Analyse Mignonne allons voir si la rose

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Analyse N03 : Mignonne allons voir si la Rose.. Mignonne A Cassandre Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait déclose Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu cette vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au votre pareil. Las ! voyez comme e Mignonne, elle a des la Swipetoview nextp g Las, las ses beautés O vraiment marâtre Puisqu’une telle fleur Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vôtre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté.  » Odes « , l, 17 Ronsard (1 524, Vendômois), XVIème Introduction : . de Ronsard En avril 1545, Ronsard rencontre, dans une fête à la cour, Cassandre Salviati, fille d’un banquier italien. Ronsard a 20 ans et aller voir une rose. Cest la première strophe.

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Dans la deuxième, il se désespère de voir que la fleur est fanée (« ses beautés laissées « ses beautés laissées tomber »). Enfin, dans la dernière choir » strophe, il en tire une leçon pour sa bien-aimée en lui disant que si aujourdhui, elle est jeune, plus tard, elle sera certainement laide et vieille et il faut donc qu’elle profite de sa jeunesse pour profitez de votre l’aimer (« Cueillez, cueillez votre jeunesse » jeunesse »). [travail inédit ? Cette injonction à profiter de sa jeunesse est une affirmation épicurienne ( Paul Laumonier : Ronsard, poète lyrique : étude historique et littéraire En effet, Ronsard, comme beaucoup de poètes de la Renaissance, s’inspire des auteurs grecs et latins, dont la philosophie se résume parfaitement dans le Carpe Diem d’Horace. D’une manière générale, la plupart des auteurs de la Pléiade s’inspirent des auteurs anciens redécouverts à leur époque par les italiens via les Arabes. Plan du texte 1ère strophe éclat de la jeunesse -> de la rose. e la jeune fille. – nvitation. 2ème strophe : la constatation du dégât du temps (la vieillesse). 3ème strophe : le conseil de profiter de sa jeunesse. Plan de la lecture méthodique l- Un poème vivant a. des personnages animés b. une promenade dans l’espace et le temps ll- Une œuvre galante de séduction a. la comparaison entre la rose et la jeune fille b. l’exploitation d’un specta 2 b. l’exploitation d’un spectacle naturel Lecture méthodique – Un poème vivant a) Les personnages sont vivants. Ceci se voit par . ?? une interpellation :  » Mignonne « , évoque seulement la emme sa beauté par l’adjectif substantivé une exclamation :  » Las « , • des ordres :  » Voyez, Cueillez  » e personnage qui parle est en position de supériorité. C’est celui qui a la parole, qui donne et fait la leçon. Il fait une interpellation ? la 1 ère strophe, une constatation à la 2ème strophe et une leçon à la 3ème strophe. En face, on peut interpréter le comportement de la jeune fille : soit elle est timide ou soit elle s’en moque. 1ère strophe : Les 4 premiers vers vont s’attarder sur la rose que le poète invite la Jeune fille à aller regarder. ‘est une évocation qui insiste ur la jeunesse , les 2 premiers vers décrivant de façon imagée l’ouverture du bouton de rose dans une méthaphore qui assimile déjà de façon discrète la rose à un être humain. Érotisme léger qui prend tout son sens quand va s’affirmer de plus en plus l’assimilation entre la jeune fille et la rose qui évoque de l’amour et symbolise entre autres la sensualité. La jeunesse de la fleur est aussi évoquée par une indication temporelle « ce matin Y, qui connote la nouveauté, la fraîcheur en même temps que la beauté.

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La 2 indication temporelle « cette vesprée » (ce soir) est nécessaire our la mise en place du symbole, d 3 temporelle « cette vesprée » (ce soir) est nécessaire pour la mise en place du symbole, de la comparaison entre la rose et la jeune fille. Il y a en même temps un effet dramatique. Suggestion d’une petite saynète. Déjà, cependant, le 4 vers laisse prévoir la 2 stropheprescience de la mort de la rose même si elle est évoquée de façon négative, d) point perdu… ». Le 5 vers reprend les mêmes éléments descriptifs de la rose que précédemment »robe pourprée ».

Cette répétition donne un aspect un peu incantatoire souligné plusieurs fois par des jeux sonores [p, r, u] ? ?ée» ? «és». Ces mots suggèrent la même animation et la même personnification, ce que le dernier vers va rendre de façon évidente avec une comparaison tout à fait explicite«son teint»Compliment délicat quoique tout-à-fait traditionnel qui rappelle le lieu commun « de lis et de rose». 2 strophe. Le ton change. Ellipse (pause) temporelle dans la saynète imaginée.

Spectacle de désolation dont la description est introduite par «», exclamation de désespoir mise en valeur par un monosyllabe et une coupe, évidemment parodique. Le ton s’anime donc et devient marqué par une émotion intense. La hrase s’allonge sur trois vers, avec de nombreuses coupes qui permettent la mise en valeur en tête de vers de l’apostrophe « la répétition de l’expression désespérée«». L’impératif est un effet de style qui permet la visualisation du spectacle, qui attire l’attention de la belle comme du lecteur. C’est une évocation 4 du spectacle, qui attire l’attention de la belle comme du lecteur.

Cest une évocation imagée de la fleur maintenant fanée«a dessus la place… ». «és», mot abstrait = «étales». Exclamation blasphématoire, imprécation lyrique et parodique qui dénonce la «marâtre Nature». Connotation tout à fait péjorative pour une nature doublement anthropomorphée : «marâtre» (mauvaise belle-mère) ; or, habituellement, la nature est considérée comme une mère bienveillante. (Cf. chez Montaigne par exemple). De plus, absence de déterminant, toutefois assimilation nature et mère tout à fait traditionnelle.

Et sous ce ton exagérément plaintif et qui dénote une intention parodique, expression d’un thème qui, s’il est traditionnel, est cher à Ronsardla mort frappe tout, même les êtres les plus beaux, les belles choses, la jeunesse, cf. Sonnets sur la mort de Marie. caractère éphémère de la vie de la rose symbolise celle de la vie humaine. Ellipse du temps : «que du matin jusques au soir», rapidité extrême, symbolique. Cf. Fontenelle : «De mémoire de rose/ on n’a jamais vu mourir un jardinier ». Malherbe : «a vécu ce que vivent les roses ‘l’espace d’un matin».

La 3 strophe élucide le symbole. «Donc» : lien logique, aspect conclusif. Montre de façon évidente l’assimilation entre la rose et la jeune fille jusque-là suggérée. (La «rose» était tout le temps comparée de façon métaphorique à la jeune fille), maintenant, c’est la jeune ille qui va être comparée à la rose. Jeux subtils de cor S jeune fille), maintenant, c’est la jeune fille qui va être comparée ? la rose. Jeux subtils de correspondances. Désormais, l’apostrophe est rejetée en fin de vers « Mignonne» (3 fois, cette apostrophe, dans chaque strophe, a une place différente).

Donc, l’assimilation va se poursuivre sur 3 vers et demi sous la forme de métaphore filée. «feleuronne», «verte nouveauté» : connotation comme pour «rose», «ce matin», de nouveauté, de fraîcheur, de beauté. Elle va permettre le conseil didactique exprimé sous forme doublement mpérative (au ton persuasif) : «cueillez votre jeunesse» ; cela rappelle le conseil du poète latin Horace, «carpe diem» (« le jour», vivre le moment présent) et annonce : «dès aujourdhui les roses de la vie» du même Ronsard (Sonnets pour Hélène 1578).

Conseil hédoniste plus qu’épicurien. Et la symbolique sexuelle est transparente dans cette phrase au magnifique raccourci imagé. Les 2 derniers vers résument l’argument en même temps qu’ils précisent le symbole : «à cette fleur… ». Didactisme, (ton du moraliste) enseignement pseudo philosophique : «vous me royez». Interpellation rhétorique pour retenir l’attention, ton persuasif. Et constamment, il manie dans le poème l’alliance du concret et de l’abstrait. ) Le poème raconte une promenade dans un jardin ‘ On va voir une rose qu’on veut cueillir. Au fur et à mesure que l’on avance dans le poème, on se rapproche de la rose. En effet, on passe de  » allons voir  » à  » voyez  » puis à  » cueillez . Ilya en pl rapproche de la rose. En effet, on passe de  » allons voir  » à  » voyez puis à  » cueillez  » ly a en plus une notion de temps :  » Que du matin jusques au soir ‘ Deux procédés de style marquent l’action dans ce poème : les verbes (nombreux) et le mode (l’indicatif).

Cest un poème où des éléments concrets permettent de nous représenter les 2 personnages dans un parc le soir. Il – une œuvre galante de séduction a) C’est une comparaison très banale mais Ronsard la renverse. Dans les strophes une et deux, la rose est personnifiée : Sa robe ‘  » Ses beautés laissé choir ‘ . Dans la 3ème strophe, la jeune fille est menacée par la vieillesse comme la rose. Cette comparaison est galante car il fait des compliments à la jeune fille mais elle est surtout efficace. ) Cauteur éprouve une émotion très forte et sincère.

Il fait preuve de lyrisme avec  » las et  » marâtre Cette émotion est également marquée par des consonances : il utilise de nombreuses consonnes dentales  » t/d  » souvent accompagnée du  » r  » (« perdu, marâtre Nature, dure, ternir L’auteur veut montrer à la Jeune fille qu’on ne peut échapper ? son destin, c’est-à-dire à la vieillesse et à la mort. Dans la dernière strophe, il y a un champ lexical de la jeunesse et des rimes féminines. Ronsard lui fait une leçon : Carpe diem cueillir le jour ) lorsqu’il lui dit  » cueillez votre jeunesse «