînement « disqualification-désaffiliation-exclusion » peuvent s’expliquer par la crise de l’État-providence ? Synthèse. Vrai Faux Le seuil de pauvreté est au-dessus de du salaire moyen. La disqualification sociale dési ne le statut des salariés non qualifiés.